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HELIUM 4

La revue mensuelle de la fusion pour les nuls


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N°1- Nov 2011

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N°2 Déc 2011

H2

 

N°3 Jan/Fev 2012

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15 mai 2010 6 15 /05 /mai /2010 10:25

 

supprimerSelon Les Echos, l'objectif du gouvernement serait la diminution de 1,5% par an des effectifs de Pôle emploi 

 

Matignon veut réaliser 6 milliards d'économies sur les dépenses d'intervention de l'Etat

 

Les Echos  12/05/10

 

François Fillon a signé hier la lettre de cadrage de la loi de programmation budgétaire 2011-2013. Elle fixe un objectif de réduction de 10 % des dépenses d'intervention de l'Etat en trois ans. Le Premier ministre fustige un « PS absolument inguérissable ».

Ils avaient été prévenus jeudi dernier à Matignon, les ministres ont désormais sur leur bureau une feuille de route budgétaire particulièrement restrictive. Signée hier par François Fillon, la lettre de cadrage de la loi de programmation 2011-2013 comporte comme annoncé un strict encadrement des dépenses de l'Etat : l'augmentation sera limitée à l'inflation pendant trois ans (« zéro volume »), mais, « compte tenu de la dynamique inéluctable de la charge de la dette et des dépenses de pensions, cet objectif se traduira, dès 2011, globalement par une stabilisation en valeur de l'ensemble des autres dépenses de l'Etat. Certaines missions verront donc nécessairement leurs crédits diminuer en euros courants », indique le courrier que « Les Echos » se sont procuré. Pour y parvenir sont confirmés le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite ainsi que la diminution de 1,5 % par an des effectifs des opérateurs (Météo France, CNRS, Pôle emploi, etc.). Le Premier ministre demande aussi à l'Etat comme aux opérateurs de réduire de 5 % dès 2011 les dépenses de fonctionnement courantes (10 % d'ici à 2013).

« L'ampleur du redressement budgétaire exige en outre que les dépenses d'intervention de l'Etat soient systématiquement réexaminées […]. Pour l'ensemble des dispositifs d'intervention, notre objectif doit être de réaliser le même effort que sur les dépenses de fonctionnement, soit une baisse en valeur de 10 % », indique le courrier. Le champ de dépenses visé représente cette fois plus de 60 milliards d'euros (contre moins de 10 milliards pour le fonctionnement courant). L'objectif d'économies sur trois ans dépasse donc 6 milliards. Il n'est pas chiffré pour 2011.

Un vrai défi

Les budgets d'intervention de l'Etat sont constitués pour moitié de dépenses dites de « guichet » - allocation adulte handicapée (AAH), revenu de solidarité active (RSA), aides au logement (APL), bourses, exonérations de charges sociales ciblées, etc. -, et pour une autre moitié de subventions sectorielles : transports, emploi (contrats aidés), solidarité, ville et logement (aides à la pierre), culture, etc. Réduire cette dépense de 10 % constitue un vrai défi, car elles ont tendance « naturellement » à augmenter. « Les dispositifs qui relèvent de règles d'indexation automatique ou de droits acquis [dépenses de guichet, NDLR] devront voir leurs dépenses contenues par des réformes spécifiques », indique la lettre.

« L'objectif de 10 % est très ambitieux mais il s'agit de bien faire comprendre aux membres du gouvernement qu'ils ne doivent pas demander des hausses de budget totalement irréalisables dans les prochaines semaines », relève une source gouvernementale, qui ajoute : « Il y a déjà eu des économies importantes sur les dépenses d'intervention précédemment, comme avec la réforme du 1 % logement. Ce sont des choses que l'on peut réaliser. » Autre exemple : la non-reconduction de l'exonération de charges sur les embauches dans les TPE. Il n'empêche, cela ne sera pas simple, surtout si le marché de l'emploi ne redécolle pas rapidement. « Je compte sur votre mobilisation personnelle », indique François Fillon à ses ministres. Bruno Le Maire (Agriculture) a admis ce week-end qu'il devrait renoncer à certaines aides qu'il avait prévu de verser.

