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HELIUM 4

La revue mensuelle de la fusion pour les nuls


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N°1- Nov 2011

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N°2 Déc 2011

H2

 

N°3 Jan/Fev 2012

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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 00:37

Dans le Canard enchaîné du 2 mars 2011

CanardEnchaine 

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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 02:22

"Il se sert des statistiques comme l'ivrogne d'un réverbère - pour s'y cramponner plutôt que pour s'éclairer" (Andrew Lang,1844 - 1912)

chomage-site

 

Embellie sur le front du chômage en janvier, après un année noire 2010

L'année 2011 a commencé par une relative embellie sur le front du chômage avec une baisse du nombre des demandeurs d'emploi en janvier, un signe jugé "encourageant" par le gouvernement qui reste prudent après une année noire 2010 et assure "batailler" pour l'emploi.

Le nombre de personnes en quête de travail n'ayant exercé aucune activité a reculé de 0,7% en janvier, à 2,703 millions de personnes, soit 19.300 demandeurs de moins, selon les données du ministère du Travail jeudi.

Toutefois, en comptant aussi ceux qui ont exercé une activité réduite mais sont toujours à la recherche d'un emploi- expression du sous-emploi en France- le nombre des demandeurs est resté stable à 4,045 millions. Avec les DOM, 4,303 millions de Français recherchaient toujours un emploi à fin janvier.

Le repli du chômage en janvier fait suite à une sombre année 2010 qui a vu le nombre de personnes en quête d'emploi augmenter de 80.000 pour ceux sans aucune activité. Les deux derniers mois de 2010 avaient été particulièrement noirs avec une hausse de 50.000.

Pour le ministre du Travail, Xavier Bertrand, la baisse de janvier est "importante" et les chiffres "encourageants". Mais, "le mouvement de baisse doit maintenant se confirmer", dit-il échaudé par l'expérience amère de l'an passé où à une embellie d'un mois (comme en octobre) succédait une dégradation.

"Il y aura une sortie de crise lorsque le chômage baissera de façon durable mois après mois", prévient le ministre qui entend mener "une nouvelle bataille pour l'emploi".

Alarmé par la détérioration du chômage à 14 mois de la présidentielle, Nicolas Sarkozy avait annoncé, il y a deux semaines, une rallonge de 500 millions d'euros du budget de l'emploi devant servir notamment à financer 50.000 emplois aidés supplémentaires. Soit un retour au traitement social du chômage après un relâchement des efforts durant la seconde moitié de 2010.

"Une année qui s'ouvre avec une diminution du nombre de demandeurs d'emploi est de bon augure" et "si les chiffres se confirment dans les prochains mois, ce sera le signe que la reprise économique est là", estime la ministre de l'Economie, Christine Lagarde.

"Mais, il faut raison garder, on ne peut pas compter sur la seule croissance pour faire reculer le chômage", souligne auprès de l'AFP Marie-Claire Carrère-Gée, présidente du Conseil d'orientation pour l'emploi.

En 2010, la croissance molle (1,5%) n'avait pas suffi à enrayer le chômage. L'objectif de 2% fixé par le gouvernement pour cette année est jugé trop ambitieux par la plupart des économistes.

"Après un trou d'air de six mois dans la politique de l'emploi, maintenant c'est une course contre la montre pour mettre en oeuvre très rapidement ce qui a été annoncé", passant des "annonces" à "l'application et au financement" des mesures, notamment des emplois aidés, estime Mme Carrère-Gée.

En janvier, le repli du chômage a concerné toutes les catégories sensibles: le nombre de jeunes de moins de 25 ans en quête d'emploi a reculé de 1,5% à 436.000 pour ceux n'ayant exercé aucune activité et à 623.000 en comptant ceux avec une activité réduite. Les seniors de plus de 50 ans ont été aussi moins nombreux à rechercher un emploi (à respectivement 516.000 et 752.000).

Le nombre de chômeurs de longue durée, inscrits sur les listes depuis un an ou plus, a décru légèrement (-0,2%) à 1,521 million de personnes.

Mais, l'embellie reste fragile et s'explique aussi par des sorties de listes de demandeurs ayant omis d'"actualiser" leurs dossiers - par oubli ou par reprise d'un travail - ou radiés par Pôle emploi, soit près de 18.000 personnes au total.

