La vie de pôle emploi ou la fusion racontée par deux agents anpe et assedic.
Par La fusion pour les nuls
Devant l'agence OAED d'Athènes, le Pôle emploi grec
20minutes 29 juin 2012
Comme tous les 20 du mois, Panagyotis Petros vient montrer sa carte de chômeur dans la plus grosse agence OAED, le Pôle emploi grec, dans le centre d'Athènes. Il touchera cette fois encore 360 €, mais, dans huit mois, il aura épuisé son année d'indemnisation, la durée maximale actuellement.
Chômage des jeunes record
Panagyotis a 25 ans, il est coiffeur, et comme plus de la moitié des jeunes de 15 à 24 ans (un record dans l'Union européenne) et près du tiers chez les 25-34 ans, il ne trouve pas d'emploi. « Avant, je travaillais en salon de coiffure. Maintenant, je ne travaille que de temps en temps, et c'est non déclaré. Pour un mois plein avec des journées de plus de dix heures, je gagne 400 € », explique-t-il. A 21 ans, Dima, lui, n'a même pas eu l'occasion de travailler, il s'est tout juste formé comme électricien : « Le seul travail que j'aurai sera au noir. J'ai des amis qui veulent partir à l'étranger*, mais moi j'aime mon pays, je veux rester avec ma famille, alors je me débrouillerai comme ça. »
« Même diplômés, les jeunes savent qu'ils ne trouveront aucun emploi ni dans leur domaine, ni dans aucun domaine d'ailleurs, confirme Christina Karakioulafis, sociologue du travail. Jusqu'à récemment, l'Etat était le principal employeur. Désormais, c'est terminé. Le secteur privé, constitué de petites entreprises, licencie. Même certaines grandes entreprises comme Carrefour quittent la Grèce. » Et ça ne va pas s'arranger selon la Confédération générale des travailleurs grecs qui prévoit un taux de chômage de 24 % de la population active en 2012, contre 22 % actuellement
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