« On va continuer par ce plan de rigueur à réduire les dépenses sociales, alors qu'il faudrait les booster pour relancer la consommation », a réagi hier la première secrétaire du PS, Martine Aubry, après un rendez-vous avec François Fillon. Ce qui a fait sortir le Premier ministre de ses gonds à l'Assemblée : « Alors que le monde a les yeux rivés sur la zone euro, Martine Aubry préconise une nouvelle politique d'emploi jeunes et veut distribuer 200 euros à 16 millions de ménages ! Le PS est absolument inguérissable. »

ETIENNE LEFEBVRE, Les Echos

 

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14 mai 2010 5 14 /05 /mai /2010 16:36

 

 

abherveVisitez le site de Michel Abhervé

 

Michel Abhervé est sans doute un des observateurs les plus attentifs sur ce qui se passe au Pôle emploi. Vous trouverez sur son site de nombreux articles très argumentés sur le Pôle et plus largement sur le monde de l'insertion professionnelle.

 

 Parmi les dernières parutions, nous vous conseillons particulièrement deux articles:

 

1. Pôle emploi: malgré cent millions de surcoût salarial, une absence de confiance ---} link 

 

A notre avis, une analyse assez convaincante sur l'application du droit d'option. A l'exception de la dernière phrase: car nous n'avont pas le sentiment que de le DGARH actuel soit sur un siège éjectable. 

 

2. Les organismes privés ne devraient plus participer au service public de l'emploi ---} link

 

Un regard acéré sur un amendement législatif qui prévoit l’ouverture complète de la fonction de placement des demandeurs d’emploi au marché, sans les “gardes-fous” mis en place précédemment.

 

L'article de Michel Abhervé sur le droit d'option a déjà fait l'objet d'une polémique dans les commentaires de la fusion pour les nuls (N° 56, 66, 67: Jojo, Pale emploi et Michel A. link ), et c'est tant mieux ! Une des fonctions de notre blog est d'alimenter le débat d'idées (pour autant que chacun écoute et respecte les idées des autres).

 

 

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14 mai 2010 5 14 /05 /mai /2010 01:05

racistesNon au racisme dans les locaux de Pôle emploi

 

Reims / Elle avait insulté un conseiller noir. La « cliente » de Pôle emploi condamnée

 

L'Union  12/05/10

 

Hier, le tribunal correctionnel a condamné à quinze jours de prison avec sursis une mère de famille de 36 ans pour avoir proféré des insultes à caractère raciste envers un conseiller - noir - du Pôle emploi de Reims. Le 23 décembre 2009, Flore G., native de Guyane mais installée depuis de nombreuses années à Reims, se rend dans les locaux du Pôle emploi. La dame souhaite changer d'orientation professionnelle et demande donc d'abord à rencontrer un psychologue. A l'accueil, un conseiller - un homme noir - lui répond qu'aucun spécialiste n'est disponible.

 

La condamnation affichée

 

La « cliente » demande alors à parler à un conseiller. « Je suis conseiller », lui a alors répondu le fonctionnaire. « Ce n'est pas écrit sur votre front », a lancé la mère de famille, en présence de ses enfants. Le ton est alors monté, les injures d'une rare violence ont commencé à pleuvoir en présence de quatre témoins interloqués. Elle a d'abord rappelé qu'elle était française, qu'elle était « chez elle » et que donc elle avait « tous les droits ». Des propos qui ont rapidement pris un caractère raciste : « Retournez dans votre Afrique de m… » Sur sa lancée, elle a alors ajouté : « Sale noir, sale macaque. » Le 25 février, lors de son procès, Me Ammoura avait expliqué que sa cliente avait mal pris une remarque du conseiller, mais qu'elle avait regretté ses propos lors de son audition. Le substitut du procureur n'avait pas hésité à qualifier de « délire raciste » les insultes de la prévenue requérant une peine de prison avec sursis et l'affichage de la décision dans les locaux de Pôle emploi. Le tribunal a suivi la représentante du parquet, car outre les quinze jours de sursis la condamnant, il a demandé l'affichage de la condamnation durant deux mois.

