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La vie de pôle emploi ou la fusion racontée par deux agents anpe et assedic.

Copains d'avant.

Christian Charpy et Jean Bassères, les copains d'école

(promotion "Denis Diderot" de l'ENA)

Diderot.jpg

Le futur directeur de Pôle emploi nommé début décembre

AFP / Le Point  17 novembre 2011

 

L'actuel chef de l'Inspection générale des Finances, Jean Bassères, devrait être officiellement nommé à la tête de Pôle emploi le 2 décembre, selon des administrateurs et des représentants syndicaux du service public de l'emploi.

Le président de Pôle emploi, Dominique-Jean Chertier, a annoncé mercredi aux administrateurs que la candidature du successeur de Christian Charpy, l'actuel directeur général, serait présentée le 2 décembre lors d'un conseil d'administration exceptionnel, a-t-on indiqué jeudi de même source.

Le mandat de Christian Charpy arrive à échéance le 19 décembre et, dès avril, le ministre du Travail Xavier Bertrand avait annoncé son intention de le remplacer, au moment où Pôle emploi va être doté d'une nouvelle feuille de route pour les trois ans à venir.

Jean Bassères, 51 ans, diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, puis élève à l'ENA -- dans la même promotion "Denis Diderot" que Christian Charpy--, a fait toute sa carrière au service de l'Etat. Devenu en 1998 directeur général de la Comptabilité publique, il passe, dix ans plus tard, chef du service de l'Inspection générale des finances.

Auparavant, il a travaillé auprès de différents ministres socialistes (à l'Agriculture puis à la justice avec Henri Nallet, à l'Economie et aux finances, deux mois, avec Michel Sapin) entre 1990 et 1992.

En 2000, le nouveau ministre de l'Economie Laurent Fabius le choisit comme directeur de cabinet. Mais il quitte ses fonctions -- qu'il avait dans un premier temps refusées -- dans les jours qui suivent.

La semaine dernière, des sources syndicales se disaient plutôt favorables à sa nomination. Si le responsable n'a jamais travaillé spécifiquement dans le secteur social, l'IGF a notamment publié en avril une comparaison des services publics de l'emploi français, allemands et britanniques, très critique pour le système français.

Pour sa part, Christian Charpy a passé plus de sept ans dans le secteur de l'emploi, d'abord à l'Agence nationale pour l'emploi puis à Pôle Emploi, né il y a trois ans de la fusion de l'ANPE et des Assedic.

 

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N
Cambacérès : un dispositif quelque peu similaire à ta proposition existe en Bretagne. Il y a quelques années, la région Bretagne a labellisé un certain nombre de structures, dont PE, sous la<br /> dénomination « réseau MFP ». MFP signifiant maison de la formation professionnelle. Ce label suppose différents niveaux d’intervention et d’information auprès des publics que nous gérons.<br /> L’expérience nous démontre qu’il s’agit d’une vaste ânerie, aux effets bien éloignés de l’idéal de départ, à savoir proposer un réseau ou l’info serait délivrées de manière uniforme et cohérente<br /> sur tout le territoire.<br /> Force est de constater que seuls les PE et les Missions Locales sont à même de respecter peu ou prou les préconisations de la Région. Pléthores de structures ont le label mais sont infoutues de<br /> délivrer un socle commun d’info, quand bien même elles ont été formées et sont contrôlées régulièrement. Donc au final, ce sont les mêmes qui bossent, et les même qui profitent d’une labellisation<br /> qui fait juste joli sur leur devanture.
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C
je n'ai jamais parlé de çà pur l'indemnisation
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R
Cambacérès<br /> Tu souhaiterais donc ouvrir totalement les services (indemnisation et placement) actuellement gérés par Pôle Emploi au secteur privé afin que ceux-ci agissent en toute autonomie (y compris agences<br /> d'intérim et assureurs) , comme la loi le permet à présent? par exemple : le futur salarié qui signe un contrat avec 1 employeur choisit son assureur labellisé 'Pôle Emploi' pour couvrir le risque<br /> chômage, en ayant le choix entre par ex Pôle emploi, Adecco, et autres...comme on choisit aujourd'hui son assurance auto? Si c'est bien ça ta proposition, autant dire que ça sent à plein nez le<br /> licenciement massif chez Pôle Emploi, sa mise à mort.. Pôle emploi n'aurait en charge quasiment plus que les usagers au RSA, les DE n'ayant jamais travaillé, ou ayant épuisé leurs droits, ou ayant<br /> démissionné... Gros risque pour qu'une pression énorme soit exercée sur les DE par ces labellisés pour qu'ils acceptent le premier emploi venu.. le nombre de cotisants à ces organismes serait<br /> sûrement massif par rapport aux cotisants à Pôle Emploi, étant donnée l'image soignée dont jouit notre Établissement grâce aux décisions de désorganisation de nos politiciens et Dirigeants, leurs<br /> campagnes de communication mensongères et désastreuses pour nous mettre tout le monde à dos... Quand on veut tuer son chien on l'accuse de la rage...et tout le monde se croit soulagé par sa mort!
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F
Bassères et Charpy= blanc bonnet - bonnet blanc
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C
La crise est ce qu'elle est, profonde, durable, pas éternelle, sujette à embellies, comme à aggravations – face à quoi il faut souplesse et réactivité.<br /> <br /> On ne peut donc guère continuer de s'accommoder de structures lourdes sans remise en cause de niveaux de dépense publique dont nous n'avons plus les moyens perpétuels<br /> <br /> Je voudrais donc relancer auprès de vous une piste que j'ai suggérée il y a bien des années mais qui aura trouvé sa première expérimentation dans un service public en quelque sorte voisin : le<br /> service public de l'orientation.<br /> <br /> Le principe de labellisation adopté permet d'en renforcer les composantes et les moyens de manière souple, variable et appropriée<br /> <br /> Que n'applique- t-on ce même principe au service public de l'emploi, en accordant un label "POLE EMPLOI" aux organismes qui le relaient et le soulagent, sur des bases qualitatives dont l'expertise<br /> indispensable de POLE EMPLOI permettrait l'évaluation régulière.<br /> <br /> Et l'on allégerait ainsi rapidement les coûts structurels excessifs de l’établissement en augmentant progressivement le nombre d'organismes, privés ou non, retenus pour relayer ou renforcer son<br /> action par leurs propres moyens, à travers une labellisation que j'imagine annuelle et renouvelable.
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