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La vie de pôle emploi ou la fusion racontée par deux agents anpe et assedic.

Accompagnement des chômeurs par des opérateurs privés: Une série d'études convergentes.

OPP = Opérateurs Peu Performants

Ingeus02.jpg

Photo archives LFPLN: Publicité pour le cabinet australien INGEUS


LES OPERATEURS PRIVES DE PLACEMENT (OPP):
DES OPERATEURS PEU PERFORMANTS (opp) !

 

Collectif « Autres Chiffres Du Chômage »

Communiqué de presse du 1er mars 2012 – Note n°9


En France, le Service public de l’emploi (SPE) a sous‐traité de longue date certaines activités à des entreprises privées. Depuis la loi de 2005 qui a mis fin au monopole de placement de l’ANPE, on a assisté à la sous‐traitance de parcours complets d’accompagnement. La présente note dresse un bilan des évaluations menées concernant la « performance » des opérateurs privés de placement (OPP). Toutes ces évaluations soulignent :
- le manque d’innovation des OPP ;
- leur efficacité moindre comparée au SPE ;
- la tendance des OPP à placer les demandeurs d’emploi sur des contrats moins
durables que ceux proposés par le SPE.
Ces constats convergent avec ceux dressés dans les autres pays et soulignent l’inconsistance des arguments avancés pour justifier le recours aux OPP. L’absence de résultats probants de la part des OPP s’explique par un manque de professionnalisme de ces entreprises privées qui tient, pour une large part, au fait que ces entreprises privées recrutent principalement des CDD. Par ailleurs, les OPP proposent des prestations plus chères (environ trois fois plus chères d’après les données disponibles) que celle produites par le service public.
En résumé, les OPP obtiennent de moins bons résultats que le SPE pour un coût qui est
bien plus élevé pour la collectivité. Le recours aux OPP se traduit donc par une dégradation de la qualité des prestations offertes aux chômeurs. Ce n’est certainement pas la solution pour pallier le manque d’effectifs du SPE. Comme l’a montré un rapport de l’Inspection Générale des Finances, il y a 30% de plus d’effectifs au Royaume‐Uni pour l’accompagnement des demandeurs d’emploi et plus du double en Allemagne.
 

 

Contacts
Pierre Concialdi : 06 83 42 34 42
Sylvette Uzan‐Chomat : 06 30 40 33 09
Adresse de contact : acdc2007@gmail.com
Site internet : http://acdc2007.free.fr/

 

 Note ACDC sur les OPP - mars 2012 

 

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M
Je comprends tout á fait le commentaire de Julien quand j'entends des demandeurs d'emploi presque m'insulter en disant que moi je profite de la sécurité de mon emploi pour ne rien foutre pendant<br /> que eux ils ont leurs allocations bloquées á cause de NPAI ou d'avertissements calculs, que moi ma paye tombe comme par magie chaque mois. Ils te donnent pas envie de te donner á fond quand ils te<br /> traitent comme ça, mais c'est sûrement aussi parce que certains se croient suffisamment protégés par leur statut pour rien glander. Le problème c'est quand la distance entre les DE et nous<br /> s'accroît et qu'on peut rien y faire parce que c'est la crise économique, résultat en plus on a une crise sociale où les gens qui n'ont rien assimilent ceux qui ont un peu á des privilégiés, et<br /> dans notre cas á des gens qui se font leur beurre sur leur dos. Alors á part en faisant le maximum pour eux, comment peut-on justifier notre situation ?
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M
Je ne crois pas qu'on devienne conseiller d'insertion professionnelle par désir de se mettre au chaud. On sait que le job est ingrat... Personnellement je voulais aider les autres, et le<br /> merveilleux BCA que j'ai fait m'a orienté vers ce métier, j'aurais autant aimé être conseillère en économie familiale, assistante sociale ou éduc spé, mais c'était plus long et plus compliqué. Je<br /> gagne 600 euros de moins par mois que dans mon précédent métier. Mais j'aime ce que je fais, quant quelqu'un arrive à l'accueil en ayant envie de foutre le feu et repart avec le sourire et de<br /> l'espoir, j'ai gagné ma journée ! Oui j'ai accepté la merde que faisait l'opp qui m'employait, pour deux raisons : primo, passé la période d'essai il est impossible de se libérer d'un cdd, secondo<br /> à l'âge que j'ai, je suis consciente qu'il faut accepter n'importe quel boulot car rien ne serait pire que de commencer à trainer sans emploi. Après, qui peut dire qu'il est toujours en accord avec<br /> les merdes que font les patrons ? Que ce soit dans l'éducation, les finances, l'industrie, les employés ne sont pas redevables des décisions et de l'attitude inadmissible de leur PDG... On bosse où<br /> on peut, comme on peut mais on n'est pas obligé de fermer sa gueule. Enfin, pour le moment ...
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:
dites donc monsieur julien, je tiens a vous preciser que la grande majorite des conseiller(e)s de mon agence et moi meme avons ete au chomage (moi pendant 2 ans alors que je suis diplome bac + 5 en<br /> communication), avons meme parfois ete au RSA... alors le chomage, parfois les radiations, le rsa et la cmu....... nous connaissons tout ceci par coeur ! et honnetement, c'est vrai j'ai un job, mal<br /> paye (je gagnais presques 2 fois plus en ARE !), et je passe mon temps a me faire insulter voir meme cracher a la figure, avec un portefeuille actif de 259 DE et de 53 offres a gerer<br /> hebdomadairement, sans oublier mon temps partiel ! La galere, on la rencontre au quotidien avec les DE et en interne avec des situations qui evoluent en mal quotidiennement... donc stop, raz le bol<br /> de lire des inepties sur les conseiller(e)s Pole emploi qui ont seulement le droit de fermer leur g... car ils ont un emploi !
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J
C'est marrant de voir que tout le monde veut travailler dans l'emploi afin d'éviter la précarité ; on dirait que cette erronée croyance éveille soudainement des vocations. Mais l'industrie de la<br /> recherche d'emploi ne saurait être que le reflet du monde de l'emploi lui-même. Comment pourrait-il en être autrement ? Comment des gens jouissant de la sécurité de l'emploi pourraient aider<br /> d'autres personnes à retrouver des CDDs de 6 mois ? Palsambleu, que ce marché serait inéquitable ! Il faut donc que les conseillers à l'emploi partagent le même statut que ceux qu'ils essaient de<br /> placer, sans quoi la situation serait immorale, et la France prête à devenir une terre improductive, où une majorité de personnes travailleraient dans le business de l'emploi, contre l'activité de<br /> terrain, contre l'économie réelle. J'imagine une France coupée en deux, où 30 millions de conseillers placement en CDI rencontreraient hebdomadairement les 30 autres millions occupés à se dénicher<br /> le boulot le moins précaire disponible. Catastrophe ?
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O
Soupe... beurk !<br /> Cracher ... huuuuuum
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