 

C.L.

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13 mai 2010 4 13 /05 /mai /2010 11:06

 

call-center-copie-1.jpgLes collectifs de chômeurs envahissent le "call-center 39 49" de Noisy-Le-Grand

 

Grève des chômeurs: Pôle emploi envahi

 

Le Figaro   12/05/10

 

Plusieurs collectifs de chômeurs et précaires ont occupé et fait fermer aujourd'hui la plate-forme téléphonique régionale de Pôle emploi à Noisy-le-Grand, en Seine-et-Marne, chargée de l'inscription des chômeurs à distance en Ile-de-France, selon une source syndicale et la direction.

Signe d'une exaspération croissante, pour la première fois depuis le début de la crise, ces collectifs ont lancé une "grève des chômeurs" et multiplient depuis le 3 mai les actions de protestation et intrusions symboliques, comme en 1997-98. Aujourd'hui, une trentaine de manifestants ont pénétré sur la plateforme téléphonique de Noisy-le Grand vers midi et en sont ressortis trois heures plus tard, après avoir discuté avec le personnel et déposé une liste de questions et de doléances auprès de la direction régionale.

"Machine kafkaïenne"

Les occupants protestent notamment contre l'utilisation de la plateforme depuis début 2009, qualifiée de "machine kafkaïenne", car elle oblige les demandeurs d'emploi à avoir leur premier contact avec le service public de l'emploi par téléphone. "Nous voulons être conseillés et non baladés. Nous voulons un véritable accompagnement adapté à chacun et non un accès standardisé. Nous refusons la substitution d'un véritable accueil physique par un ersatz coûteux, peu pratique et discriminatoire", ont affirmé les manifestants dans un communiqué adressé par la Coordination des intermittents du spectacle CIP-Idf.

Le Snu-FSU, premier syndicat à Pôle emploi, a apporté son soutien à cette nouvelle action. "Le 3949 est un lieu emblématique de la "rationalisation" du service public pour l'emploi, et de la conception industrielle et inhumaine de sa transformation", a expliqué le syndicat.  Le Snu est d'autant plus opposé au 3949 que les salariés qui y travaillent sont des précaires, recrutés en CDD. Le syndicat a réclamé leur embauche en CDI et leur intégration immédiate au réseau des agences de Pôle emploi.

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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 20:50

 

plan socialWauquiez sur RMC :

 « Diminution d'effectifs ? En 2011, on va voir... »

 

RMC le 12/05/10

 

Le Secrétaire d'Etat à l'emploi, Laurent Wauquiez, décrypte sa feuille de route budgétaire et la diminution d'effectifs possible au Pôle Emploi.

 

Le Premier ministre a demandé une diminution des effectifs à Météo France, au CNRS et au Pôle emploi.  On va diminuer les effectifs au pôle emploi ?

 

« Pôle emploi, tant qu’on a la crise, a été jusque là préservé quant aux diminutions d’effectifs. On a même rajouté des effectifs. Dans une situation de crise et de tensions, il faut qu’on reste sur le même travail. Mais attention (il pointe Jean–Jacques Bourdin du doigt…), ce que me demande le Premier ministre c’est qu’on améliore notre efficacité. Si on a fait Pôle Emploi, c’est pour quoi ? Plutôt que d’avoir deux services de gestion informatique, on en ait plus qu’un. Plutôt que d’avoir deux services de DRH, deux services juridiques, on en ait plus qu’un. Et que ces équipes, qui faisaient du travail dans les arrières boutiques, on puisse les redéployer pour qu’elles soient au contact des demandeurs d’emploi, qu’elles améliorent le service rendu aux demandeurs d’emploi et aux employeurs. Ça, c’est mon travail sur pôle emploi. »

Les effectifs vont baisser, au Pôle Emploi ?