Copyright © 2011 AFP

 

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Le décompte de notre expert Nino

pour la fusion pour les nuls:

5 000 chômeurs supplémentaires en janvier 2011

 

"Je viens de lire les chiffres publiés par le ministère de l'Emploi et bien que Xavier Bertrand ait dit dès hier soir que la baisse était importante, il ne parlait que de la catégorie A.

 

Celle-ci baisse en effet de 19.300 personnes, mais le problème n'est plus aujourd'hui restreint aux personnes travaillant 0 heure. Un demandeur d'emploi qui sollicite Pôle emploi, qui a des rendez-vous avec son conseiller, qui a des obligations de prouver sa recherche, etc.  Ce DE peut très bien travailler en temps partiel subi, et s'il fait l'effort de rester inscrit à Pôle emploi, avec toutes les tracasseries que l'on connait, ce n'est pas rien.
Il ne faut pas non plus oublier les DOM, qui subissent la crise plus durablement que la métropole.
Il y a donc, selon moi, une hausse de 5000 personnes (catégories ABC+DOM) entre décembre 2010 et janvier 2011.
Nous sommes passés de 4.298.700 personnes en demande d'emploi à 4.303.700".

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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 23:58

2,559 millions de chômeurs indemnisés fin 2010

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logo_echos.gif   8 février 2011

Le nombre de demandeurs d'emploi indemnisés par l'assurance-chômage ou par l'Etat a progressé de 2,4% sur l'ensemble de l'année 2010, selon des chiffres publiés mardi par Pôle emploi.

Le nombre de demandeurs d'emploi indemnisés par l'assurance-chômage ou par l'Etat s'élève 2.559.100 personnes en décembre 2010, soit une hausse de 2,4% sur l'ensemble de l'année, selon des chiffres publiés mardi par Pôle emploi. Ce chiffre a progressé de 0,3% en décembre par rapport au mois précédent, ce qui correspond à une hausse à la fois du nombre des bénéficiaires de l'assurance-chômage (2,126 millions) et de ceux touchant des allocations de solidarité-Etat (433.100).

Net recul du nombre de préretraités indemnisés

En ajoutant les bénéficiaires d'allocations de formation, de conversion et de préretraites, ce sont au total 2,759 millions de personnes qui ont été indemnisées en décembre, contre 2,697 millions fin 2009, soit une augmentation de 0,2% sur le mois et de 2,3% sur un an. Quelque 192.700 personnes ont eu droit aux dispositifs de formation ou de conversion (-1,2% sur le mois et +2,9% sur l'année). Parmi elles, 66.200 ont bénéficié de la convention de reclassement personnalisée (CRP, -3,9% sur un an) et 12.100 du contrat de transition professionnelle (CTP, -6% sur l'année).

Le nombre de préretraités indemnisés a nettement reculé de 34,1% sur un an à 7.800 personnes.

LES ECHOS (SOURCE AFP)
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5 février 2011 6 05 /02 /février /2011 20:05

chiffres chomage

L'Insee table toujours sur un léger reflux du taux de chômage, à 9,1 % mi-2011

Les Echos  31 janvier 2011

Pôle emploi relativise le décalage entre la hausse du nombre des demandeurs d'emploi enregistrée fin 2010 et le relatif dynamisme des créations de postes.

La hausse du nombre de demandeurs d'emploi en novembre et décembre a fait l'effet d'une douche froide dans une conjoncture qui apparaissait, ces dernières semaines, sur la voie d'un rétablissement progressif, la combinaison d'un moral des industriels revenu à son niveau d'avant-crise et d'une consommation soutenue notamment par la prime à la casse en fin d'année confortant la prévision d'une croissance autour de 0,5 % au dernier trimestre 2010. Surtout, ces chiffres sur les demandeurs d'emploi interrogent sur l'évolution de l'emploi salarié, en hausse de près de 20.000 postes dans les secteurs marchands au troisième trimestre (+ 0,1 %).

