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HELIUM 4

La revue mensuelle de la fusion pour les nuls


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N°1- Nov 2011

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N°2 Déc 2011

H2

 

N°3 Jan/Fev 2012

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19 octobre 2008 7 19 /10 /octobre /2008 21:14

Méga soldes au rayon des formations pour l'ouverture de la nouvelle enseigne

La DG vient de produire un nouveau document (visible sur notre site), qui donne des précisions intéressantes sur la fonction qu'elle prétend assigner au référent unique DE durant le premier palier de la fusion, ainsi que le détail des formations correspondantes.

1. La fonction du RU-DE (en bleu
le texte du DG)

  La mission du RU DE s'inscrit dans une offre de services du nouvel opérateur efficace et porteuse de simplification pour le demandeur d'emploi.
C'est ainsi qu'à l'issue des entretiens IDE et PPAE simplifiés (redondances supprimées entre les deux entretiens), le réfèrent unique est désigné au demandeur d'emploi dans un délai de 15 jours suivant l'entretien PPAE. Il intervient dès le premier mois pour les publics spécifiques et à partir du 4e mois pour les autres populations, puis tout au long des échéances inscrites au parcours de recherche d'emploi du demandeur, afin d'accompagner celui-ci.
Le réfèrent unique aura en charge la gestion d'un portefeuille de DE nouvellement inscrits. Ainsi le portefeuille de demandeurs d'emploi se constituera petit à petit et sera affecté au réfèrent unique par l'équipe de management de proximité en charge de l'animation et du pilotage de l'activité.
La mission du réfèrent unique DE porte, pour l'essentiel, sur les activités de placement, incluant un premier niveau d'information sur l'indemnisation et plus particulièrement sur les dispositifs d'aides au retour à l'emploi servies par les Assédic. Elle n'intègre pas la liquidation et le traitement du dossier d'indemnisation du DE, l'étude des droits. La mission du RU ne comprend pas les activités de traitement de l'offre d'emploi, la relation entreprises, l'accueil actif et l'animation de la zone de libre accès.

 Le réfèrent unique demandeurs d'emploi assurera une nouvelle mission et n'exercera pas pour autant un nouveau métier.
En effet, les activités du RU DE sont des activités actuellement assurées soit par des conseillers ANPE, soit par des collaborateurs Assedic. La nouveauté réside dans la répartition des activités liées au placement et à l'indemnisation entre les agents des deux maisons.
Il s'agira donc d'une activité exercée à temps partiel, chacun des agents Assédic et des conseillers ANPE conservant son expertise métier, et pour partie, ses activités actuelles.

2. La formation des RU-DE durant le premier palier de la fusion

Le document énumène avec beaucoup de précision le contenu de chacune des journées de formation : un contenu dément au regard du temps de formation.


Période des soldes de 3 jours pour le personnel anpe, de 7 jours pour le personnel assedic !


Pour découvrir le document intégral: link

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Appel à témoignage:

Nous avons reçu ce message de Karine le 15/10/08:

Bonjour
Agent Assedic nous avons démarré des formations d "offre service partagée". Certains d ' entre vous ont-ils fait aussi cette information où il est enfin possible aux agents des 2 organismes de discuter à batons rompus sur les craintes de chacun, en groupe de 6 personnes ?
Merci de me donner votre ressenti.

Vous pouvez répondre à Karine , soit par commentaire sur cet article (recommandé), soit par message à "la fusion pour les nuls" qui transmettra.

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18 octobre 2008 6 18 /10 /octobre /2008 17:45


Pipôle story: les rebondissements et le choix final de l'Elysée


Pour les internuls qui n'ont pas lu le Canard Enchaîné de la semaine dernière, nous ne résistons pas au plaisir de reproduire l'article de notre confrère dans son intégralité:

Les chômeurs découvrent le Pôle

L’accouplement de l’ANPE et de l’Unedic va donner naissance le 16 octobre au « Pôle Emploi ». C’est le nom choisi par Bercy (et l’Elysée) au bout de neuf mois de tergiversations.
En juillet, après six mois de travail acharné, l’agence spécialisée Nomen (elle a inventé les noms Velib’, Arcelor …) avait proposé de regrouper l’ANPE et l’Unedic sous l’unique appellation : " le Pôle emploi " . Refus de Bercy : trop strict, pas assez gai. Moyennant une rallonge, Nomen revoit sa copie. Début septembre, elle suggère « Noé » pour « Nouvelle Organisation pour l’Emploi » … Bercy s’enthousiasme : c’est frais, léger, comme les courbes du chômage.
Problème : Sarko regimbe, « Noé » c’est le déluge…En catastrophe, il fait annuler la conférence de presse où le nouveau nom doit être dévoilé. Lagarde argue, devant la presse, d’ «un problème juridique». Sarko, lui, demande à son conseiller officieux Pierre Giacometti, de reprendre les choses en main. L’ex-sondeur s’exécute. Il suggère, entre autres, le très osé « Agence pour l’emploi ». Finalement, l’Elysée revient sur le choix initial : « Le Pôle emploi », donc.
Au final le montant de la facture (consultants, graphistes, etc.) avoisine le demi-million d’euros.

      Toujours ça que les chômeurs n’auront pas …
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16 octobre 2008 4 16 /10 /octobre /2008 20:00

Un nouveau logo bleu, blanc, rouge ... aux formes arrondies !

Mais à quel prix ?





Pôle emploi: un nouveau nom sans logo pour symboliser la fusion ANPE-Assedic
(Par Isabelle CORTES et Julie DUCOURAU de l'AFP, le 16 octobre 2008)


Les demandeurs d'emploi iront désormais pointer et toucher leurs allocations à "Pôle emploi" et non plus à l'ANPE ni aux Assedic, le changement de nom de l'organisme fusionné - qui n'a pas encore de logo - marquant une nouvelle étape dans la refonte du suivi des chômeurs.

Après plusieurs mois de réflexion où ont été écartés des sigles comme Noé (Nouvelle organisation pour l'emploi) ou des noms "plus commerciaux" comme "Tremplin", c'est finalement "Pôle emploi" qui a été choisi, deux mois et demi avant la fusion effective des deux organismes.

La CFTC a regretté jeudi un choix "très coûteux" et "pris par le gouvernement", ce qui réduit le conseil d'administration à une "chambre d'enregistrement". La CFE-CGC a critiqué son "manque d'originalité".

Confiée dans le cadre d'un marché public à l'agence Nomen qui avait notamment inventé les marques Vélib' ou Wanadoo, l'opération a coûté 135.000 euros, a indiqué le secrétaire d'Etat à l'Emploi, Laurent Wauquiez, comparant ce montant au budget total de l'organisme de 4,5 milliards d'euros.

Le nouveau logo, qui n'a pas été dévoilé, comportera du bleu, du blanc, du rouge, des lettres en minuscules et des formes arrondies, et devrait être connu sous huit jours, a indiqué le président du conseil d'administration Dominique-Jean Chertier lors d'une conférence de presse.

Aux 135.000 euros, il "faudra rajouter 12 à 13.000 euros par agence pour installer les logos", a affirmé la CFE-CGC.

"Changer de nom, c'est changer d'identité", a déclaré la ministre de l'Economie et de l'Emploi, Christine Lagarde, estimant que les 45.000 salariés de Pôle emploi doivent désormais "se concentrer sur les clients que sont les demandeurs d'emploi et les entreprises".

L'accueil et le suivi des chômeurs vont changer (entretien unique d'inscription, référent unique pour chaque chômeur, site internet et ligne téléphonique uniques, etc.) alors que l'Unedic a prévu une hausse du nombre de chômeurs de plus de 40.000 personnes en 2008 et en 2009.


Pour M. Wauquiez qui veut instaurer une "culture de résultats" au sein de Pôle emploi, "à l'horizon de trois ans, la France doit bénéficier du service public de l'emploi le plus moderne et le plus efficace d'Europe".

"L'avancée de la fusion sera suivie par le biais d'indicateurs, comme le nombre de guichets uniques", a-t-il précisé.

Si le gouvernement vante la simplification et l'efficacité accrue du système pour augmenter le taux de retours à l'emploi, les syndicats estiment que la fusion va dégrader les conditions de travail des agents et le service rendu.

Pour le SNU-ANPE, cette fusion est "mise en oeuvre à marche forcée" chez les agents, et montre une "volonté d'action coercitive sur les demandeurs d'emploi", notamment à travers l'"offre raisonnable d'emploi".

Alors que M. Wauquiez annonce "une des plus grosses réformes de service public depuis environ 20 ans" avec des "formations pour 30.000 agents" destinées à développer la polyvalence, les syndicats jugent ces formations "trop courtes".