« Sur l’année 2010, évidemment non. Sur l’année 2011, on va voir. Ça fait partie de nos négociations. Sur mon budget, j’ai été très responsable. Ce que je n’ai pas voulu creusé, ce sont des déficits et des dépenses qu’ensuite on se trainerait, y compris en sortie de crise. »

« Tout le monde doit payer pour les retraites »

Laurent Wauquiez a entre autres précisé récemment que pour la réforme des retraites « le financement doit être équitablement réparti sur tout le monde. Donc tout le monde doit payer », a-t-il insisté. Et de poursuivre : « Tous les revenus devront participer à l'effort de solidarité pour les retraites. Moi, qui suis de sensibilité droite sociale, c'est un point qui me va bien », a-t-il dit.

De son côté, Nicolas Sarkozy a confié à Laurent Wauquiez, dans le cadre du sommet social de lundi,  le développement accru de l'alternance pour atteindre 800.000 jeunes en 2015 (12,5% des 15-25 ans). Le Président de la République a même dit attendre « dans les mois qui viennent », des propositions du secrétaire d'Etat à l'Emploi.

Pour retrouver l'intégralité du podcast de Laurent Wauquiez, cliquez ici.

 

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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 00:11

 

femmesPôle emploi: 74% de femmes, mais seulement 56% de femmes dans l'encadrement

 

Dans l'attente du bilan social 2009, on connait quelques chiffres sur les salarié(e)s de Pôle emploi, leur répartition par filière professionnelle et par sexe, la pyramide des âges ...

 

 

 

 

 

keep-silenceVoir le document de l'ONM  ONM du 6 avril 2010 v3 ONM du 6 avril 2010 v3

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11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 23:25

 

bergeotLe nouveau Directeur Régional de Corse s'exprime dans la presse

 

Dany Bergeot : "Je sais que chacun des agents aspire à l'apaisement..."

 

Corse Matin  11/05/10

 

Il reprend le flambeau. Celui de la direction régionale de Pôle emploi. Il serait plus exact d'ailleurs de dire que Dany Bergeot reprend ce qu'il reste du flambeau, tant les turbulences qui ont agité l'institution ont pesé lourd sur le climat social, professionnel, et le quotidien de chacun des agents.

À la clé, des conséquences humaines désastreuses pour le personnel qui, de brimades en sanctions abusives, d'affrontements larvés en polémique éclatant au grand jour, ont largement témoigné de leur mal-être, en février dernier. Le nouveau directeur de Pôle emploi n'a pas seulement du pain sur la planche, il devra aussi faire preuve de beaucoup de psychologie pour restaurer un climat de confiance.

Dès son arrivée, lundi 3 mai, il a envoyé un e-mail sur la messagerie de chacun des salariés de Corse. Et a accepté de se livrer en toute franchise à Corse-Matin. Rencontre avec celui qui fut, entre 2004 et 2008, le directeur régional de l'ANPE dans l'île. Gentiment évincé lors de la restructuration à laquelle il n'avait pu apporter sa pierre. Aujourd'hui, il lui faut reconstruire. Étage par étage. Comme un clin d'oeil du hasard qui n'en est jamais un...

 

Qu'êtes-vous devenu entre 2008 et 2010 ?

 

J'ai rejoint les affaires internationales tout en restant rattaché à la direction générale de Pôle emploi. Avec des missions d'audit et d'appui où je représentais l'institution lors de séminaires internationaux, sans oublier des missions de coopération. Lorsque le conflit a éclaté à la direction de Corse, j'ai nécessairement été au courant de ce qui se passait. Et j'étais sincèrement malade de ce que j'entendais

 

Parce que vous aviez été vous-même écarté de la Corse ?

 

Honnêtement, non. Que j'ai été déçu de pas avoir été choisi à ce moment-là est un fait, mais j'en avais pris mon parti. Non, j'étais plutôt sidéré, parce que je ne comprenais pas comment on avait pu en arriver à un tel paroxysme...

 

Pourquoi, dans ce cas, avoir accepté de revenir ?

 

C'est un peu un clin d'oeil du destin. Lorsque Christian Charpy, le directeur général de Pôle emploi, m'a demandé si je serais prêt à revenir en Corse, j'ai saisi l'offre tout de suite. Je suis viscéralement attaché à la Corse où j'ai grandi en Castagniccia et dans le Cap.

 

Dans quel état d'esprit êtes-vous aujourd'hui ?

