Droit de réponse

Droit de réponse de FO personnels publics de Pôle emploi

Bonjour,

Nous constatons que nous sommes, ce jour, cible d'une opération de diffamation de la part du site "la fusion pour les nuls".

Contrairement à ce qu'affirme ce site (totalement nul pour l'occasion), Force Ouvrière s'est au contraire opposée au travail le samedi et dimanche.

La direction, dans le cadre des négociations de la nouvelle ccn, voulait imposer le recours au travail le samedi et dimanche "en cas de nécessité" !  Nous avons imposé à la Direction une formulation qui maintient en fait les choses en l'état, à savoir le travail exceptionnel de certains personnels, les informaticiens par exemple, le samedi ou le dimanche pour des opérations de maintenance ou de basculement informatique, comme cela se fait depuis la création des assedic et de l'ANPE ! C'est pour ces cas là, qui ne sont donc pas des cas nouveaux, que nous avons demandé les majorations d'heures supplémentaires.

Certains organisations syndicales semblent donc prêtes à tout pour salir l'image de Force Ouvrière à l'approche des élections.

Nous vous demandons de publier ce droit de réponse et de le laisser durant plusieurs jours à la une de votre site. Nous vous demandons des excuses publiques.

Régis Dauxois
Délégué syndical central Force Ouvrière Pôle Emploi
Secrétaire Général de FO ex anpe.

Syndicat National CGT-FO  DES PERSONNELS PUBLICS DE POLE EMPLOI
18 rue d'Hauteville 75010 PARIS

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La réponse de Noèle et Paco

A u Secrétaire Général de FO ex-anpe 

A tous les adhérents de FO,

A tous les lecteurs de la fusion pour les nuls,

Bonjour

Le blog "la fusion pour les nuls" n’est pas un site syndical. C’est un lieu d’informations et d’échanges où chacun  peut s’exprimer en toute liberté. La grande diversité des commentaires, en même temps que les dialogues qui s’y nouent,  témoignent de cette ouverture d’esprit. C’est pourquoi nous donnons bien volontiers la parole à nos amis de FO qui se sentent injustement attaqués dans notre précédent article.

Voici notre réponse sur le fond :

La question des heures supplémentaires et celle du travail dominical sont deux sujets sensibles parce qu’ils sont au cœur de l’actualité sociale et politique. La question des heures supplémentaires est en lien direct avec le « travailler plus pour gagner plus », c'est-à-dire une réponse du gouvernement à la faiblesse du pouvoir d’achat. Quant au travail dominical, il procède de la même philosophie.  Dans ces conditions, toute prise de position sur ces questions sensibles au sein de Pôle emploi  entre en résonnance avec le débat général qui traverse toute la société : faut-il se battre pour interdire les heures supplémentaires et partager le travail ou bien réclamer une meilleure rémunération de ces heures supplémentaires ?  Quant au débat sur le travail du week-end à Pôle emploi, il ne réduit pas aux astreintes informatiques, aux salons occasionnels ou même aux heures sup du samedi pour réduire le retard des dossiers en attente d’ indemnisation. Ce qui est en ligne de mire, c’est aussi la volonté tenace de la Direction (bien antérieure à la fusion)visant à l’ouverture permanente de certains sites au public le samedi, notamment dans les zones ou ’‘vitrines’’ commerciales (gare TGV Strasbourg par exemple). C’est pourquoi il nous semble pour le moins maladroit qu’un représentant syndical, dans son intervention préalable le premier jour des négociations, prenne comme axe de bataille une meilleure rémunération des heures supplémentaires le week end .  Charpy a d’ailleurs accepté sans difficulté cette suggestion qui n’était pas dans son projet initial. Cela nous a paru d’autant plus surprenant que la confédération FO , dans le débat qui fait rage aujourd’hui, ne semble pas adopter la même ligne de défense : plutôt fermeture de magasins  que renchérissement des heures supplémentaires.

 Notre article ne visait aucunement à nuire au syndicat FO. C’est un débat d’idées tout à fait intéressant et respectable. Nous ne pensons pas avoir trahi les paroles du camarade de FO, qui nous ont été relatées par plusieurs personnes de confiance, qui n’ont aucune animosité particulière vis-à-vis de Force Ouvrière. Nous récusons donc totalement le terme de diffamation et  ne comprenons pas qu’on puisse nous demander des excuses publiques. Que vaudraient, d’ailleurs, les excuses  d’un site « totalement nul » ?

Nous avons beaucoup de respect pour les militants syndicaux qui se dépensent sans compter pour la défense des agents. Mais ils doivent aussi accepter qu’on puisse ne pas être toujours d’accord avec certaines propositions , qu’elles émanent de n’importe quelle organisation syndicale.

Noèle Obhalkon et Paco Thyzon