Décalage

Le rapprochement de ces données est à manier avec précaution, estime Bernard Ernst, directeur des statistiques de Pôle emploi. D'abord, les créations d'emplois au quatrième trimestre ne seront connues que dans une dizaine de jours. Et si l'intérim a progressé en fin d'année, cela ne préjuge pas de l'évolution globale des secteurs. « Si l'on veut mettre en cohérence le volume des créations nettes d'emplois salariés avec l'évolution du chômage, il est préférable d'utiliser le nombre de chômeurs au sens du BIT plutôt que celui des demandeurs d'emploi en fin de mois », juge-t-il ensuite. Au troisième trimestre, il est resté stable, à 9,3 % de la population active. Au quatrième trimestre, l'Insee table sur un reflux de 0,1 point, à 9,2 %.

Le décalage entre les créations d'emplois et les sorties du chômage pour reprise d'emploi (voir graphique) ne serait pas non plus significatif, estime Bernard Ernst. « Les reprises d'emploi déclarées, de l'ordre de 20 % à 25 % des sorties des listes de Pôle emploi dans les statistiques publiées mensuellement, ne sont pas le reflet de la réalité. L'enquête trimestrielle réalisée par Pôle emploi et la Dares montre que ce motif de sortie reste globalement stable, autour de 45 % à 50 % », indique-t-il. Les sorties de Pôle emploi, tous motifs confondus, sont toutefois en recul. Pour l'Insee, les chiffres de décembre ne remettent pas en cause, à ce stade, son scénario sur l'emploi, indique Sandrine Duchêne, chef du département de la conjoncture. A savoir un taux de chômage qui s'établirait à 9,1 % au deuxième trimestre. Et 50.000 créations d'emplois au premier semestre de cette année dans les secteurs marchands.

V. L. B., Les Echos

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 21:34

 

208757 365

 

XB annonce sans rire une baisse prochaine du chômage

 

Forte hausse du chômage en France pour 2010

lemonde.gif  26 janvier 2011

La France n'en a pas fini avec le chômage. Loin s'en faut. Le nombre des demandeurs d'emploi de catégorie A, ceux qui n'exercent pas d'actitivé réduite, a nettement augmenté en décembre 2010 (+ 1 %, soit 27 100 chômeurs de plus) et sur an (+3 %, soit 80 100 sans emploi supplémentaires), a indiqué, mercredi 26 janvier, la Dares, le service statistique du ministère du travail.

Certes, on est loin des niveaux atteints en 2009, l'année de la récession, marquée par une poussée du chômage dans cette catégorie de l'ordre du demi-million de personnes. Les résultats de 2010 n'en restent pas moins mauvais. D'autant que si l'on ajoute aux sans-emploi de la catégorie A ceux qui ont exercé une activité réduite de moins de 78 heures (catégorie B) et de plus de 78 heures (catégorie C), le nombre des demandeurs d'emploi a augmenté de 202 500 en France métropolitaine (+ 5,3%), à 4 051 700, et de 222 300, départements d'outre-mer (Dom) compris, à 4,3 millions.

Dans ces trois catégories, qui permettent de tenir compte du chômage total et du sous-emploi, le nombre d'hommes inscrits à Pôle emploi a augmenté trois fois moins vite que celui des femmes. Cette moindre progression est probablement à mettre en rapport avec le ralentissement des destructions d'emplois dans l'industrie.

 

LE CHÔMAGE DE LONGUE DURÉE S'EST ACCRU DE PRÈS DE 20 %

 

Si le taux de chômage des jeunes est quasiment trois fois plus fort que celui des adultes, c'est parmi les moins de 25 ans que le nombre de demandeurs d'emploi a reculé, alors que plus d'adultes (25-49 ans) et plus de seniors (50 ans et plus) sont au chômage.

Sur fond de reprise faible, le chômage de longue durée s'est accru de près de 20 %. Il touche plus d'un million et demi de personnes. Le nombre des demandeurs d'emploi inscrits depuis plus de deux ans et moins de trois a augmenté de 38,5 % sur un an et celui des chômeurs de longue durée inscrits depuis trois ans et plus s'est accru de 18,1 %.

Au total, le chômage de très longue durée, particulièrement difficile à faire reculer, frappait, fin décembre, 682 900 personnes. La plupart doivent être prises en charge par le régime de solidarité, financé par l'Etat, qui leur verse l'allocation spécifique de solidarité (460 euros par mois) ou percevoir le RSA.
 