"Trois jours pour les agents ANPE, sept jours pour ceux des Assedic", alors que les métiers d'accompagnement "demandent des mois d'apprentissage", selon le SNU-ANPE.

Autre crainte des syndicats (SNU et Sud) et des associations (MNCP, AC, Apeis) qui manifestaient jeudi matin, la fusion ANPE-Assedic pourrait "renforcer le contrôle des chômeurs" et compliquer leurs démarches avec la multiplication de plateformes téléphoniques.

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En exclusivité pour nos lecteurs la photo du site mixte polyvalent "pôle emploi" de Truchtersheim sur Mer


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16 octobre 2008 4 16 /10 /octobre /2008 01:42

Sarkozy met la pression pour accélérer la fusion



Sarkozy fait de la lutte contre le chômage sa priorité
(Un article de Marc Landré dans LE FIGARO du 13/10/2008)

.
Le chef de l'État dévoilera mardi un nouveau plan d'action en faveur de l'emploi.

Alors que Nicolas Sarkozy s'affairait ce week-end à définir le plan d'action de la zone euro pour sauver les banques, ses conseillers préparaient déjà le coup d'après. À savoir le déplacement mardi matin du président de la République dans les Ardennes, à Rethel, bourgade de 8 700 âmes située à mi-chemin entre Charleville-Mézières et Reims, où le chef de l'État a prévu de parler d'emploi. Accompagné de Christine Lagarde et de Laurent Wauquiez, il doit visiter une maison de l'emploi et animer dans la salle des fêtes une longue table ronde consacrée à la «mobilisation pour l'emploi» .

Son objectif est clair : lancer la séquence «Emploi» de sa gestion de crise pour en limiter les répercussions sur le chômage. Après avoir facilité l'accès aux crédits des PME, le président a décidé de s'occuper du sort des chômeurs. «Il compte remettre en perspective tout ce qu'il a fait depuis son élection et montrer que son action est cohérente sur le front de l'emploi» , précise ainsi une source gouvernementale. Cela fait en réalité plusieurs jours que Nicolas Sarkozy prépare cette visite. Il a lui-même présidé jeudi dernier une réunion à l'Élysée sur le nom et le logo du futur opérateur du service public de l'emploi, issu du rapprochement entre l'ANPE et les Assedic. Une fusion qu'il veut accélérer. Et pour cause : Nicolas Sarkozy trouve que ce dossier traîne un peu trop en longueur. La fusion, décidée en septembre 2007, ne sera effective qu'en janvier 2009 et il faudra attendre dix mois de plus pour que «l'entretien unique d'inscription» et la mise en place de «référents uniques» , deux nouveaux services censés améliorer l'accompagnement des chômeurs et le soutien aux entreprises, deviennent réalité.

Mieux suivre les chômeurs

Une gageure pour Nicolas Sarkozy qui ne comprend pas pourquoi il faut patienter plus de deux ans entre sa prise de décision et ses premiers effets. D'autant que le ralentissement économique et la crise financière rendent inéluctable une dégradation de l'emploi et du chômage dans les mois à venir. Et nécessite un renforcement de l'accompagnement des chômeurs (notamment des jeunes et des seniors) et une meilleure qualité de réponse aux besoins des entreprises.

Résultat, Nicolas Sarkozy a demandé à son secrétaire d'État à l'Emploi «d'appuyer sur le bouton rouge et de mettre les bouchées doubles» sur la fusion pour en accélérer le processus. Aussitôt dit, aussitôt fait : Laurent Wauquiez a convoqué le lendemain matin Christian Charpy, le directeur général du futur opérateur, pour lui «mettre la pression» . Nicolas Sarkozy compte aussi profiter de son déplacement à Rethel pour «faire une piqûre de rappel» aux partenaires sociaux sur les négociations qu'ils ont à mener d'ici à la fin 2008 : l'assurance-chômage et la formation professionnelle. «Il va leur repréciser les enjeux de ces dossiers et leur redire que le gouvernement prendra ses responsabilités en cas de non-accord» , avoue-t-on au ministère de l'Emploi. Enfin, il est possible que le président de la République fasse quelques nouvelles annonces, non arbitrées ce week-end.

