Le MEDEF prend la présidence de l'UNEDIC.

07.02.2012 …

Par La fusion pour les nuls

Laurence Parisot impose le patron de la métallurgie à la tête de l'UNEDIC

Jean-François Pilliard devient président de l'Unedic dans un contexte tendu

7 février 2012

Jean-François Pilliard (Medef) a pris mardi la présidence de l'Unédic en remplacement de Gaby Bonnand (CFDT), dans une période particulièrement sensible pour l'assurance chômage en raison du nombre exponentiel de demandeurs d'emploi.

Patricia Ferrand, en charge des dossiers emploi et chômage à la CFDT, a été élue vice-présidente par le Conseil d'administration, a annoncé l'Unédic dans un communiqué, conformément aux règles de présidence tournante tous les deux ans entre patronat et syndicats.

"La CFDT veillera à ce que l'Unédic soit un outil performant pour lutter contre le chômage et aider les demandeurs d'emploi victimes de la crise" notamment les chômeurs de longue durée, a réagi le syndicat dans un communiqué.

M. Pilliard, délégué général de la puissante fédération métallurgique du Medef, est président de la commission protection sociale du Medef.

Il a été préféré au dernier moment à Geoffroy Roux de Bézieux pourtant président de l'Unédic de 2008 à 2010 et vice-président de l'organisme depuis.

Officiellement M. Roux de Bézieux, PDG de Virgin Mobile, est parti se consacrer à son entreprise face à l'offensive de Free Mobile.

Mais, selon des sources proches du dossier, Laurence Parisot, patronne du Medef, préférait M. Pilliard, pour disposer autour d'elle d'une équipe de négociateurs resserrée dans un contexte économique chahuté et face aux échéances politiques.

Le nouveau président de l'Unédic a su rétablir la confiance du Medef envers l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), après l'affaire des retraits suspects des caisses de la fédération métallurgique.

Il a par ailleurs mené pour le patronat les lourdes négociations sur les retraites complémentaires et la formation professionnelle.

Les administrateurs ont aussi validé mardi le plan de financement de l'Unédic pour 2012, sur la base d'une prévision de croissance nulle et d'une hausse prévisible de 214.200 demandeurs d'emploi.

La dette de l'assurance chômage devrait nettement se creuser à 15,4 milliards d'euros, contre 11 milliards en 2011.

Pour se financer l'Unédic prévoit d'émettre environ 7 milliards d'euros d'obligations nouvelles, garanties par l'Etat. En janvier, l'agence de notation Standard & Poor's avait dégradé la note de l'organisme à AA+, dans la foulée de la dégradation de la France.

En 2011, plus de 150.000 personnes sont venues grossir les rangs de Pôle Emploi, la France recensant désormais plus de 2,8 millions de demandeurs d'emploi, un niveau inégalé depuis 12 ans.

L'Unédic n'est pas financée directement par l'Etat mais par les salariés et les employeurs, qui cotisent pour l'assurance chômage. Si la masse salariale diminue face à la hausse du chômage, les recettes de l'Unédic baissent donc également.

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Michel ABHERVE

09/02/2012 23:38

Sur ce sujet Le MEDEF commence à mettre en place la stratégie d’opposition à François Hollande, Président de la République : première marche à l’UNEDIC http://alternatives-economiques.fr/blogs/abherve/2012/02/09/le-medef-commence-a-mettre-en-place-la-strategie-dopposition-a-francois-hollande-president-de-la-republique-premiere-marche-a-lunedic/ avec en commentaire un dialogue avec Gaby Bonnand

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Amidujour

09/02/2012 10:02

@CAMBACERES et @Baghera : Je travaille en fonction support en DR et effectivement, on a une bonne marge pour "redéployer" les effectifs. Dans ma DR, nous sommes à peu près dans les clous. Nous perdrons quelques collègues qui partent naturellement à la retraite et qui ne seront pas remplacés. La bascule des 1 000 ETP agents + 500 ETP cadres sera très facilement atteinte. La pyramide d'âge facilitera les choses. Et après, tout dépend ce qu'on appelle "Réseau". Si la DSO fait partie du réseau, il suffira de gonfler ses effectifs pour rentrer dans les clous.

sans nom

08/02/2012 21:11

Concernant la NAO ai pas vu passer d'infos mais d'après moi à part 0 et la tête à toto je vois pas ce que nous allons pouvoir obtenir ! Je suppose même qu'ils (la DG) vont nous demander de dire merci d'avoir un travail et que même si on devient pénible, ce n'est plus sur 14.58 mois que nous serons payés mais 12 ! enfin quoi c'est la crise.

08/02/2012 21:01

Avez vous des news pour la Nao?

Rosecelavi

08/02/2012 18:55

Coucou le métallo... C'est compétitivité équitable qui est écrit dans le dos de la dame qui préfère l'amour précaire à l'amour qui dure. L'équité étant dans le contrat-compétitivité-emploi qu'ils veulent faire signer entreprise par entreprise quand ça leur chante afin de mieux péter la loi, le code du travail, les conventions collective. Ce qui prévaudra sera le contrat local, celui que le syndicat de l'entreprise "machinchose" aura signé dos au mur parce qu'on lui aura dit c'est ça ou la délocalisation : les heures sup, la réduction du salaire... et si le salarié n'est pas content, il sera démissionnaire..