 

"2011, UNE ANNÉE DE BAISSE SENSIBLE DU CHÔMAGE"

 

Dans un communiqué, publié mercredi en fin de journée, le ministre du travail, Xavier Bertrand, fait savoir qu'il va mobiliser tous les acteurs de l'emploi, notamment sur le plan régional, pour faire en sorte que "2011 soit une année de baisse sensible du chômage". Il assure, sans plus de précisions, que des mesures seront prises en faveur des publics les plus fragiles.

Toutefois, les restrictions budgétaires augurent mal de ce que pourra faire M. Bertrand. Le budget de la mission emploi n'a pas échappé à la rigueur et le gouvernement ne cache pas son intention de faire financer par l'assurance-chômage le dispositif unique pour les licenciés économiques, qui devrait résulter de la fusion de la convention de reclassemement personnalisée et du contrat de transition professionnelle, ainsi que l'allocation pour les demandeurs d'emploi en formation.

Le traitement social du chômage a fait les frais de la rigueur. Quant à une véritable politique de l'emploi, elle supposerait pour être efficace un véritable rebond de la croissance, et sûrement pas cette croissance molle que prédisent la plupart des économistes pour les prochaines années.

 

Claire Guélaud

 

Les chiffres officiels de la DARES:

DARES decembre 2010 DARES decembre 2010

 

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25 décembre 2010 6 25 /12 /décembre /2010 00:49

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Chômage: hausse de 0,8% des demandeurs d'emploi sans aucune activité en novembre

 

Le Nouvel Obs le 24 décembre 2010

 

Le nombre de chômeurs sans aucune activité même réduite (inscrits à Pôle emploi en catégorie A) en France métropolitaine a augmenté de 0,8% soit 21.300 personnes par rapport à fin octobre et s'établissait fin novembre à 2.698.100, selon les chiffres communiqués vendredi par le gouvernement.

Sur un an, la hausse est de 2%. Le nombre de demandeurs d'emplois de catégories B et C (chômeurs ayant exercé une activité réduite) s'établit à 1.321.000 en France métropolitaine fin novembre 2010.

En novembre, le nombre de chômeurs en catégorie B (activité inférieure ou égale à 78 heures sur un mois) a augmenté de 0,1% (+3,6% sur un an) et le nombre de ceux en catégorie C de 1,5% (+17,7% sur un an). La catégorie C regroupe les demandeurs d'emplois exerçant une activité réduite, de plus de 78h sur un mois.

Au total, on comptait fin novembre 2010 en France métropolitaine 4.019.100 demandeurs d'emplois (4.272.200 avec les départements d'Outre-Mer) inscrits à Pôle emploi dans les catégories A, B et C, un chiffre en hausse de 0,8% par rapport à octobre. L'augmentation est de 5% sur un an.

Fin novembre 2010, le nombre de demandeurs d'emploi de moins de 25 ans dans la catégorie A était en hausse de 0,7% (-7% sur un an). Dans la même catégorie, le nombre de chômeurs âgés de 25 à 49 ans a augmenté en novembre de 0,6% (+1% sur un an), et celui des seniors (50 ans et plus) de 1,4% (+15,4% sur un an).

Le nombre de chômeurs de longue durée, inscrits à Pôle emploi depuis un an ou plus, s'est accru par ailleurs de 1,4% en novembre, catégories A, B et C confondues, et de 21,5% sur un an. Les entrées à Pôle emploi en catégories A, B, C ont augmenté de 7,3% en novembre en France métropolitaine (+,0,2% sur un an). Dans ces catégories, les sorties pour entrées en stage et radiations administratives "sont stables", tandis que les "cessations d'inscription pour défaut d'actualisation" ont diminué de 3,1%.

 AP

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27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 09:41

 

Bonne nouvelle: il n'y a plus que 4,25 millions de personnes inscrites au Pôle emploi

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Reflux du nombre de demandeurs d'emploi en France en octobre

 

AFP par Isabelle CORTES  26 novembre 2010

 

Le nombre de demandeurs d'emploi a reflué en octobre, avec pour la première fois depuis le printemps 2008 une baisse pour les principales catégories, une tendance "encourageante" aux yeux du gouvernement, malgré la montée du chômage de longue durée et des seniors.

