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  • : Pôle emploi ou la fusion anpe assedic pour les nuls
  • : La vie de pôle emploi ou la fusion racontée par deux agents anpe et assedic.
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HELIUM 4

La revue mensuelle de la fusion pour les nuls


Version papier


N°1- Nov 2011

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N°2 Déc 2011

H2

 

N°3 Jan/Fev 2012

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CFDT - FO - CFTC - CGT - SNU - SUD
Ile de France


LE 18 JUIN
APPEL A LA GREVE




Le chômage augmente de manière importante en Ile de France depuis début 2009.
Les conditions d’exercice de nos missions sont de plus en plus dégradées dans notre région :

 Augmentation forte de la charge des dossiers suivis par le RAC et des portefeuilles jusqu'à parfois 300 DE par conseillers dans certaines unités.
 Des mobilités forcées que l’on tente d’imposer aux collègues des fonctions support et appui notamment des ex ASSEDIC, parfois sur plusieurs dizaines de kilomètres sans avoir d’avis d’affectation officiel
 Des formations « indigentes » des référents uniques
 Des plateformes ATT et PST de plus en plus dégradées pour les agents comme pour les DE
 Une volonté de forcer au « tout téléphone et tout internet » pour se substituer aux entretiens physiques avec les Demandeurs
 Une véritable tentative de remise en cause des accords locaux (sur l’OARTT notamment) par des horaires imposés d’ouverture au public à 35 heures (réunions de service modifiées ou rajoutées sans concertation avec qui que ce soit).
 Un recours aux OPP qui s’accroît
 De plus en plus de pressions sur les collègues pour un respect à la lettre de l’ORE, pour faire des conseillers ceux qui radient et coupent les allocations chômage
 Une disparition des derniers bureaux personnels
 Une vérification des papiers, qui nous transforme en délateurs et modifient la relation au DE
 Face à la montée du chômage le Directeur Régional ne prévoit que 90 postes supplémentaires soit à peine 0,33 postes supplémentaire par Antenne ou Agence de Pôle emploi IDF
 Des dizaines de pétitions, lettres ouvertes ou messages de collectifs qui s’indignent et refusent les projets préalables de fermeture de sites, projets d’ouverture de sites mixtes sur leur département ou leur bassins. Et cela dans une totale indifférence de la direction.

Nos organisations syndicales ont entamé une première réaction face à la direction, qui tente de mettre en œuvre de manière forcée et sans concertation la mise en place des sites mixtes en IDF, qui prévoit de passer de 250 sites actuellement à 135 fin 2009 :

 Le CHSCT a demandé des expertises indépendantes afin d’évaluer tous les risques du déploiement de ces sites mixtes
 Le  Comité d’Etablissement Transitoire d’IDF a assigné la Direction Régionale en référé pour délit d’entrave aux instances concernant l’information et la consultation de notre région sur les sites mixtes



Seule une mobilisation massive de tous les agents de pôle emploi en IDF permettra de nous faire entendre de notre direction, de stopper ces restructurations, qui dans ce contexte se font contre les agents, les Demandeurs d’Emploi et leurs intérêts, contre tous nos droits individuels et collectifs contenus dans le statut de 2003 et dans la CCN des agents privés.


Soyons le 18 Juin nombreux et nombreuses pour exiger :

 Le respect de nos métiers, de nos qualifications et de nos missions

 Des créations de postes à hauteur de la charge de travail, avec embauche en CDI de tous les agents sous contrats précaires, titularisation des CDD ; arrêt de toute embauche en contrat précaire
   
 Non aux fermetures de sites et arrêt du déploiement des sites uniques et des sites mixtes ;

 Aucune mobilité forcée de l’ensemble du personnel de Pôle Emploi ;

 Maintien des droits issus de la CCN, du Statut Public et des accords locaux, et le respect de leur application respective (commission paritaire, accords sur le temps de travail ,accord sur la mobilité géographique…) ;

