La vie de pôle emploi ou la fusion racontée par deux agents anpe et assedic.
Grève des EOS en Ile-de-France
Les psychologues de Pôle emploi manifestent
Le Parisien 4 avril 2012
Les psychologues de Pôle emploi étaient en grève hier à l’appel des syndicats CGT, SNU et SUD. Venus de toute la région parisienne, ils étaient une cinquantaine à manifester devant l’immeuble flambant neuf de l’agence de Cergy, qui a ouvert il y a tout juste une semaine.
Leur mot d’ordre : « Faire respecter notre Code de déontologie.
» Car « dans ces nouveaux locaux, on nous fait travailler dans des open spaces », témoigne, anonymement, l’une des huit psychologues du site de Cergy. Or les entretiens avec les psychologues sont censés être confidentiels. « Notre responsabilité pénale est engagée si ce n’est pas le cas. »
Ils réclament des bureaux fermés pour mener les entretiens
Ils ont donc créé un collectif, écrit au directeur régional et au directeur général de Pôle emploi avant d’envoyer un courrier au président de la République. « Cela ne concerne pas que Cergy. A chaque réhabilitation, on supprime les bureaux fermés au profit des open spaces », ajoute une autre psychologue.
Le 1er avril 2010, ces psychologues, anciennement de l’Afpa (Association nationale pour la formation professionnelle des adultes), ont été intégrés à Pôle emploi dans les équipes d’orientation spécialisées. Ce sont eux qui reçoivent et aiguillent les demandeurs d’emploi à la recherche d’une formation. Une convention a été signée à l’époque, qui leur garantissait notamment d’avoir accès à « des espaces aménagés permettant d’assurer la confidentialité des entretiens d’orientation professionnelle ».
Devant le non-respect de cet engagement « dans la plupart des sites », ils ont décidé de mener des actions. « A Cergy, nous avons les plans des nouveaux locaux depuis deux ans. Nous avons alerté la direction à plusieurs reprises pour leur dire qu’il nous fallait des bureaux fermés, et nous n’avons eu aucune réponse. Résultat, depuis lundi, le jour où nous sommes arrivés dans l’immeuble, nous utilisons des bureaux vides pour l’instant. Mais lorsque nous ne pourrons plus, nous n’hésiterons pas à utiliser notre clause de conscience pour nous mettre en grève. »
Contactée, la direction de Pôle emploi n’a pas donné suite à nos appels.
Le Parisien
Le reportage vidéo de VOnewstv.