 

Je suis de retour, certes. Mais je ne reviens pas avec le même poste. Je reprends une casquette de directeur de Pôle emploi avec une restructuration intervenue entre-temps, où nous avons intégré des personnels - ceux de l'ANPE et des Assedic - qui ont une autre histoire, une autre culture, mais qui font partie des nôtres. Auxquels il faut ajouter, depuis le 1er avril 2009, ceux qui étaient en charge de l'orientation à l'Afpa. Le tout sur fond de situation peu évidente.

 

Justement, comment comptez-vous y faire face ?

 

J'ai immédiatement commencé par me rendre sur les divers sites de l'île, dès mon arrivée, lundi dernier, pour recommencer à dialoguer avec les agents, largement bouleversés par le conflit du début d'année. Mais je sais que chacun aspire à l'apaisement. Il faut restaurer le climat de confiance mutuelle avec les instances représentatives du personnel, les équipes managériales ainsi que les hommes et femmes de Pôle emploi. J'ai à mon actif quelques heures de vol et un passé de syndicaliste que je vais également mettre à profit. Je conçois que ce qui m'indignait à l'époque puisse indigner les autres. Et je découvre avec stupeur qu'il y avait presque une rétention d'information au sein de la structure. Lorsque l'on sait que le premier responsable a un effet modélisant, cela ne peut avoir que des conséquences ravageuses. Mais je ne suis pas Zorro, les équipes vont beaucoup m'aider. Car nombreux étaient ceux qui éprouvaient un sentiment d'injustice concernant la manière dont ils étaient intégrés. Il faut désormais que chacun trouve sa place.

 

Vos priorités ?

 

Faire en sorte que chacun ait droit au chapitre, avec respect et considération, c'est le socle. Outre l'échange et la concertation que je souhaite réinstaurer avec l'ensemble des acteurs de l'établissement, je vais demander audience aux nouveaux élus politiques de la CTC. D'autant plus que les attentes du public et de l'environnement, à notre égard, sont fortes. Elles constituent une exigence, et lorsque nous y répondons, un légitime motif de fierté professionnelle. Pour retrouver cette fierté, nous avons en partage le sens du service public, de la solidarité et de l'émancipation. Ces valeurs, inscrites dans les gènes de nos institutions d'origine, sont au coeur de nos pratiques professionnelles. Indemnisation, placement, orientation et formation, notre métier commun est celui des « passeurs d'hommes ». Il nous unit et fait notre force.

 

Un mot encore ?

 

Pour Antoine Peretti d'abord. C'est lui qui a assuré avec clairvoyance la difficile période d'intérim. Je lui exprime ma gratitude. Et pour réaffirmer que nous ne manquons en Corse ni d'atouts, ni de talents, ni de compétences pour mener à son terme la construction de Pôle emploi en Corse. Pour en faire l'institution utile et efficace qu'elle doit être. Notre objectif : privilégier les valeurs humaines. Pas pour en faire de l'habillage. Pour acter des emplois. Et donc des existences sociales...

 
Propos Recueillis Par A.-c. Chabanon
 
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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 18:11

 

chomeurs.jpgLettre d'un collectif de chômeurs aux conseillers de Pôle Emploi

Grève des chômeurs : aux conseillers de Pôle Emploi

mis en ligne lundi 10 mai 2010 par collectifdu3mai


Vous n’êtes pas sans savoir que depuis lundi 3 mai, plusieurs dizaines de précaires ont commencé une « grève des chômeurs » à Rennes, mouvement relayé dans un certain nombre de villes, telles que Paris, Montreuil, Brest, Caen, Nantes, Tours… La plupart des agences de Rennes, jusqu’aux directions, ont vu un certain nombre d’entre nous « envahir » leurs locaux. Vous le savez également : nous n’agissons pas contre vous. En 2008 et 2009, nous sommes venus à trois reprises marquer notre soutien à vos journées de grève contre la manière dont s’est opérée la fusion, et faire nôtres toutes vos revendications. Jamais nous n’avons manifesté vis-à-vis des conseillers la moindre agressivité, même si la morgue de vos directions peut difficilement susciter, vous en conviendrez, autre chose que de l’hostilité.

