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HELIUM 4

La revue mensuelle de la fusion pour les nuls


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N°1- Nov 2011

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N°2 Déc 2011

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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 15:38

En Suède, Arbetsförmedlingen représente à lui seul de 8 à 9% des dépenses de l'Etat

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Emploi : le « modèle suédois » au banc d'essai

Les Echos  19 janvier 2011

La Suède vante un taux de chômage en forte baisse. Le retour à un rythme de croissance soutenu en 2010 n'explique pas tout. Les réformes engagées depuis 2006 commencent à porter leurs fruits. Le « modèle suédois » s'adapte, mais ne casse pas.

Camilla est une ravissante Suédoise d'âge moyen. Mariée, deux fils indépendants, elle habite Stockholm dans un quatre pièces loué 7.000 couronnes par mois (près de 780 euros). Son mari travaille. Dès qu'elle le peut, elle passe ses vacances dans l'Hexagone. Une vie paisible et sans histoire, jusqu'à il y a deux ans et demi. Dotée de l'équivalent du bac, elle était alors employée dans une agence de pub où elle remplaçait une collègue partie en congé maternité. Arrive la crise. La Suède n'est pas épargnée par la tornade financière. Le pays plonge dans la récession en 2009 (- 4,9 % du PIB). Le taux de chômage s'envole dangereusement au-dessus des 9 %. Comme un grand nombre de ses compatriotes, Camilla perd son emploi. « Mon niveau bac est un problème ; ce n'est pas suffisant », avoue-t-elle. Elle doit donc prendre le chemin de l'Arbetsförmedlingen, l'agence pour l'emploi locale. Un chemin virtuel car son inscription sur les listes de l'organisme se fait entièrement sur Internet. Un mois plus tard, elle a reçu ses premières indemnités : d'abord 12.500 couronnes (moins de 1.400 euros), puis, après six mois, 10.500 couronnes (près de 1.200 euros) non dégressives.

Une prise en main quasi immédiate

Camilla restera sans emploi pendant deux ans. Mais pas question pour elle et pour les fonctionnaires de l'Arbetsförmedlingen de subir passivement la situation. La prise en main par les services du Pôle emploi suédois est presque immédiate. A peine une semaine, et Camilla a son premier rendez-vous dans l'un des plus gros bureaux de l'Arbetsförmedlingen de la capitale, dans le centre de Stockholm, où travaillent plus de 100 conseillers très motivés par leur mission. « Notre organisation est flexible et efficace. Les employeurs viennent chez nous quand ils veulent recruter », affirme fièrement Jihad Adlouni, un Suédois aux racines moyen-orientales, diplômé d'ingénierie aux Etats-Unis et chargé des contacts avec ses collègues européens. « Neuf dixièmes des employeurs qui s'adressent à nous se déclarent satisfaits d'après nos enquêtes indépendantes réalisées chaque mois », enchaîne Angeles Bermudez-Svankvist, une quinquagénaire d'origine espagnole à la tête de l'Arbetsförmedlingen depuis 2007, après avoir dirigé l'un des plus gros hôpitaux publics de la capitale.

Mais cette fois la crise a duré longtemps. Dans la période la plus difficile, l'économie suédoise a produit 20.000 nouveaux chômeurs de plus par mois, indique la directrice générale.

Dans ce contexte, Camilla multiplie les rencontres mensuelles de trente à quarante-cinq minutes chacune avec le conseiller chargé de son cas. Lors de ces entretiens, on lui demande de détailler ses démarches pour retrouver du travail. Ses efforts sont vains. L'Arbetsförmedlingen décide alors de passer à la vitesse supérieure. Tout d'abord, on lui finance intégralement un stage de trois mois chez Nespresso. « Une expérience enrichissante, qui m'a permis de reprendre contact avec le monde du travail et de retrouver un peu de confiance en moi », commente Camilla, satisfaite d'avoir trouvé elle-même cette formation en entreprise. Ce stage chez Nespresso va représenter un tournant pour elle...

