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La vie de pôle emploi ou la fusion racontée par deux agents anpe et assedic.

Pôle emploi: Difficiles négociations sur l'aménagement du temps de travail.

OATT dans les régions: l'heure des choix

temps-de-travail 

 

 

Dans chaque région et établissement de Pôle emploi, les syndicats représentatifs ont été invités à négocier un accord régional OATT. C’est aujourd’hui l’heure des choix : chaque organisation syndicale devra se prononcer. Mais cette procédure est moins simple qu’il n’y paraît, et de nombreux internautes nous sollicitent pour tenter d’y voir plus clair.

  

   Il convient tout d'abord de bien distinguer deux choses : la signature (ou non) de l’accord OATT et l’avis recueilli auprès des instances représentatives du personnel (IRP), c'est-à-dire le CHSCT et le CE. Cette distinction est essentielle à comprendre, car une même organisation syndicale peut très bien voter contre, par exemple au CHSCT (au regard des conditions de travail), et apporter malgré tout sa signature à l’accord régional qu’elle estime meilleur que l’accord national.

 

Au niveau des signatures, c’est déjà pas simple …

L’accord doit recevoir la signature de une ou plusieurs OS représentant au total plus de 30% des voix aux dernières élections professionnelles. Dans ce cas, les OS non signataires peuvent faire valoir leur « droit d’opposition », qui devient efficace si les voix recueillies représentent plus de 50%  du personnel. Si l’accord régional n’est pas signé, c’est l’accord national OATT qui s’applique.

Au niveau des recueils d’avis dans les IRP, ça se complique encore …

En effet, en plus de la consultation sur le projet d’accord régional, le Code du Travail  impose à tout employeur de consulter les IRP sur la mise en place d’horaires individualisés. C’est pourquoi dans la plupart des régions ont eu lieu 2 ou 3 votes au CHSCT et 2 ou 3 votes au CE. Le premier vote porte sur le projet d’accord (la totalité des articles). Le second vote porte sur la mise en place d’horaires individualisés tels que prévus dans l’accord régional. Le troisième vote porte la mise en place d’horaires variables individualisés tels que prévus dans l’accord national (dans le cas où l’accord régional n’est pas adopté). L’avis du CHSCT est consultatif, tandis que l’avis du CE est ‘‘bloquant’’ sur la question de la variabilité des horaires. On dit que le CE a un « droit de veto » sur cette question particulière.

C’est ce qui s’est passé vendredi en Ile de France : le CE a adopté un avis négatif sur la variabilité des horaires, y compris sur l’accord national. En toute logique, tous les sites Pôle emploi de la région IDF (en dehors de la DG qui est un établissement propre) devraient passer en horaire fixe à partir du 1er février, avec fermeture au public le midi. On imagine que devant un tel bouleversement de l’organisation du travail et du service aux usagers, la Direction sera contrainte de ré-ouvrir une nouvelle séance de négociation.

 