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16 octobre: Sainte EDVIGE
Journée de mobilisation contre le fichier EDVIGE

Visitez le site du Collectif "Non à EDVIGE": link

Visionnez la manifestation parisienne: 
http://www.dailymotion.com/video/x73zhk_manif-edvige-du-16-oct-a-paris_news
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15 octobre 2008 3 15 /10 /octobre /2008 10:34

L'enfant de la carpe et du lapin s'appellera "Pôle Emploi"

ANPE-Assedic : le nouvel opérateur s'appellera « Pôle emploi »

Le nouvel organisme issu de la fusion entre l'ANPE et les Assedic, provisoirement baptisé « France Emploi », s'appellera « Pôle emploi ». Une information révélée par « Le Canard Enchaîné » et dont « Les Echos » ont eu confirmation hier soir. Prévue pour le conseil d'administration du 9 septembre, la présentation du nom et du logo avait été reportée in extremis en raison, selon le gouvernement, d'une « incertitude juridique » sur un des noms qui devait alors être soumis aux administrateurs. Un nouveau conseil doit se réunir demain pour valider le nom de l'entité. L'hebdomadaire satirique précise que « Pôle emploi » avait déjà été proposé en juillet par l'agence spécialisée Nomen mais retoqué par Bercy. Il aurait eu cette fois l'aval de l'Elysée. Le conseil doit également permettre de valider la modification en profondeur des services proposés aux chômeurs et aux entreprises, alors que le gouvernement entend accélérer le rythme de la fusion entre l'ANPE et les Assedic. Objectif : généraliser plus rapidement les guichets uniques et les référents pour les demandeurs d'emploi.


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13 octobre 2008 1 13 /10 /octobre /2008 20:33

Nicolas Sarkozy annule sa visite au Guichet Unique de Rethel (Ardennes)

Comme l'avaient confirmé Les Echos dans leur édition du 12/10/08, Nicolas Sarkozy avait programmé pour mardi une visite au site de Rethel pour exposer en grande pompe son "nouveau plan de mobilisation pour l'emploi"



"La crise financière va à nouveau largement dominer la semaine politique, avec notamment le sommet européen de Bruxelles, qui tentera mercredi d'apporter des réponses après les grands argentiers du G7 samedi et la réunion de l'Eurogroupe, dimanche à Paris.

Dès lundi, le président en exercice de l'Europe Nicolas Sarkozy surveillera de près l'impact des annonces du week-end sur le marché boursier, après la semaine cauchemardesque qu'ont connue toutes les places financières.

A la veille du sommet, et alors que la crise promet d'entraîner une remontée durable du chômage, M. Sarkozy devrait se rendre mardi sur le terrain, à Rethel (Ardennes), pour inaugurer le nouveau pôle emploi local, issu de la fusion ANPE-Unedic, et parler emploi avec patrons et chômeurs, selon le quotidien L'Union".



Le quotidien régional L'Union vient d'annoncer ce soir le report de cette visite. A la place des futurs "conseillers référents uniques" de Rethel, le Président de la République rencontrera donc ce mardi les dirigeants des principales banques françaises.

Extrait de l'article de L'UNION:

"Nicolas Sarkozy recevra mardi à 11 heures à l'Elysée les dirigeants des principales banques et assurances françaises pour faire le point de leur situation, au lendemain de l'annonce des mesures françaises pour faire face à la crise financière mondiale.
Le chef de l'Etat a donc reporté son déplacement prévu mardi dans les Ardennes sur le thème de l'emploi.
Il devait se rendre mardi à Rethel pour un déplacement axé sur «la mobilisation pour l'emploi».


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12 octobre 2008 7 12 /10 /octobre /2008 22:19

Où en sont les négociations sur la fusion ?

Dans le dédale des réunions du CNIC (Assurance chômage), du CCPN (ANPE) et des réunions de négociations mixtes (RAC + ANPE), il est parfois difficile de s’y retrouver. Voici donc un petit résumé de l’avancée des négociations.

L’ACCORD PREALABLE (ou accord de méthode) : la négociation de cet accord est déjà bien avancée. Une nouvelle réunion – qui sera probablement la dernière sur ce sujet - se tiendra mardi 14 octobre. Christian Charpy y présentera un nouveau  texte (consultable sur notre site).

Quoi de nouveau dans cette dernière version ?



