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La vie de pôle emploi ou la fusion racontée par deux agents anpe et assedic.

Le schéma d'implantation des agences Pôle emploi en question.

Les agences Pôle emploi se retirent des centres-ville

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Les chômeurs de plus en plus loin de l’emploi

Libération  20 février 2012

 

Avec trente agences Pôle Emploi, la région Centre est a priori bien pourvue. Mais, au lieu d’investir les centres-ville, certaines vont éclore au beau milieu de zones industrielles. Résultat : les demandeurs d’emploi voient exploser leur temps de parcours domicile-agence. «Ces constructions dans des zones mal desservies par les transports en commun ne font que répondre à une politique du coût, sans se soucier des usagers», dénonce Philippe Sabater, du syndicat SNU-Pôle Emploi-FSU. Pourtant, la convention nationale pluriannuelle signée en 2009 entre l’Etat, l’Unédic et Pôle Emploi avait fixé un objectif clair : «80% des demandeurs d’emploi doivent pouvoir accéder en moins de trente minutes par des moyens de transports usuels» à une agence. Mais «la croissance du nombre de demandeurs d’emploi pose des problèmes d’accueil. Nous ne pouvons pas pousser les murs», explique la communication du groupe.

En décembre, une agence a ainsi vu le jour dans la zone industrielle d’Ingré (Loiret), une commune située dans l’agglomération orléanaise. Les usagers, qui pouvaient jusqu’alors atteindre facilement leur «unité polyvalente» grâce au tramway, doivent désormais jongler avec le tram, un bus et une navette aux horaires incertains. «Un certain nombre de demandeurs d’emploi ont un véhicule et nous sommes ici à proximité des entreprises», justifie Christophe Sulpice, directeur Pôle Emploi pour le Loiret. Avant de reconnaître que les rendez-vous du matin avec les demandeurs sont calés tard, pour éviter de prévisibles retards. «Ce que veulent les usagers, c’est un service public de proximité», s’agace Philippe Sabater.

De l’autre côté du guichet, la décision semble tout aussi incompréhensible. «Nous avons quitté l’agence de centre-ville sans consultation, regrette un agent. Je double mon temps de transport et je dois prendre mon véhicule pour aller travailler. Sur un plan économique et environnemental, je ne saisis pas la logique.» Un comité central d’entreprise doit se tenir aujourd’hui à Paris sur la question des implantations de nouvelles agences Pôle Emploi.

 

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Sur le même sujet: Besançon: l'agence Pôle emploi du centre-ville va fermer ses portes  


 

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P
Y'a pas que des centres-villes que Pôle-Emploi se retire :<br /> <br /> À la suite d'un appel d'offres, Pôle Emploi Bretagne a retenu une entreprise de Montpellier, pour sous-traîter certains accompagnements et formations destinés aux demandeurs d'emploi au lieu du<br /> groupement d'acteurs locaux, comme cela avait été le cas au cours des années précédentes.<br /> <br /> Avoir retenu quelqu'un qui n'a pas de bureau en Bretagne paraît déjà aberrant. Plus on nous parle de territoires, moins on en tient compte.<br /> <br /> Ce qui devient comique, c'est quand l'entreprise retenue propose de sous-sous-traîter aux membres du groupement breton. Ces derniers se sont donné le mot pour refuser, ce qu'on peut aisément<br /> comprendre.<br /> <br /> Du coup, l'entreprise retenue publie des offres d'emploi sur le site de Pôle Emploi pour recruter des intervenants annonçant un salaire de 25€/h, en Bretagne.<br /> Ce qui devient scandaleux, c'est qu'on répond à un chômeur ayant postulé à l'offre d'emploi : « votre candidature étant retenue, déclarez-vous autoentrepreneur, car ainsi il y a moins de charges<br /> (sic). Vous percevrez 70 € pour chaque 3 heures de face à face ».<br /> <br /> http://www.miroirsocial.com/actualite/pourquoi-ne-pas-faire-suivre-des-chomeurs-par-des-autoentrepreneurs
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M
Oui, les dépenses somptuaires de l'Unédic d'avant la fusion (siège des assédics, des salariés ultra bien payés et parfois des salaires non mérités...des OS traitées en reines, des locaux<br /> magnifiques...enfin, c'est fini tout ça !
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B
C'est de la mauvaise foi se referer à un référentiel immobilier voir à une directive REPERE me donne envie de vomir en ce moment des cabinets d'architectes se font des choux gras sur le dos des<br /> cotisations des chomeurs la DG Pole emploi et surtout le Conseil d'Administration de A'UNEDIC devrait mettre les holà sur toutes ces gabegies immobilières si non les chiffres de 14 Milliards de<br /> déficit ne sont pas prets d'etre à la baisse .....
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C
Le déroulement de cette fusion , et ses prolongements immobiliers actuels, me remettent régulièrement en mémoire ce vieux principe appris de mes cours d'économie sur le bimétallisme :<br /> <br /> "la mauvaise monnaie chasse l'autre"
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C
"la croissance du nombre de demandeurs d’emploi pose des problèmes d’accueil".<br /> Ce n'est pas la croissance du nombre de demandeurs d'emploi qui amène les sites à grossir. C'est le regroupement des agences (REPÈRE)qui implique de trouver des locaux plus vastes. Compte-tenu de<br /> la pression immobilière dans les centres villes, les sites s'implantent dans les périphéries.
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