Le conseiller de l'Arbetsförmedlingen estime qu'elle est prête pour prendre son destin en main. Camilla a un projet : faire de la décoration intérieure en étant son propre employeur. L'expert du bureau de la rue Tunnelgatan lui propose une formation intensive de créatrice de microentreprise, dispensée par un institut spécialisé privé. La formation s'achève sur une évaluation sans concession, qui établira s'il faut qu'elle poursuive sur cette voie.

Un système au bord de l'asphyxie

L'histoire de Camilla, c'est, en raccourci, celle de la formidable transformation qu'est en train de vivre le désormais fameux « modèle suédois »... « L'idée est de transformer la Suède, dont la cohésion sociale est assurée par la protection sociale, en un pays où c'est le travail qui remplit ce rôle », résume Angeles Bermudez-Svankvist. Si la crise, puis la reprise de 2010 ont servi de déclic, la refonte était déjà à l'oeuvre depuis plusieurs années. Avant d'être réformées en 2006 par un gouvernement de centre droit, dont la coalition a gagné les dernières élections politiques à l'automne 2010, la protection sociale et l'organisation du marché du travail à la suédoise faisaient face à de grandes difficultés. Fin 2005, la dette publique suédoise avait atteint 1.309 milliards de couronnes (environ 145 milliards d'euros), soit près de la moitié du PIB. Et la courbe n'en finissait pas de grimper. Pour autant, pas question pour le nouveau gouvernement d'augmenter les prélèvements, déjà proches de 60 % des revenus. Le « modèle suédois » était alors menacé d'asphyxie. Il était aussi de moins en moins efficace. Sur une population de 9 millions d'habitants, la Suède a compté jusqu'à 550.000 personnes dites « diversement habiles », sorties complètement du marché du travail et bénéficiant d'une pension. A celles-ci, il fallait ajouter environ 200.000 personnes en longue maladie, dont la plupart étaient des femmes en milieu de carrière, issues du secteur public, estime Anders Forslund, un professeur des universités qui codirige l'Institute for Labour Market Policy Evaluation (IFAU), le plus prestigieux think tank du pays en matière d'emploi.

Dès son arrivée aux affaires, le 6 octobre 2006, le nouvel exécutif engage des réformes d'ampleur. Objectif : remettre les Suédois au travail sans casser le solide filet de protection sociale. Pour cela, le gouvernement décide d'actionner deux leviers : il s'agit de réduire la pression fiscale sur les travailleurs aux salaires les plus faibles, tout en diminuant les indemnités de chômage et les allocations maladie. Pour contrer le chômage des jeunes, particulièrement élevé en Suède (environ 20 % des 16-25 ans) du fait de l'inscription massive des étudiants sur les listes de demandeurs d'emploi, l'équipe du Premier ministre actuel, Fredrik Reinfeldt, introduit un contrat jeunes donnant aux employeurs le droit de licencier dans les deux ans qui suivent l'embauche. Les réformes engagées tombent à pic. Car, deux ans plus tard, lorsque survient la crise, le marché du travail suédois est en ordre de marche. Et encaisse les coups sans trop de dégâts. Le taux de chômage augmente peu comparativement au plongeon de l'économie. A 6 % de la population active au troisième trimestre 2008, il était encore proche de 9 % en avril dernier. Puis, grâce aussi au vif rebond de l'activité, il a entamé une descente rapide vers les 7 %. Aux yeux d'Anders Forslund, « les nouvelles politiques de l'emploi ont créé un terrain favorable pour accroître le taux d'activité des Suédois ». « Nos réformes devraient accroître l'emploi stable de quelque 140.000 unités dans les années à venir », estime pour sa part la ministre de l'Emploi, Hillevi Engström. « Les réformes n'ont pas seulement un impact sur l'emploi. Elles ont également réduit le nombre de congés maladie et augmenté les heures travaillées de ceux qui sont à leur poste », poursuit-elle. De fait, le nombre des salariés en longue maladie a été divisé par deux, et environ 50.000 personnes « diversement habiles » ont trouvé une occupation.