Il reprend les trois promesses de Christine Lagarde, mais sous une forme très alambiquée :

1.Le meilleur des deux statuts : "Conformément aux engagements des pouvoirs publics, la future convention collective fixera les meilleures conditions conventionnelles telles qu’elles résulteront des acquis des statuts respectifs des deux catégories de personnels et de la négociation, dans des conditions qui permettent aux agents de la Nouvelle Institution de bénéficier des garanties et acquis des statuts antérieurs".

2. Pas de suppression d’effectifs : "la création de la nouvelle institution ne devra entraîner aucune suppression d'effectifs".

3. Pas de mobilité forcée : "la mise en œuvre opérationnelle de la nouvelle institution ne pourra se traduire par des mobilités géographiques forcées, au sens des règles actuellement applicables au sein des deux institutions ou à celles qui viendraient s’y substituer"

-  Il ajoute un paragraphe pour les salariés de l’UNEDIC maintenue et de l’AGS qui souhaiteraient se repositionner ultérieurement au sein de la NI

-  Il intègre l’article 40 du décret  statutaire ANPE (article spécifique concernant le personnel anpe des DOM-TOM)

-  Il réintègre l’article sur la protection fonctionnelle des agents.

La principale nouveauté de cette dernière version de l’accord préalable consiste à regrouper les accords spécifiques prévus avant la fusion en deux textes :



-  Un texte sur la représentation du personnel et le droit syndical (projet disponible sur notre site)







-  Un texte sur les règles transitoires de gestion du personnel : recrutement, promotion, mobilité, CDD, etc… (projet non encore publié).




A propos de la date butoir de fin des négociations, sujet à de nombreuses polémiques, Christian Charpy propose une formulation volontairement floue qui évite de présenter cette date comme un couperet : "Les parties signataires se donnent pour objectif de négocier et conclure la Convention collective nationale dans les 18 mois suivant la date de démarrage de la négociation prévue en janvier 2009".

Ajoutons, pour être complets, le projet d’accord sur le reclassement des personnels chargés du recouvrement, qui est négocié par les seuls syndicats du RAC (malgré la demande de la FSU qui souhaite être associée à cette négociation)

Projet d’accord préalable (dernière version qui sera discutée mardi prochain) : link

Projet d’accord sur la représentation du personnel et le droit syndical :link

Projet d’accord sur le reclassement des personnels chargés du recouvrement: link

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11 octobre 2008 6 11 /10 /octobre /2008 17:18

L'Unedic reporte les cotisations chômage des PME pour amortir la crise

(Sur RTL Info le 10 octobre 2008 à 16H)


L'Unedic a accordé un délai de "rab" aux PME pour verser leurs cotisations chômage afin de les aider à affronter la crise financière, une mesure acceptée par la plupart des syndicats mais décriée par la CGT qui souligne que l'assurance chômage va en payer les frais financiers.

La disposition, qualifiée d'"exceptionnelle" par l'Unedic (régime d'assurance chômage), consiste à reporter l'appel de cotisations de deux mois (du 15 octobre au 15 décembre) pour les 1,3 million d'entreprises de moins de 10 salariés et d'un mois (du 15 octobre au 15 novembre) pour celles de 10 à 50 salariés (236.000 établissements).

Les entreprises de plus de 50 salariés devront, si elles souhaitent aussi un report, passer par des commissions paritaires des Assedic, explique l'Unedic, gérée paritairement par les organisations syndicales et patronales.

"L'appel (de cotisations) était le 15 octobre donc techniquement, il fallait prendre la décision avant" le bureau de l'Unedic de mardi prochain, qui doit entériner la mesure, a-t-on indiqué à la direction.

La CGT s'est montrée très critique vis-à-vis de cette résolution "unilatérale", "à l'effet réel aléatoire" et qui "fragilise une fois de plus l'assurance chômage".
Cette disposition consiste à faire jouer à l'Unedic un "rôle de substitution aux banques", a-t-elle critiqué, avec "un recours à un crédit d'un milliard et demi d'euros pour pallier le manque de rentrées de cotisations, dont les intérêts liés aux prêts pourraient atteindre douze millions d'euros".
Pour la CGT, le régime d'assurance chômage n'a pas à "supporter" de tels "frais financiers".





Le président de l'Unedic, Geoffroy Roux de Bézieux, a répondu que l'assurance chômage avait une "situation financière lui permettant d'emprunter à des taux qui ne sont pas très élevés". Ce "coup de pouce aux PME" coûterait "au maximum" douze millions d'euros, une "somme assez faible au regard des enjeux", selon lui.







