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Les annonces de Nicolas Sarkozy pour l'emploi, attendues jeudi, constitueront le point d'orgue de la semaine sociale, alors que la crise financière se prolonge, menaçant de s'étendre au reste de l'économie comme en témoigne l'accélération des plans sociaux.
Nicolas Sarkozy doit détailler jeudi à Rethel (Ardennes) un plan emploi destiné à lutter contre la remontée du chômage provoquée par la crise financière au moment où les prévisions de l'Unedic s'assombrissent (+40.000 chômeurs attendus en 2008).
Une situation tendue par l'annonce de plusieurs plans de réduction d'effectifs ces dernières semaines en raison du ralentissement économique, notamment par le groupe de travail temporaire Adecco (600 postes), le groupe pharmaceutique Sanofi Aventis (900 postes) et le constructeur automobile Renault (4.900 postes en France).
Le plan emploi doit comporter trois volets: poursuite des réformes de structures (formation professionnelle, Pôle emploi), détection des "emplois de demain" (numérique, services à la personne ou emplois verts), et utilisation d'outils existants tels que les contrats de transition professionnelle (CTP) et les contrats aidés.
Selon le Premier ministre François Fillon, les contrats aidés, qui peuvent prendre la forme de subventions à l'embauche et d'exonérations de cotisations, augmenteraient "sans doute un peu" en 2009 pour servir d'"amortisseur" à la crise mais ils ne peuvent "pas être une solution au problème du chômage".