« Coaching » et formations pratiques

Pour compléter le dispositif, le gouvernement a procédé en 2010 à une réorganisation de l'Arbetsförmedlingen, qui ne convainc pas tout le monde. Notamment pas l'organisation patronale Confédération de l'entreprise suédoise, qui souhaitait plutôt l'émergence d'un concurrent privé, face à la très puissante agence. Désormais centralisé à l'échelle nationale, l'Arbetsförmedlingen doit se charger du « coaching », de la formation pratique et théorique des adultes et du grand chantier de l'emploi des immigrés, qui représentent en Suède environ 17 % de la population. En moyenne, les ressortissants de pays extérieurs à l'Union européenne mettent environ sept ans avant de trouver un premier emploi. Et ce n'est pas à cause de la barrière linguistique. Les cours de suédois sont accessibles, gratuits et répandus. Depuis le 1 er décembre, les réfugiés politiques - très nombreux en Suède -doivent impérativement passer par la case emploi. Ce n'était pas le cas jusque-là, car ils bénéficiaient des indemnités de chômage dès leur acceptation sur le sol suédois. « Nous avions un problème d'attitude vis-à-vis des immigrés : avant, on se limitait à les aider et à les assister. Maintenant, nous avons changé d'approche : il faut d'abord qu'ils se mettent au travail », explique Angeles Bermudez-Svankvist. La multiplication des tâches de l'Arbetsförmedlingen ne va cependant pas sans un important effort financier. « Notre agence représente à elle seule de 8 % à 9 % des dépenses de l'Etat. C'est le poste le plus important du budget », souligne la patronne de la structure. Il n'en faut pas moins pour s'attaquer au noyau dur du chômage suédois, qu'il soit explicite ou déguisé : celui qui frappe les moins qualifiés, les plus âgés, les femmes, les immigrés et une petite minorité de jeunes en échec scolaire précoce. La partie est difficile, mais les Suédois semblent bien armés pour la jouer.

MASSIMO PRANDI,, Les Echos
envoyé spécial à Stockholm et Uppsala, Les Echos
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4 janvier 2011 2 04 /01 /janvier /2011 17:49

Réforme de l'ADEM, le "Pôle emploi luxembourgeois"

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  Photo: La Directrice de l'ADEM en compagnie du ministre du Travail du Luxembourg

 

La réforme de l'ADEM regardée à la loupe

 

lessentiel.lu  29 novembre 2010

 

Le Ministre du Travail, Nicolas Schmit espère que la loi sur la réforme de l'Adem sera votée au printemps 2011.

Le grand oral, c'est pour vendredi en Conseil de gouvernement. En attendant, le ministre du Travail, Nicolas Schmit (LSAP), affirme avoir «l'esprit tranquille». Les récentes critiques des jeunes CSV sur la lenteur de la réforme? Peu lui importe. Le statut de la future Adem? Idem. «Établissement public ou administration, le principal c'est qu'un chat attrape des souris! Il s'agit de mener une révolution en profondeur afin que l'institution réponde réellement aux besoins des demandeurs d'emploi».

En d'autres termes, il faut «simplifier les procédures» et «réorganiser les compétences en interne» à l'heure où le taux de chômage atteint des records. Par le biais de savants rééquilibrages, l'ouverture de deux agences - Dudelange en février et Wasserbillig en mai - et l'embauche récente de 40 personnes issues du privé, le ministre souhaite offrir un meilleur suivi des demandeurs d'emploi. «Actuellement, un conseiller s'occupe de 500 personnes. À terme, le ratio devrait être rapporté à 1 pour 180».

 

Joseph Tripodi

 

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L'ADEM accompagnera l'emploi... pas le chômage.