Force ouvrière, "plutôt neutre" sur l'affaire, a estimé que ce choix "n'était pas opportun" alors que le gouvernement a déjà dévoilé un plan de soutien au financement des PME de 22 milliards d'euros.

Du côté du patronat et des autres syndicats, la mesure est bien accueillie. Le Medef juge qu'elle est "de nature à donner de l'air à la trésorerie des TPE (très petites entreprises)-PME, à soutenir leur activité, donc l'emploi".

L'UPA (artisanat) voit là une "mesure de sagesse" et invite d'autres organismes collecteurs (Urssaf, services fiscaux, etc.) à faire de même.

Pour Jean-François Veysset (CGPME), l'idée est "de ne pas accabler davantage les PME dont les banquiers sont un peu absents pour le moment", tandis que des données "préoccupantes" venant des Assedic annoncent une remontée "brutale" du chômage.

A la CFDT, Annie Thomas, vice-présidente de l'Unedic, y voit un "geste de responsabilité et de solidarité".


Pour Alain Lecanu (CFE-CGC), "dans la crise actuelle, tout ce qui permettra d'aider les TPE-PME est utile".




Enfin, à la CFTC, Gabrielle Simon, qui s'est montrée "un peu réservée" sur la mesure pour les entreprises de plus de 10 salariés, pense que "cela peut aider" l'emploi. Selon elle, cela permettra aussi d'agir sur la négociation de la convention de l'assurance chômage qui s'ouvre mercredi entre patronat et syndicats.
"On a su être attentif aux problèmes de trésorerie des entreprises, on souhaite les mêmes attentions et la même considération pour tous les salariés qui n'arrivent pas à se créer de droits suffisants pour pouvoir bénéficier d'une indemnisation chômage", a-t-elle expliqué.

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10 octobre 2008 5 10 /10 /octobre /2008 00:56


6000 euros d'Assedic pour un jour de travail !
(Stéphanie Collié sur RMC, le 25/09/2008)

Une « combine » permet aux traders français de Londres récemment licenciés de revenir en France et de toucher, en ayant travaillé une seule journée dans l’Hexagone, des indemnités allant jusqu’à 6 366 euros.
L'affaire a été révélée par le Canard enchaîné et le Point : des traders français licenciés de la City (le quartier de la Bourse à Londres) perçoivent jusqu'à 6 366 euros de chômage par mois alors qu'ils n'ont travaillé qu'un seul jour en france.

Il y a quelques jours encore le principe n'était connu que des initiés et des expatriés : lorsque l'on travaille en Europe et que l'on est licencié, il « suffit » de retravailler une journée en France pour toucher des indemnités chômage calculées sur la base du salaire perçu à l'étranger. Rien d'illégal ni de scandaleux là-dedans, il s'agit de l'application de conventions signées entre les états européens. Concrètement, si un Français est salarié dans un pays de l'Union européenne et qu'il perd son travail, il peut rentrer en France et toucher ses Assedic sur la base de son ancien salaire. A condition d'avoir travaillé entre 1 jour et 4 semaines en France. Ce qui est en cause ici, c'est plus le montant des indemnités de quelques traders, que le principe de cette couverture sociale européenne.

Nicolas vit à Londres depuis 15 ans et a dirigé un centre d'accueil et d'orientation pour les Français qui s'installent en Grande-Bretagne : « Cette combine est connue par la plupart des Français. C'est quand même intéressant, on rentre en France et directement en travaillant une journée on a la possibilité de toucher des Assedic. Financièrement c'est intéressant pour se remettre en selle. Maintenant, ce n'est pas une chose qu'ils recherchent absolument. Quand ils veulent rentrer en France, c'est pour un choix de vie principalement et donc ils savent qu'ils ont la possibilité de toucher les Assedic en rentrant. »

L'Unedic a reconnu mercredi la possibilité, toutefois « exceptionnelle », que d'anciens financiers puissent, après avoir perdu leur emploi à Londres, bénéficier d'une indemnisation allant jusqu'à 6 366 euros mensuels. L'Unedic « est en train de procéder à une évaluation du nombre de personnes concernées », a indiqué le régime qui gère l'assurance chômage.