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R
<br /> FUTILITÉ DE L'EMPLOI<br /> <br /> N'ayant jamais été trituré par le moindre désir de promotion sociale, de "liberté financière", d'épanouissement professionnel, j'ai vécu jusque vers trente ans chez mes parents.<br /> <br /> Ce furent les années les plus heureuses de mon existence. Parfaitement désargenté, durant cette longue période je n'ai à aucun moment rêvé de toucher un salaire, bien au contraire.<br /> <br /> La perspective de l'indépendance matérielle ne m'a jamais séduit, c'est la raison pour laquelle de toute ma vie je n'ai émis la moindre revendication au travail rémunéré. L'accès aux biens<br /> matériels (voiture, garage pour la loger, canapés, parasols, piscine, portail électrique, vacances, chaudière, véranda, skis, caravane, bateau, etc.) que depuis tout temps j'estime superflus a<br /> toujours été pour moi une forme d'esclavage à des causes futiles.<br /> <br /> Un peu d'argent de poche pour mes amusements de Peter Pan m'a largement suffit. Pourquoi exiger de l'existence plus de confort et de rêves que je n'en avais déjà avec mon lit, mon bureau et ma<br /> machine à écrire dans la vaste bibliothèque paternelle où s'entassaient de vieux ouvrages, plus de jouissances que celles, gratuites, saines et immédiatement accessibles que me procuraient les<br /> éléments, les saisons, les choses simples du quotidien, plus de trésors alimentaires que ceux que mes parents récupéraient dans les poubelles des magasins alentours ?<br /> <br /> Je circulais aussi bien que n'importe qui en pratiquant l'auto-stop. Je suis allé ainsi visiter toutes les régions de France et une dizaine de pays d'Europe. Mes déplacements locaux s'effectuaient<br /> par ce même moyen. J'étais comme un propriétaire de véhicule, les inconvénients de la propriété en moins.<br /> <br /> Aussi je ne comprends pas que des jeunes sans travail -mais non sans sécurité alimentaire et matérielle de base- ne se satisfassent pas de leur sort, stérilement turlupinés par des rêves de<br /> possession de véhicule, de vacances au soleil, d'achat de maison... Je peux comprendre que l'on exige un travail quand on est dans une situation réellement critique, mais lorsque l'on a accès avec<br /> certitude à des ressources minimales, je considère comme une hérésie, un luxe honteux et surtout un comportement anti-civique inspiré par du pur égoïsme le fait de réclamer du travail, donc un<br /> salaire, alors que tant d'autres jeunes loin d'être dans une situation aussi chanceuse en ont légitimement plus besoin que soi-même !<br /> <br /> J'estime que dans un contexte socio-professionnel difficile où il y a tant de chômage, la moindre des choses pour un jeune ayant accès d'emblée au minimum vital sans avoir l'impérieuse obligation<br /> de gagner un salaire, c'est de se contenter de ce qu'il a et de laisser la place aux autres, pères de famille ou chômeurs sans ressource, qui ont vraiment la nécessité de travailler.<br /> <br /> Cela ne l'empêche nullement de vivre, AU CONTRAIRE !<br /> <br /> Un jeune sans travail mais néanmoins en pleine sécurité matérielle -ce qui fut mon cas- devrait remercier le sort et en profiter pour occuper ses jours à des choses plus passionnantes que la<br /> recherche d'un emploi. Ne pas devoir travailler pour financer l'achat d'une voiture, d'une maison, d'un salon, d'une cuisine, etc. est une chance. Persuadés pourtant que leur salut ne peut passer<br /> que par l'accumulation de biens matériels futiles et grotesques ainsi que par le mimétisme social basé sur le modèle dominant, cette jeunesse sans emploi ira grossir les statistiques du chômage en<br /> réclamant à la société un dû dont elle n'a fondamentalement pas besoin.<br /> <br /> Désirer travailler pour pouvoir se faire construire une maison quand on a déjà un toit au-dessus de sa tête, pour se nourrir tandis que la providence Poubelle pourvoit en partie aux mets et<br /> desserts ou bien pour posséder une voiture alors qu'on peut effectuer gratuitement de courtes et longues distances avec les véhicules des autres, cela reste du secondaire, du superficiel, de<br /> l'amusement que l'on prend à tort pour des choses sérieuses.<br /> <br /> On me rétorquera qu'un jeune qui a envie d'une vie de couple et de fonder un foyer doit s'émanciper de la proximité et de la dépendance parentales... Faux ! Jusqu'au début du siècle dernier en<br /> France des familles étendues se sont constituées au sein d'un même foyer, et aujourd'hui encore la chose est courante dans les pays où la mentalité est patriarcale et le sens de la famille reste<br /> fortement ancré. Et cela fonctionne parfaitement. Moi-même pendant des années je suis demeuré sous le toit parental sans argent, heureux entre le contenu de mes chères poubelles, les hôtes<br /> poussiéreux des étagères de la bibliothèque et les regards certes étonnés mais bien réels d'une compagne qui, de son côté adoptait sans problème le système opposé au mien.<br /> <br /> Malheureusement dans notre société vulgaire basée essentiellement sur les satisfactions matérielles, les autres bienfaits que nous offrent généreusement le sort, la nature ou même l'âge ne sont pas<br /> universellement appréciées. Tout n'est question que "d'intelligence de la situation", de maturité de l'esprit, d'indépendance de pensée.