Avec un recul de 20.300 inscrits (-0,8%) n'ayant pas du tout travaillé (catégorie A) en métropole, à 2,67 millions, le nombre de demandeurs d'emploi a connu "sa plus forte baisse" dans cette catégorie "depuis février 2008", a immédiatement souligné le ministre du Travail et de l'Emploi Xavier Bertrand.

En incluant les personnes ayant exercé une activité réduite (catégories A, B, C), le nombre d'inscrits à Pôle emploi s'est replié de 13.700 (-0,3%) à 3,99 millions. Avec les Dom, 4,25 millions de personnes figuraient sur les listes.

C'est la première baisse depuis mai 2008 pour l'ensemble de ces trois catégories.

Sur un an, le nombre d'inscrits est cependant resté en hausse pour les personnes n'ayant pas travaillé (+1,8%) et pour l'ensemble des demandeurs d'emploi, y compris avec une activité réduite (+5%).

Pour M. Bertrand, la "très forte réduction du nombre de demandeurs d'emploi est très encourageante pour l'évolution du marché du travail".

"Même s'il faut rester prudent -les mois peuvent se suivre et ne pas se ressembler-, j'y vois le signe d'une inflexion que je souhaite durable. Sur 18 mois, j'ai une obligation de résultat: que le chômage recule", a-t-il déclaré par ailleurs au Figaro.

Pour atteindre son objectif, le gouvernement compte concentrer ses efforts sur les jeunes, les salariés peu qualifiés et les victimes de licenciements économiques, en misant notamment sur les contrats de formation en alternance et sur les dispositifs de reclassement des licenciés comme le CTP.

Après s'être envolé brutalement sous l'effet de la récession entamée en 2008 et aggravée en 2009, le nombre de jeunes inscrits à Pôle emploi a continué à diminuer en octobre (-2,1% sans activité, -1,8% y compris en activité réduite). Les statistiques d'octobre sont de "bonnes nouvelles" mais la "cicatrice de la crise est encore visible", avec la montée persistante du chômage des seniors et du chômage de longue durée, a déclaré à l'AFP la présidente du Conseil d'Orientation pour l'Emploi (COE), Marie-Claire Carrère-Gée.

Au-delà des évolutions mensuelles, "la tendance est à une augmentation beaucoup moins significative du chômage qu'auparavant", a-t-elle noté.

Pour les 50 ans et plus, la hausse du nombre d'inscrits s'est en effet prolongée (+1% en A, +1,2% en A, B, C). Elle a même dépassé les 15% en un an.

Quant au nombre de personnes en quête d'un emploi depuis au moins un an, il a progressé de 0,8% sur un mois et bondi de 23,1% sur un an à 1,48 million (y compris en activité réduite), représentant plus du tiers du total des inscrits.

De fait, "les chômeurs les plus anciens ont souvent plus de mal à retrouver un emploi", selon le directeur général de Pôle emploi, Christian Charpy.

En octobre, les entrées sur les listes de Pôle emploi ont augmenté notamment pour licenciements économiques, mais baissé pour les fins de CDD ou d'intérim.

En même temps, les sorties des listes pour "défaut d'actualisation" de la situation mensuelle ont bondi de 17%, ce qui rend les données "un peu délicates à interpréter" aux yeux de la présidente du COE.

Les radiations administratives ont augmenté de 5,5%. "Le taux de radiation par rapport au nombre de chômeurs inscrits est stable depuis plusieurs années", a assuré M. Charpy, jugeant possible des "erreurs" pour "2 ou 3% des dossiers".

Copyright © 2010 AFP

 

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27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 01:00

on y courtHausse du nombre de demandeurs d'emploi pour le deuxième mois consécutif

 

Le Monde / AFP

26 octobre 2010

 

Le nombre de demandeurs d'emploi a augmenté en septembre pour le deuxième mois consécutif et après deux mois de baisse, selon les données publiées mardi 26 octobre par le ministère de l'économie et Pôle emploi.

4 600 personnes supplémentaires n'ont eu aucune activité (catégorie A), ce qui porte le nombre de demandeurs d'emploi de cette catégorie à 2,697 millions personnes. En incluant les personnes qui ont eu "une activité réduite" (catégories B et C), ce sont 28 300 personnes supplémentaires qui étaient à la recherche d'un emploi en septembre, portant leur nombre à 3,999 millions de personnes.