 

Pourtant, nous devons constater que notre présence suscite chez certains d’entre vous de la gêne, de la tension, quand ce n’est pas de l’exaspération. Que nous accompagnions des chômeurs souvent découragés, injustement privés de leur droits aux allocations du fait des dysfonctionnements quotidiens d’une institution inadaptée à tous points de vue à la situation (moyens, offres d’emploi et prestations proposées…), cela fait grincer les dents à plus d’un, et pas seulement à la direction. Nous croyons que pour quelques uns d’entre vous, un chômeur n’est rien d’autre qu’un chercheur d’emploi, quelqu’un dont toutes les pensées, s’il est normalement constitué, doivent être mobilisées à cette unique fin, faute de quoi il peut être dit responsable, et coupable de sa situation. Manifester son mécontentement du fonctionnement des institutions, c’est déjà se dérober à un tel devoir. Pire, accompagner d’autres chômeurs, c’est s’endurcir dans le mal, et risquer d’en contaminer d’autres. Ces accompagnements ont le tort de rendre visible l’ampleur de la violence institutionnelle, la disproportion des forces entre un précaire isolé et l’appareil d’Etat néolibéral que l’on vous demande d’incarner. En fait, ils mettent à mal le difficile exercice, à la base de votre fonction, de mettre en conformité votre conscience personnelle et professionnelle et l’adhésion qu’exige de vous l’institution, adhésion dont nous voulons bien croire qu’elle est toute relative. Cette adhésion « malgré tout » explique à nos yeux l’incessant report, malgré nos propositions en ce sens, du moment où il s’agira de résister ouvertement, c’est-à-dire de commence à lutter à nos côtés.

 

Opposer, comme certains d’entre vous l’ont fait à Rennes Saint Louis, votre professionnalisme d’accompagnateurs des demandeurs d’emploi à l’accompagnement collectif, à l’organisation collective des chômeurs et précaires, c’est nous dénier toute capacité d’être sujets et pas seulement objets des discours et des statistiques institutionnelles, objets des « politiques de l’emploi » dont nous sommes encore et toujours les cobayes plein de bonne volonté. Nous ne voulons pas être les « clients » de Pôle Emploi : un « client » a pour vocation d’être tondu.

 

Pour nous, un chômeur, un salarié, est d’abord un sujet politique. Et s’il faut toujours biaiser, manœuvrer, être pragmatique parce qu’il « faut bien manger », nous ne confondons pas ce « faire avec » les « dures lois de l’économie et de la conjoncture » avec l’exigence politique, celle de l’égalité, selon laquelle un chômeur, un salarié, un directeur de Pôle Emploi, un employeur doivent être amenés à discuter publiquement, d’égal à égal, des griefs qu’ils éprouvent les uns envers les autres.

 

S’il faut assurément un grand courage pour faire votre métier dans les circonstances actuelles, un tel courage est effectivement tout ce dont votre direction, depuis l’agence locale jusqu’ à Charpy et Sarkozy, vous demandent de faire preuve, indépendamment des différences d’interprétation très importantes quant à la manière de l’exercer. Quand le bateau coule, on n’y regarde pas de si près. D’entrer en relation avec nous, d’accepter la discussion, de vous poser très sincèrement la question des gestes de solidarité qui pourraient ouvrir les possibilités de liaison et de lutte commune, voilà qui serait faire preuve d’un courage qu’à coup sûr vos (nos ) dirigeants ne sauraient encourager. Gageons qu’un tel acte serait plus concret et conséquent que l’attente des improbables « lendemains qui chantent ( ?) » de la reprise économique.

 

 

Vive la grève des chômeurs et précaires !
Vive la grève des agents de Pôle Emploi !
Pour un service public de l’emploi coopératif et égalitaire !

