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La vie de pôle emploi ou la fusion racontée par deux agents anpe et assedic.

Le projet fou de Alain Joyandet.

Le rapport Joyandet préconise de regrouper au sein d'un GIP les 11000 salariés des Missions Locales et 9000 agents de Pôle emploi dédiés à l'accompagnement et à l'indemnisation des jeunes demandeurs d'emploi

Rapport-Joyandet.jpg

 

 

Extrait du rapport présenté par Alain Joyandet (député de Haute Saône et ancien ministre) au Président de la République le 12 janvier 2012

 

 

"Créer un pôle « Avenir jeunes » : une structure et un référent uniques".


Le pôle


Assurer un accompagnement continu de chaque jeune par un seul référent en constituant dans un premier temps un réseau des structures en charge des jeunes (Education nationale, Missions locales, Pôle Emploi, etc.) à l’image de celle mise en place dans le cadre du Service public de l’orientation (SPO). Chaque structure s’engagerait à partir d’un cahier des charges précis à fournir une offre de service spécifique à mutualiser et à partager les outils (carte compétences, outils de prescription de formations…)
La démarche a une vocation universelle : elle vise aussi bien les jeunes en échec scolaire ou social, les jeunes demandeurs d’emploi et les jeunes avant la demande d’emploi. Le réseau constitue l’équivalent d’une agence spécifique dédiée à la jeunesse.
Dans un deuxième temps, le pôle « Avenir jeunes » pourrait prendre la forme d’un
Groupement d’intérêt public respectant ainsi les statuts des différents intervenants et réduisant par ailleurs le délai de mise en oeuvre juridique.
En attendant, la constitution du réseau demandera probablement des frais liés au fonctionnement collectif (rencontres, extranet, liaisons informatiques sur les outils,
etc ..), qui pourront être négociés dans les diverses conventions avec les partenaires
publics. L’idéal serait que toutes ces structures dépendent du même ministère, comme le
rapporteur l’appelle de ses voeux.
Par la suite, la structure « Avenir jeunes » pourrait être composée à effectifs constants par le rapprochement, principalement, des 11 000 salariés des missions locales et de 9 000 salariés de Pôle Emploi, correspondant au pourcentage des demandeurs d’emploi de moins de 25 ans par rapport à l’effectif total de Pôle Emploi.
L’économie de gestion attendue provient de l’existence d’un dossier unique et d’un fichier
unique par jeune. L’efficacité vient de la bonne liaison des acteurs, de leur réactivité et de la
complémentarité de leurs outils. Il convient donc d’établir un pilotage régional et un pilotage
territorial, la proximité territoriale étant un atout pour suivre dans la durée les différentes
typologies de jeunes.
Les principales compétences d’ « Avenir jeunes » seront le repérage et prévention de l’échec scolaire et professionnel, l’orientation et l’animation de réseaux et de banques de stages, l’accompagnement et le parrainage, l’accompagnement et l’indemnisation des demandeurs d’emploi.

 

Le rapport Joyandet (texte intégral)

 

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Z
Oh Christine ? Tu es patronne ? Ou salariée soudoyée par le patronat ?
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C
Tout à fait d'accord avec Franck.<br /> <br /> "Posons nous une question importante.<br /> <br /> Ces jeunes sortent du système scolaire et/ou universitaire et ne sont pas immédiatement employable sur le marché de l'emploi.<br /> <br /> Il est peut être là le vrai problème. Le système éducatif est trop généraliste et pas assez centré sur le travail en entreprise."<br /> <br /> J'ajouterais qu'il y a avant tout un problème de comportement, de savoir être, rédibitoire dans la cadre d'un contrat de travail.
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A
Franck se laisse intoxiquer par la propagande gouvernementale, comme d'habitude, et ne va pas assez plonger son nez dans les différentes études du CEREQ. Les entreprises prétendent qu'elles veulent<br /> prendre des jeunes en contrats d'apprentissage, mais ce n'est pas du tout pour prendre des jeunes de faible niveau de scolarité. Non, c'est pour prendre des jeunes de niveau BTS ou licence<br /> professionnelle ! Pour les autres, les entreprises préfèrent les laisser sur les bancs de l'école, (elles renâclent même à les prendre en stage)... ou au chômage. Quant aux fameux "décrocheurs",<br /> elles n'en veulent pas. Et du coup, du fait de cette sélectivité des entreprises, dans la plupart des région, les CFA ont plus de places disponibles qu'il ne se signe de contrats d'apprentissage.
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V
tiens personne n'a écrit sur ce sinistre personnage qui est celui qui à pris des Jet privé au frais des citpyens (120000 euros)pour un aller et retour ,aux antilles ,ici on l'a batisé, le "fou<br /> volant" et dire qu'il va quitter son poste de Maire de Vesoul par contre on ne sais pas s'il se reprèsente, ou non en juin pour ,etre député aller un bon coup de pied au cult de tous ces guignoles<br /> payés par la république et qui se sont enrichi à nos dépends
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F
Posons nous une question importante.<br /> Ces jeunes sortent du système scolaire et/ou universitaire et ne sont pas immédiatement employable sur le marché de l'emploi.<br /> Il est peut être là le vrai problème. Le système éducatif est trop généraliste et pas assez centré sur le travail en entreprise.
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