 Respect de    l’engagement du Ministre de l’Economie sur le maintien du « meilleur des deux »

 Respect de nos conditions de travail un bureau personnel et un PO pour chaque Agent ;

 Arrêt des actuelles formations indigentes de « conseiller personnel », « référents uniques » et élaboration de formations initiales et continues respectant les métiers et les qualifications des agents issus du droit public et privé

 Arrêt de l’instauration du management par objectifs et par menace-intimidation

 Arrêt du recours aux OPP (opérateurs privés de placement) ;

 Non à la remise en cause des accords locaux par des horaires imposés d’ouverture au public à 35h ;

 Arrêt de la mise à distance des demandeurs d’emploi avec le 39 49 et du tout Internet.

 Arrêt du déploiement de l’IDE simplifiée pour les « primo-demandeurs » ;

 Arrêt du contrôle de l’authenticité des papiers ;

 Arrêt du dispositif de l’Offre Raisonnable d’Emploi, en particulier de l’actualisation automatique  et informatique du PPAE

 Refus des mesures de contrôle et sanctions envers les DE ;

 La reconnaissance de nos qualifications et la revalorisation de nos salaires.




Pour toutes ces raisons,
tous les personnels de Pôle Emploi IDF
doivent se mobiliser et être en grève massivement
le 18 JUIN 2009.
       
PARIS LE 29 MAI 2009.


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APPEL NATIONAL

CGT Pôle emploi – SNU Pôle emploi FSU – Solidaires SUD-Emploi



Ne laissons pas passer l’été sans rien faire
GREVE NATIONALE LE 18 JUIN


La mise en place de Pôle emploi jointe au contexte de la crise accentue la dégradation des missions, des qualifications, de l’organisation et des conditions de travail de l’ensemble des personnels.

La crise aura des effets profonds et durables sur l’emploi et demandera un renforcement tout aussi durable des effectifs et des moyens de Pôle Emploi.
Le gouvernement et la direction n’ont qu’un seul objectif, au-delà de l’effet d’affichage : mettre de la main d’œuvre à moindre coût à disposition du patronat par le biais de la coercition sociale. Ils avancent coûte que coûte quelles que soient les conséquences sur les usagers et la santé des agents.

L’arrivée massive des jeunes, la mise en place du plan seniors, les salariés victimes des plans sociaux, les personnes basculant dans le RSA, celles arrivant plus précocement dans les minima sociaux du fait de la durée d’indemnisation revue à la baisse, les demandeurs ex-dispensés de recherche d’emploi : les perspectives à venir ne cessent de s’assombrir. Les personnels de Pôle Emploi alertent solennellement l’opinion publique et exigent que soient prises toutes les dispositions afin que l’automne 2009 ne se transforme pas en un cataclysme social pour les usagers et les personnels de Pôle Emploi.

Les missions - les qualifications :

- Il doit être mis fin à toutes les directives qui nous transforment en auxiliaires de police, à la politique de « contractualisation du PPAE », au dispositif « offre raisonnable d’emploi » et au contrôle des papiers d’identité. Ce cadre de pressions et d’incitation à la multiplication du nombre de radiations transforme Pôle emploi en service coercitif et répressif contraire au droit des privés d’emploi, auxquels il est interdit de choisir les offres d’emploi et/ou de formation qui leur conviennent ;
- L’accueil ne doit pas être dévoyé en machine à refouler les demandeurs d’emploi ; toutes les mesures nécessaires à des conditions de réception dans le respect des personnes (demandeur et agent) doivent être prises : temps d’écoute, confidentialité, facilité et simplicité d’accès à l’information…
- La mise en oeuvre des services à distance (pôle-emploi.fr, 3949…), doit être strictement encadré par le droit des privés d’emploi à être reçus, quand ils en expriment le besoin, par du personnel qualifié ;
- L’importation dans Pôle emploi des modes de gestion des entreprises commerciales est profondément destructrice des missions de service public ;
- Le recours aux opérateurs privés de placement (OPP) ne cesse de s’accroître alors qu’il faudrait beaucoup plus de moyens pour Pôle emploi.
- Nous refusons les conditions opaques et aléatoires dans lesquelles se font les cédéisations et nous nous opposons à la décision de la Direction de recourir à l’Intérim.