 

 

collectifdu3mai@gmail.com

 

blog : http://collectifdu3mai.blog-libre.net

 

 

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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 17:40

 

Discrimination PEVictoire et amertume au Pôle emploi de Château-Thierry

 

Après la grève de soutien à Pôle emploi (link) L'agent titularisé mais rétrogradé

L'Union  10/05/10

 

«Une demi-victoire ! » Les syndicalistes de la CGT n'arborent pas le beau sourire des vainqueurs. La grève du Pôle emploi castel organisé le 19 avril dernier pour la titularisation d'un agent reconnu travailleur handicapé a pourtant eu l'effet escompté : La titularisation d'Olivier Stanislawski. L'animateur d'équipe en CDD depuis 23 mois, devait à l'époque ne pas voir son contrat renouvelé au sein de l'établissement (nos éditions du 19 et 20 avril.)
Sur le fond, le résultat n'est pas totalement satisfaisant pour le syndicat qui a négocié avec la direction régionale du Pôle emploi : « Nous lui avons évité le chômage, mais le poste est à 200 km de Château-Thierry. » Olivier Stanislawski a néanmoins accepté la proposition faite. « Ses collègues sont déçus de le voir partir mais ils ont conscience que c'est la meilleure solution pour lui », Amélie Werckin, CGTiste.
Depuis le 1er mai, l'agent est donc embauché à l'agence d'Amiens-Dury au poste de conseiller référent. Le jury qui s'est réuni, le 27 avril, pour juger de son sort à seulement trois jours de la fin de son CDD, ne l'a pas jugé apte à conserver son poste d'animateur. « Nous attendons toujours le bilan de ses compétences pour comprendre », s'impatiente le syndicat. La CGT parle « d'une chape de plomb » sur les raisons précises de cette rétrogradation.
L'agent a donc dû se soumettre à son déclassement au poste de conseiller. Il garde néanmoins toutes ses chances d'évoluer dans l'entreprise à long terme d'après les représentants du personnel. Actuellement en arrêt maladie (à la suite d'une poussée de la maladie orpheline dont il est atteint), l'agent devrait véritablement occuper son poste à Amiens, fin mai.
Prise en compte de son handicap
Son statut de travailleur handicapé a même été pris en compte dans ses nouvelles fonctions : « Il devrait recevoir un fauteuil ergonomique pour sa nouvelle affectation », annonce le syndicat. Un acquis, ou plutôt une grande victoire pour tous ceux qui militent pour les aménagements des postes en fonction des handicaps des salariés.
Reste qu'à Château-Thierry les problèmes d'effectif ne sont toujours pas résolus. Le départ d'Olivier Stanislawski laisse les trois sites castels du Pôle emploi sans chef d'équipe. Les syndicalistes l'assurent : « Il y a deux fauteuils vides. » Un agent recruté pour un des postes vacants ne sera formé qu'en fin d'année. Une nomination est annoncée pour fin juin. La CGT espère aussi la création d'un troisième poste d'animateur d'équipe. Les syndicalistes n'en ont pas encore fini avec la direction. « Nous avons d'autres dossiers à défendre », assurent-ils. « Leur combat » pour la défense des salariés continue même à Pôle emploi !

Isabel DA SILVA

 

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9 mai 2010 7 09 /05 /mai /2010 20:32

 

Dijon MDEDijon: La moitié des salariés de la Maison de l'Emploi vont devoir s'inscrire au Pôle emploi

 

Maisons de l'emploi: licenciements et incertitudes

Le Bien Public  du 05/05/10

 

Mise en place en 2005, la Maison de l'emploi du bassin dijonnais va devoir se séparer de la moitié de ses effectifs d'ici la fin de l'année. En cause : une diminution drastique de la subvention de l'Etat.

 

C'était le 23 avril. Lors de l'inauguration, à Fauverney, de l'entrepôt FM Logistic, le travail de la Maison de l'emploi du bassin dijonnais avait été cité en exemple. « Les dirigeants de l'entreprise », souligne Michel Bachelard, le maire de Quetigny et président de la structure « ont salué notre travail « d'ensemblier » dans l'accompagnement des personnes en recherche d'emploi. » Cela n'aura pas suffi à mettre ses structures, créées en 2005, à l'abri de la remise en question.