 

En 2011, l'Adem entamera véritablement sa mue. Objectif, travailler enfin de façon proactive

lessentiel.lu  2 janvier 2011 

 

La nouvelle loi faisant de l'Administration de l'emploi l'Agence pour le développement de l'emploi (Adem) ne suffira pas à elle seule à changer les us et coutumes de l'organisme. Elle donne un cadre général, le ministre du Travail, Nicolas Schmit (LSAP), en est bien conscient.

C'est pourquoi il a impliqué tous les agents de l'Adem dans des groupes de travail pour mettre au point de nouvelles procédures. L'idée étant de permettre aux agents d'être beaucoup plus proactifs, notamment en proposant une sélection de candidats aux entreprises.

Ces procédures, qui seront accompagnées et suivies par des experts au jour le jour, doivent aider les fonctionnaires de l'Adem à améliorer leur contact avec les recruteurs et leurs relations avec les demandeurs d'emploi. «C'est le rôle que doit jouer l'Adem pour être un service public de l'emploi performant. De toute façon, il n'y a pas d'alternative. Si l'Adem n'est pas à la fois plus proactive et réactive, Pôle emploi et le Bundesamt le sont déjà», confie-t-on du côté du ministère du Travail.

Quant à l'emploi des jeunes, il reste lui aussi une priorité. Les contrats aidés récemment reconduits pour un an par le Parlement vont faire l'objet d'une première évaluation d'ici trois mois environ.

Patrick Théry

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11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 22:11

Suppressions de postes également à l'Arbeitsagentur

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Chômage zéro: vers la fin du Pôle Emploi en Allemagne ?

LePost  11 novembre 2010

 

Extraordinaire nouvelle publiée cet après-midi dans l'édition en ligne de la Bild Zeitung. L'agence pour l'emploi (Arbeitsagentur, équivalent de Pôle Emploi) de Eichstätt en Bavière en vient à supprimer des postes car ... il n'y a plus assez de chômeurs! Le taux de chômage est dans cette ville tombé à 1,3%. Il a également fallu réduire de moitié l'espace de la salle d'attente faute de demandeurs d'emploi. Quand on pense au sous-effectif de notre Pôle Emploi, à l'origine de la grève mardi dernier ...! C'est désormais au tour des personnels de l'Arbeitsagentur de trembler pour leur job !! Il n'y aura néanmoins pas de licenciement mais les CDD ne seront pas renouvelés, a assuré Kurt Eikemeier, représentant de l'Arbeitsagentur.

Tout ça sur fond de diminution rapide du chômage en Allemagne, passant prochainement sous la barre des 3 millions de personnes (6,8% - août 2010), la première fois depuis 1992! Certains pronostiquent même un taux de chômage de 5% dès 2012, soit moins de 2 millions de chômeurs …

L'Allemand reste donc une langue d'avenir, et en plus, il fait bon vivre en Bavière.

 

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 12:22

 

chomeurs

 

La Grande-Bretagne envisage le travail gratuit des chômeurs

 

Le Figaro  8 novembre 2010

Le gouvernement britannique présentera cette semaine son nouveau plan anti-chômage.

 Deux semaines après avoir dévoilé un plan de rigueur sans précédent, le gouvernement britannique s'apprête à prendre des mesures musclées pour lutter contre le chômage. Ce nouveau dispositif sera présenté cette semaine par le ministre britannique du Travail, Iain Duncan Smith. L'objectif affiché du ministre est ambitieux : réduire la facture des allocations, qui coûtent chaque année 190 milliards de livres sterling (220 milliards d'euros), et «casser le cycle de la dépendance».

Iain Duncan Smith décrit ce nouveau plan anti-chômage comme un «contrat» qu'il entend passer avec les 1,4 million de chômeurs de longue durée qui touchent des allocations hebdomadaires de 65 livres sterling (75 euros). Ces derniers se verraient contraints d'effectuer 30 heures par semaine de travail bénévole, donc non rémunéré, comme le ramassage d'ordures, le balayage des rues ou l'entretien des parcs et jardins. Et ce, pendant quatre semaines. En échange, le gouvernement compte garantir au bénévole un nouveau «crédit universel» qui remplacerait les catégories d'allocations existantes. Si le demandeur d'emploi ne se présentait pas à son poste, en revanche, il perdrait ses allocations pendant au moins trois mois.