L’organisation du travail – les conditions de travail :

 La course à l’ouverture des sites mixtes, qui désorganise les services, doit être stoppée.
- Notre revendication de densification du réseau de Pôle emploi que la crise rend d’autant plus nécessaire, doit s’appuyer sur le maintien de tous les actuels points d’accueil du public et la constitution de sites « à taille humaine ». Cela évitera ainsi la mobilité forcée, pour les usagers comme pour les agents à qui on demande expressément de faire des fiches de vœux.
- La mobilité, qui doit se faire à l’initiative de l’agent public comme des salariés de droit privé, doit strictement respecter les garanties statutaires et conventionnelles.
- Les ponts imposés sont un holdup sur les droits des agents et confirment l’inégalité de traitement du personnel sur le territoire national.

 La définition des emplois et des qualifications nécessaires à l’exercice des missions de Pôle emploi que nous revendiquons, implique la mise en cause des actuelles formations indigentes de « conseillers personnels ». Elle exige l’élaboration d’un plan de formations initiales et continues incluant des garanties statutaires et conventionnelles précises ; nous revendiquons un respect des métiers et des qualifications.
- La taille trop importante des portefeuilles, le temps réduit accordé aux traitements des dossiers d’indemnisation, ont des conséquences néfastes sur le service rendu en direction des chômeurs.
- L’intensification des charges et des rythmes de travail exige l’arrêt du management par les objectifs et un plan d’embauches massives, assorties des formations indispensables, pour mener à bien des missions qui répondent aux besoins des usagers dans le respect du service public.

 Nous exigeons que l’ensemble des demandeurs d’emploi soumis à l’obligation de recherche d’emploi en France métropolitaine et dans les DOM, soit inclus dans la publication des chiffres mensuels de la demande d’emploi pour rendre compte de la réalité des inscriptions et la quantité de travail demandé au personnel tant du côté de l’indemnisation que du côté de l’accompagnement.

 Nous constatons un encadrement déstabilisé, constamment remis en cause et vivant des risques de déclassement, chargé de transmettre en cascade la pression qu’il subit sur les collectifs et les équipes, aussi bien dans le réseau que dans les structures.

 Les activités professionnelles de travail structurées par un système informatique normatif, auxquelles s’ajoutent une évaluation et un contrôle managérial permanents accompagnent la dégradation des services rendus.
- Les aménagements non concertés et la réduction des espaces de travail, dans des locaux inadaptés, participent à ces risques et multiplient les situations de nomadisme professionnel.

De façon générale, les orientations mises en œuvre par la direction dégradent les qualifications et les garanties collectives des personnels. Partout la violence des restructurations accroît les risques psychosociaux.

Pour des conditions de travail et de réception des usagers humaines, nous exigeons la mise en place d’un plan d’urgence :

- Réception des usagers en maintenant les agents sur leurs métiers initiaux (ex RAC et ex ANPE).
- Renforts en effectifs massifs immédiatement pour répondre aux besoins des usagers dans le respect du service public.
- Un bureau attitré par agent.
- Pas de portefeuille au dessus de 60 DE par agent et 30DE en accompagnement renforcé.
- Refus de la mobilité forcée.
- Densification du réseau.
- Abrogation du dispositif de l’offre raisonnable d’emploi.
- Non au travail d’auxiliaire de police.
- Non aux recrutements d’intérimaires.
- Revalorisation salariale conséquente

Nous exigeons un moratoire sur la fusion à marche forcée.

Pour toutes ces raisons, nous appelons les personnels de Pôle emploi à une grève nationale de 24h, le 18 juin 2009.


Paris, le 3 juin 2009

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