La progression du nombre des demandeurs d'emploi à la recherche de tout type de contrat, n'ayant pas du tout travaillé dans le mois est donc de 0,2 % sur le mois de septembre, après une hausse de 0,6 % en août et de 3,9 % par rapport à septembre 2009, malgré un léger recul en juillet (- 0,5 % en juillet). En incluant les personnes ayant exercé une activité réduite, courte ou longue, le nombre de demandeurs d'emploi tenus de faire des "actes positifs de recherche" a crû de + 0,7 % sur le mois, soit une hausse sur un an de 6,5 %.

Si l'on y ajoute les demandeurs d'emploi en stage, en formation, ou en maladie et ceux en contrats aidés, 4,622 millions de personnes étaient inscrites à Pôle emploi fin septembre en France métropolitaine. Avec les DOM, 4,249 millions de personnes sont demandeurs d'emploi (y compris avec activité réduite) en France à fin septembre.

Le nombre d'inscrits a en revanche reculé en septembre chez les moins de 25 ans, de 1,1 % pour ceux n'ayant eu aucune activité (444 400 personnes) probablement en raison de la fin des grandes vacances, propices aux jobs d'été. Il a aussi décliné de 1,1 % en incluant les jeunes ayant eu une activité réduite (630 000).

 

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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 20:01

1298604533.jpgChristine Lagarde toujours optimiste malgré la hausse du chômage

 

Après deux mois de baisse, le chômage a de nouveau progressé en août

 

Les Echos  27 septembre 2010

Le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A a augmenté de 15.900, effaçant la baisse enregistrée en juillet. Le gouvernement estime que cela « n'interrompt pas la tendance à la stabilisation du marché du travail depuis le début de l'année ».

Après le chaud, le froid. Le nombre de demandeurs d'emploi n'ayant pas du tout travaillé dans le mois a de nouveau augmenté en août, après deux mois de baisse d'affilée. Selon les statistiques publiées vendredi par la Dares (ministère du Travail), il a progressé de 15.900 (+ 0,6 %), pour revenir à 2.692.500. Cette hausse, qui fait plus qu'effacer la diminution de juillet (- 14.400), douche les espoirs d'un retournement de tendance rapide.

Le nombre de chômeurs tenus de faire des actes positifs d'emploi (catégories A, B et C) a lui aussi augmenté : + 0,2 %, correspondant à + 7.100. C'est un peu moins que pour la seule catégorie A, mais cela est dû pour une bonne part à la poursuite de la forte montée en puissance des emplois aidés.

chomageFort des bonnes perspectives de croissance, le gouvernement espère bien que ces mauvais chiffres d'août ne sont qu'un accident de parcours. La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a souligné, vendredi dans un communiqué, que la hausse d'août n' « interrompt pas la tendance à la stabilisation du marché du travail depuis le début de l'année ». Comme si elle anticipait une demande de nouvelles mesures de politique de l'emploi, avec le secrétaire d'Etat à l'Emploi, Laurent Wauquiez, elle a aussi pris soin de rappeler les dispositions déjà prises pour lutter contre le chômage (alternance, RSA jeunes…), insistant sur la baisse du chômage chez les jeunes « depuis son pic de mai 2009 ».

Licenciements en repli

Sur le mois dernier, le nombre de demandeurs d'emploi de moins de 25 ans s'est cependant remis à progresser légèrement, à + 0,3 %. Cela dit, c'est moins que la moyenne. Au contraire des seniors, dont l'emploi est au coeur du conflit sur les retraites. Le nombre de chômeurs de 50 ans et plus a en effet augmenté de 1 % en août. Il faut à cet égard noter la progression de la rubrique « autres cas » dans les motifs d'inscription à Pôle emploi, de + 0,4 % sur un mois et de +11,5 % sur un an. Ce poste recouvre notamment les ruptures conventionnelles, dont l'augmentation doit être mise en relation avec celle du chômage des seniors : une récente note de la direction de Pôle emploi a en effet montré un pic d'inscriptions à la suite d'une rupture conventionnelle entre 55 et 60 ans.

Par ailleurs, le nombre de chômeurs de longue durée poursuit, lui aussi, sa hausse : 1.442.900 demandeurs d'emploi (catégories A, B et C) étaient inscrits depuis plus d'un an en août, en hausse de 0,5 % sur un mois et de 26,7 % sur un an.