Redonner aux chômeurs une «routine de travail»

«Il s'agit simplement de redonner aux chômeurs une routine de travail, ce qui rendra leur profil bien plus intéressant pour un employeur qui cherche à pourvoir un poste», explique une source proche du ministère britannique du Travail au Guardian. Par ailleurs, des sanctions comme la suppression des allocations existent déjà pour les bénéficiaires qui refuseraient de participer à une formation ou de se rendre à des entretiens d'embauche.

Pour autant, le nouveau plan de la coalition britannique suscite la «controverse» outre-Manche, indique le journal. La députée travailliste Anne Begg a estimé que ces périodes de travail bénévole priverait les chômeurs d'un temps précieux pour la recherche d'emploi. «Le problème, c'est justement de trouver un travail», a-t-elle déclaré. Harriet Harman, une autre députée travailliste, a déclaré que les réformes étaient sans doute nécessaires, tout en jugeant les projets du gouvernement «inéquitables».

Il y a tout juste deux semaines, la Grande-Bretagne a annoncé les coupes budgétaires les plus radicales de l'histoire moderne du Royaume-Uni. Le chancelier de l'Echiquier, George Osborne, a confirmé l'objectif annoncé en juin pour la réduction des dépenses publiques, alors fixé à quelque 83 milliards de livres (95 milliards d'euros) d'ici à 2015. A cet horizon, la Grande-Bretagne va supprimer 490.000 emplois publics , pour «éviter la faillite» et «s'éloigner du précipice»

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6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 23:17

 

L'inspection Générale des Finances va comparer les effectifs de Pôle emploi à ceux des autres organismes européens

 

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Dépêche AEF  22 septembre 2010

  

Bercy demande à l'IGF de réaliser un "benchmark européen" sur les effectifs du Service Public de l'Emploi

 

 Analyser « la manière dont certains pays européens ont cherché à optimiser leur propre système de placement et d'indemnisation des demandeurs d'emploi » et ont fait évoluer les effectifs et les pratiques de leur SPE (service public de l'emploi) « pour faire face à la dégradation de l'emploi constatée depuis un an ». C'est l'objet d'une mission confiée par le

ministère de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi et le secrétariat d'État chargé de l'emploi à l'IGF (Inspection générale des finances).

 

Un rapport visant à réaliser un «benchmark européen sur les effectifs du service public de l'emploi » devrait ainsi être rendu au plus tard à la fin du mois de novembre 2010. « Au delà de la question des effectifs, cette mission comparative doit 'in fine' donner au gouvernement des éléments lui permettant de mieux apprécier ce que Pôle emploi doit faire par lui-même et qu'il doit confier à d'autres opérateurs », souligne Bercy dans la lettre de mission de l'IGF datée du 18 juin 2010. « Le débat sur la 'bonne taille' de l'opérateur principal de placement est récurrent », rappelle le ministère, qui s'interroge sur « le caractère approprié du niveau des effectifs » de Pôle emploi. Bercy souligne que les effectifs du SPE ont "augmenté constamment et indépendamment de la conjoncture au cours des dix dernières années (si l'on intègre les effectifs de l'ensemble Assédic-ANPE précédant la fusion) » et que la loi du 13 février 2008 réformant le SPE « a conduit à la création d'un opérateur doté d'un budget de 4,5 milliards d'euros et employant plus de 45 000 salariés ». Selon les chiffres du budget 2010 révisé de Pôle emploi, l'opérateur emploie 47 222 ETP (équivalents temps-plein). La question des effectifs est un point de désaccord récurrent entre la direction générale de Pôle emploi et les organisations syndicales qui dénoncent « un manque flagrant » de personnels.