<br /> <br /> Avec mon parcours exemplaire hors circuit du marché du travail, étant totalement détaché des inconsistances sociales, insensible aux inepties matérielles mais réceptif aux beautés simples et<br /> naturelles de la vie, je suis l'illustration la plus flagrante de la validité du modèle izarrien, donc de la justesse et de la pertinence de ces présents propos.<br /> <br /> Raphaël Zacharie de IZARRA<br /> <br /> P.S.<br /> <br /> Je devance les éventuelles remarques des contradicteurs en précisant qu'il n'y a aucune honte à être chez ses parents jusque trente ans et même plus. La honte c'est de se croire inutile ou de se<br /> sous-estimer sous prétexte que l'on ne travaille pas aux yeux de la société. Un homme n'est pas une machine, pas un robot. Il n'est pas sur Terre pour être utile à un système économique mais pour<br /> vivre, gratuitement.<br /> <br /> Je suis chanceux il est vrai et c'est exactement ce que je dis dans mon texte. Je ne suis pas le seul à avoir cette chance que certains considèrent malheureusement comme une malchance. Ils ont<br /> autant de chance que moi mais se croient défavorisés par le sort et, influencés par le discours extérieur et les séductions superflues du monde du travail, exigent d'avoir un emploi alors qu'ils<br /> pourraient avantageusement s'en passer ! A cause de cette influence de la société de consommation et de la reconnaissance par le travail rémunéré érigé en véritable religion, certains ont tout pour<br /> eux et croient pourtant avoir tout contre eux. Chercher un travail est à mes yeux une déchéance quand on peut vivre sans attaches matérielles excessives sur les bases de revenus minimums.<br /> <br /> J'ajoute que moi je travaille, sauf que mon travail n'est pas reconnu sous prétexte qu'il ne me rapporte aucun argent.<br /> <br /> Dès qu'une activité ne rapporte pas d'argent, en règle générale elle est dévalorisée par la société. Pourtant il existe des paresseux salariés et des travailleurs courageux non rémunérés.<br /> <br /> Sachez pour finir que je déteste la paresse, le laisser-aller, la vie de parasite. En aucun cas je n'ai fait la promotion de la paresse. J'ai fait juste fait l'éloge de la liberté de pensée et<br /> d'activité.<br /> <br /> Raphaël Zacharie de IZARRA<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Bonjour Sophie (post 202),<br /> <br /> Je comprends parfaitement ta colère. Seul le SNU a signé l'accord régional et du coup il ne s'applique pas car ils ne sont pas majoritaire<br /> Nous nous orientons en Picardie vers les horaires fixes, par le fait de personnes qui jouent avec la vie des autres, à se demander s'ils connaissent la réalité de nos vies en agence et<br /> l'organisation que cela nous oblige à mettre en place avec nos enfants !<br /> Bon courage à nous tous.<br /> <br /> <br />
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S
<br /> Juste un post pour dire MERCI. Merci aux syndicats picards d'avoir décidé de jouer au poker avec le sort de tous.Merci de m'obliger à trouver une solution de dernière minute pour mes 3 enfants que<br /> j'élève seule. Dans l'attente du futur CE le 27/01, je ne sais pas encore ce que je vais faire de mes enfants à compter de début février. Je rappelle aux personnes qui vivent dans la vraie vie que<br /> l'on inscrit ses enfants en périscolaire + cantine pour une année scolaire, qu'il est très difficile de changer les inscriptions pour 3 enfants quelques jours avant la date fatidique. je vous passe<br /> l'augmentation de ma facture de garderie. Alors un grand merci à mes collègues des syndicats que je n'ai pas vu sur les sites et qui n'ont pas su nous expliquer pourquoi cette position. Merci<br /> d'être là à compter du 01/02 pour m'aider au quotidien.<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Communiqué du SNU/ CFDT / CFTC / SUD / CGT<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Depuis le 14 janvier, vous aviez toute latitude pour nous faire des propositions, ce que vous avez refusé jusqu'à vendredi 21 à 17h38.<br /> <br /> <br /> <br /> La seule proposition est une rencontre mardi et mercredi. L'unique possibilité de négocier dans un laps de temps raisonnable et de respecter les délais légaux des convocations du CHSCT et du CE est<br /> de ne pas rester bloqué sur la date du 01/02/2011.<br /> <br /> <br /> <br /> En conséquence, nous vous demandons, comme nous l'avons fait auprès de la Direction Générale, d'établir un avenant à l'accord national qui repoussera la date butoir du 01/02/2011 pour l'application<br /> de l'OATT en IDF.<br /> <br /> <br /> bref, si notre bienveillant et magnifique dra ne veut pas repousser la date du 01/02/2011, les os n'iront pas. Et connaissant le sens aigue de la communication de notre honorable dra, il saura bien<br /> faire porter la responsabilité sur les syndicats caca.<br /> <br /> <br />
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P
<br /> en idf, enfin, notre dr a réouvert les négo(tiens tiens, lui qui ne voulait pas en entendre parler!des nego demandées et re demandées par les syndicats (hors cgc/unsa) le 14/01!). Ca commence<br /> demain. reste à voir sur quoi il va lâcher...<br /> <br /> <br />
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