Elle se profilait depuis l'automne et a été confirmée lors du conseil d'administration tenu le 30 avril. Avec une subvention de l'État (1,8 million d'euros) diminuée de moitié, la Maison de l'emploi du bassin dijonnais va devoir se séparer de la moitié de ses effectifs (aujourd'hui 34 salariés) d'ici la fin 2010.

 

Plus d'accompagnement

 

C'est en effet début 2011 que va entrer en vigueur le nouveau cahier des charges régissant le fonctionnement de ces structures. Celui-ci prévoit la perte d'une des missions importantes de ces maisons : l'accompagnement des chercheurs d'emploi. « À travers ce nouveau cahier des charges », souligne Michel Bachelard « l'État fixe le montant maximal de sa subvention à 1 million d'euros ». L'impact de ce changement ne s'est pas fait attendre, d'autant plus qu'il intervient alors que la convention passée entre l'État et le Grand Dijon, porteur de la Maison de l'emploi, arrive à son terme fin 2010.

Un projet est actuellement conçu avec le Pôle Emploi et la Direction du travail, afin de redéfinir un nouveau cadre de fonctionnement pour ces structures, qui sera dévoilé en octobre. Cela n'empêchera pas les licenciements. Pour le personnel de la Maison de l'emploi, la confirmation de la mauvaise nouvelle n'a pas constitué une surprise mais dans ses rangs, prévaut une certaine amertume, liée au sentiment qu'on casse un travail réel. Pour beaucoup, les Maisons de l'emploi ont un seul tort : être née avant 2007 et le changement d'orientation impulsée par Nicolas Sarkozy, notamment par le rapprochement entre l'ANPE et les Assedic. Un nouveau paysage dans lequel les Maisons de l'emploi seraient de trop.

 
BERTY ROBERT b.robert@lebienpublic.fr

Une lettre de Christine Lagarde

En octobre 2007, Christine Lagarde, ministre de l'Économie, des Finances et de l'Emploi, écrivait au député de Saône-et-Loire Jean-Paul Anciaux, président de la commission de labellisation des Maisons de l'emploi. Elle précisait alors que « ce dispositif (de labellisation) n'est pas abandonné mais suspendu alors que le gouvernement engage une réforme profonde du service public de l'emploi national avec la fusion de l'ANPE et le réseau opérationnel de l'Unedic ». Déjà, l'évolution actuelle se profilait.

 

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Béziers: la Maison de l'Emploi ferme ses portes. « Un doublon avec Pôle Emploi »

 

Le Midi Libre 05/05/10

 

« C'est uniquement le bon sens qui l'a emporté, justifie la décision de retrait de la Maison de l'emploi Gilles d'Ettore, président de la communauté d'Agglomération Hérault. Je ne suis pas là pour critiquer la Maison de l'emploi mais il y avait un doublon dans les actions menées sur l'Agathois et le Piscénois avec celles du Pôle emploi depuis la fusion de l'ANPE et des Assedic. C'est une prise de décision en cohérence avec les politiques publiques. Et le président d'ajouter : il n'y a pas de problème de gestion en commun avec Béziers. Des exemples ? Le travail mené au niveau de l'aéroport ou du Scot (aménagement du territoire). Quant au long silence, 4 mois, avant d'officialiser le retrait, l'élu invoque le temps de la prise de décision en commun « et à l'unanimité

» des dix-neuf maires des communes composant l'agglo Hérault Méditerranée.
On ne peut pas dire non plus que cette mesure est purement financière, la communauté Hérault Méditerranée participant à hauteur de 46 000 € (l'agglo de Béziers, plus du double) au budget de la Maison de l'emploi. « Nous n'avons pas encore pris de décision sur la future utilisation de ces finances » précise Gilles d'Ettore.
Lancées par Jean-Louis Borloo dans le cadre de la politique de Cohésion sociale, 50 Maisons de l'emploi, dont celle de Béziers, avaient signé des conventions avec l'Etat et obtenu des financements européens (jusqu'en 2008). Aux mutations des entreprises et du marché de l'emploi a correspondu un recentrage des collectivités sur leurs compétences propres. Le Grand Biterrois vient d'en faire les frais.

 

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