  

« ENVISAGER LES ÉVOLUTIONS FUTURES »

 

Afin d' « envisager les évolutions futures, il est souhaitable de mettre en place un 'benchmark' avec les services publics de l'emploi de nos principaux partenaires européens, notamment le Royaume-Uni et l'Allemagne », poursuit la lettre de mission. Pour comparer les effectifs dédiés au service de placement en France et dans ces deux pays, l'IGF devra « tenir compte des effets de périmètre, des modalités d'organisation (recours à la sous-traitance), de l'implication des collectivités locales, des organismes gérés par les partenaires sociaux… ».

 

Une « attention particulière sera portée à la manière dont les différents SPE se sont organisés pour faire face à la dégradation de l'emploi constatée depuis un an : évolution récente des effectifs, statut des agents, recours à la soustraitance quantitative et qualitative, et à leur plus ou moins grande capacité d'adapter les effectifs à l'évolution de la conjoncture, à la hausse comme à la baisse », ajoute Bercy. Le ministère insiste sur la « complexité et la diversité des missions » de Pôle emploi, qui, outre la co-traitance avec les missions locales ou le réseau des Cap emploi, recourt de « manière croissante » à des prestataires extérieurs et aux OPP (opérateurs privés de placement).

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Dépêche n° 137787 © Copyright AEF - 1998/2010 - 50553_

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25 septembre 2010 6 25 /09 /septembre /2010 20:18

Suisse1Suisse: L'avenir de l'assurance chômage dans les urnes ce dimanche 

 

tsrinfo.ch  24 septembre 2010

 
Les Suisses sont appelés aux urnes dimanche pour se prononcer sur la 4e révision de la loi sur l'assurance chômage. Le projet, qui relève les cotisations salariales et taille dans les prestations, doit stabiliser les finances. Il est combattu par un référendum de la gauche et des syndicats.
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31 juillet 2010 6 31 /07 /juillet /2010 21:26

 

desempleo-en-espana-thumb-200x150-113006Pôle emploi de l'autre côté de la Bidassoa*

 

Espagne: plus de 20% de la population active touchée par le chômage 

Le blogfinance.com 30 juillet 2010

L'Espagne n'en finit pas de s'enfoncer dans la crise. L'institut national de la statistique espagnol vient de publier le chiffre du chômage au 30 juin, un chiffre catastrophique de 20.09%. Un Espagnol sur cinq en âge de travailler pointerait donc au Pôle Emploi local...

José Luis Rodriguez Zapatero, chef du gouvernement socialiste avait pourtant estimé qu'à la fin du premier trimestre "le taux de chômage était arrivé à son niveau le plus élevé"  et qu'une décrue s'amorcerait au cours de l'année 2010.

Au 31 mars, le taux de chômage s'établissait à 20.05% de la population active. Un chiffre déjà très élevé mais à mettre en rapport avec l'histoire récente. En 2007, le taux de chômage est à 7.95%. Dès 2008, début de la crise financière, il s'envole à 17.4% (31 décembre). Un an plus tard, fin 2009, le chiffre est à 19.6%.

A l'heure actuelle, le nombre de personnes sans emploi serait de 4,645 millions, soit ue augmentation de 32.800 personnes par rapport au premier trimestre 2010, et 508.000 de plus qu'un an plus tôt. Il faudrait revenir en 1997 pour retrouver un tel taux d'inactivité 

La question que l'on peut légitimement se poser est comment 20% d'une population active d'un pays industrialisé peut demeurer sans emploi. La réponse est sans doute à trouver du côté de l'économie grise, une autre spécialité nationale, qui permet d'amortir les crises sociales sur le moyen terme. Reste que si les Espagnols arrivent bon an mal an à survivre dans ces conditions, l'état espagnol fait lui logiquement face à une situation insurmontable, avec une explosion des coûts sociaux et une diminution drastique de ses revenus : il ne faut pas s'étonner dès lors qu'il demande à ses citoyens de faire de gros sacrifices. Une leçon à méditer de ce côté de la Bidassoa, assurément.

 

* : La Bidassoa est un fleuve du Pays basque, frontalier entre la France et l'Espagne.

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