Son président, Geoffroy Roux de Bezieux, précise : « On va essayer de dimensionner les cas, savoir si ça concerne 10, 20 ou 300 personnes. Deuxièmement, il est dans mon intention d'écrire au gouvernement pour soulever ce problème qui n'était pas apparu au départ mais qui apparaît maintenant qu'il y a un écart important entre les indemnités chômage d'un côté ou de l'autre de la Manche. »

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Nous avons recu de Kiki ce commentaire, qui, après réflexion, nous semble assez pertinent. C'est pourquoi nous avons décidé de l'intégrer après coup dans le corps de l'article:

Cet article est une "conn..." Le système européen permet effectivement de prendre en charge une personne n'ayant qu'une journée de travail en France, mais le montant des allocations est en réalité pris en charge par le pays d'origine du formulaire E3 qui permet de calculer le montant de l'allocation. Dans ce cas précis, cela ne coute en fait rien au système français mais reste bien a la charge de la Grande Bretagne. Donc cette information est une contre vérité comme les médias les aime, cela permet de dire que l'Unédic et les Assédic font n'importe quoi avec l'argent qui leur est confié.
Rectifiez donc le vérité (honte a vous de propager cela).
A bon entendeur.
Commentaire posté par Kiki le 10/10/2008

Merci à Kiki de nous aider à réfléchir et nous méfier des idées reçues. C'est justement une des ambitions de notre site: échanger les points de vue, réfléchir, et combattre les idées reçues ( notamment celles qui empoisonnent les rapports entre salariés de l'anpe et des assédic ).

Noèle et Paco

Mais le débat n'est pas clos:

Commentaire posté par Nicolas le 11/10/2008
Pour répondre à kiki, Il y a une difference entre une personne inscrite dans l'institution Assurance chômage d'un pays de l'EEE (Espace Economique Européen) qui s'expatrie en france et s'inscrit auprés de l'Assedic (formulaire E-303), et une personne qui a travaillé dans un pays de l'EEE, n'est pas inscrit comme demandeur d'emploi dans ce pays, mais en france (formulaire E-301). Dans le 1er cas, la personne ayant ouvert des droits dans un autre pays, la personne peut percevoir maximum 91 jours d'allocations, et la facture est adressée au pays concerné. Mais, dans le 2ème cas, celui dont parle l'article, c'est bien l'Assedic (donc tous les salarié du régime général) qui finance...

Commentaire posté par souvarine le 11/10/2008 
Ce n'est pas totalement une contre véritée, en effet la réciprocité entre les états n'est pas la règle absolue. Par exemple il n'y a pas de réciprocité avec l'Allemagne, c'est à dire que nous ne nous faisons pas rembourser les allocations versées aux travailleurs frontaliers exerçant en Allemangne pae l'"Agentur fur Arbeit". Or ces allocations se montent à des centaines de milliers d'euros, les salaires allemands étant bien superieurs aux salaires en France. En zone frontalières nombreux sont les français voir les allemands qui résident en France, qui y sont indemnisés au titre du chômage, mais qui n'ont jamais cotisé ni à l'Assédic, ni a aucune autre caisse française. Avec un age de la retraite en Allemagne fixé à 65 ans je vous laisse imaginer la "grosse catastrophe" financière!



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7 octobre 2008 2 07 /10 /octobre /2008 21:31

Saint-Laurent-du-Var: l'ANPE ferme son antenne

(Article paru le 3 octobre 2008 dans NICE MATIN)


A compter du 20 octobre l'ANPE ne sera plus présente à Saint-Laurent-du-Var. La raison ? La fusion avec les Assedic et une réorganisation de ses services avec le guichet unique.

Jusqu'ici l'ANPE maintenait une présence au 148 avenue Guynemer, dans les locaux de l'Action économique municipale (AEM). Elle y organisait des entretiens et proposait un accès aux annonces. « Mais les demandeurs d'emploi étaient obligés de se rendre à l'antenne Assedic de la zone de la Plaine à Nice. Avec le bureau unique, qui s'installera à Nice, ils auront tout sur place. Et ensuite, ils pourront programmer les rendez-vous pour leur suivi » annonce-t-on à l'ANPE. L'ANPE assure qu'elle offrira plus de services... Mais à Nice. Seulement pour y aller, c'est voiture, ou bus (le N° 51 ou le N° 10).

L'AEM prend en partie le relais

Si l'ANPE part, l'AEM assure. L'AEM va continuer à accueillir les demandeurs d'emploi. À compter du lundi 6 octobre son équipe, en partenariat avec le Bureau Infos Jeunesse (BIJ), proposera de nouveaux services.

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