Tout n'est cependant pas négatif. D'abord, les sorties du chômage ont continué à progresser, même si c'est moins qu'en juillet (+ 0,9 %). Et plus encore que les reprises d'emploi, c'est la chute des entrées en stage qui en a limité la hausse (- 13,9 % sur un mois alors qu'il s'agit de données corrigées des variations saisonnières). En outre, août a été marqué par une forte baisse du nombre d'inscriptions au chômage à la suite d'un licenciement économique, dans la lignée de la baisse constatée des plans sociaux (- 8 % sur un mois et -38,2 % sur un an). En outre, les radiations administratives ont baissé de 5,7 % et n'ont donc pas joué un effet contracyclique. Enfin, le nombre de chômeurs bénéficiant du RSA a continué à progresser, atteignant 558.900, soit + 3,5 % sur un mois et + 13 % sur un an.

LEÏLA DE COMARMOND, Les Echos
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30 août 2010 1 30 /08 /août /2010 19:37

1298604533.jpgPolémique entre le gouvernement et l'opposition sur la signification des chiffres du chômage 

 

Chômage : quatre vérités que Lagarde ne vous dira pas

 

Pierre Larrouturou et Djamila Sonzogni sur Eco89 le 30 août 2010

 

 

Depuis quelques jours, Christine Lagarde est dans tous les médias pour se féliciter des bons chiffres du chômage. Hélas, si l'on s'intéresse vraiment à la vie des salarié(e)s (actifs ou au chômage) et si l'on regarde de près les chiffres du ministère du Travail, on constate qu'il n'y a aucune raison de se féliciter des évolutions en cours :

1Le nombre total des inscrit(e)s n'a jamais été aussi élevé

Ils sont 4 574 000 inscrit(e)s, sans compter 300 000 chômeurs de plus de 58 ans dispensés de recherche d'emploi et 217 000 chômeurs dans les départements d'outre-mer. En deux ans, le nombre total de chômeurs a augmenté de 1 150 000. C'est du jamais vu dans notre pays.

Evolution du nombre d'inscrits à Pôle emploi depuis juillet 2006

Le « flux » des nouveaux arrivants est toujours aussi impressionnant

Pas moins de 505 000 hommes et femmes se sont inscrits au chômage en juillet, et 505 000 en un mois, c'est absolument catastrophique !

D'où vient l'impression d'accalmie qui permet à Chiristine Lagarde de parler d'une « stabilisation du chômage » ? Pourquoi la courbe qui récapitule le « stock » de chômeurs ne monte-t-elle pas de façon verticale ?

Parce que, dans le même temps, 495 000 personnes ont quitté Pôle emploi. Mais sur ces 495 000 sorties, il n'y en a que 104 000 qui déclarent avoir retrouvé un emploi. Il y a un flou pour 100 000 d'entre eux, mais le ministère lui-même admet que « moins de 40% de ceux qui quittent Pôle emploi retrouvent un emploi ».

La majorité de ceux qui quittent Pôle Emploi sont en fin de droits

Ils ont été licenciés il y a un an ou deux et n'ont plus droit aux indemnités. Ils sont dans la précarité la plus totale : ils vont survivre -ou sousvivre- avec le RMI-RSA… ou n'auront droit à aucune allocation si leur conjoint a un revenu correct. En deux ans, le revenu du couple a été divisé par deux, mais leur problème n'apparaît dans aucune statistique.

L'Insee estime que 400 000 ménages vont être confrontés cette année à cette situation : voir leurs revenus divisés par deux ! Mais ils ne sont plus comptés comme chômeurs, et Christine Lagarde ou Eric Woerth ne les croisent pas dans les dîners en ville…

Les CDD de moins de un mois représentent plus de 60% des embauches

Quant à celles et ceux qui retrouvent un emploi (il y en a quand même, heureusement), ils doivent de plus en plus se contenter d'emplois très précaires : l'Acoss, qui reçoit toutes les déclarations d'embauche, a publié en juillet une étude sur les embauches au deuxième trimestre.

Répartition des déclarations d'embauche au cours du 2e trimestre 2010

En résumé : jamais le chômage n'a atteint un tel niveau et jamais le marché du travail n'a connu une telle précarité.

 

 

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