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  • : Pôle emploi ou la fusion anpe assedic pour les nuls
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HELIUM 4

La revue mensuelle de la fusion pour les nuls


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N°1- Nov 2011

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N°2 Déc 2011

H2

 

N°3 Jan/Fev 2012

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22 septembre 2008 1 22 /09 /septembre /2008 20:37




La formation
du "référent unique DE",

c'est parti !







Cette formation concernera tout le personnel d'infanterie, c'est à dire: de 20 à 22 000 agents anpe (tous ceux qui détiennent un portefeuille DE), ainsi que de 2 à 3000 agents assédic (sur la base du volontariat).



L'objectif est de former rapidement les "référents uniques" prévus par la loi de fusion. Ceux-ci doivent être en mesure d'effectuer le suivi des demandeurs d'emploi de leur portefeuille, sur les deux versants d'activité: conseil à l'emploi et indemnisation.


On est frappé par la brièveté de ces formations, pour acquérir des compétences qu'on mettait  des années à acquérir dans chacune des institutions, que ce soit à l'anpe ou aux assédic.

Le dispositif de formation vient d'être transmis aux organisations syndicales, qui devront donner un avis dans le cadre des instances représentatives de chaque institution: CCPN (anpe) et CNIC (assurance chômage)
. On peut en trouver le texte intégral sur notre site, dans la rubrique LE TEMPS D'UNE GESTATION, à la page "Le dispositif de formation du référent unique":link
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21 septembre 2008 7 21 /09 /septembre /2008 13:39

39 49 : la PST ou le choléra ?

Le numéro unique 39 49 sera mis en place dès janvier 2009 pour permettre au DE d’accéder au moyen d’une arborescence unique à l’ensemble des services. Cette arborescence comportera 6 files :

-  Une file « actualisation »
-  Une file « inscription »
-  Une file « emploi » (pour les offres d’emploi, la formation, la recherche d’emploi)
-  Une file « dossier » pour signaler un changement de situation, consulter le dossier ou les paiements.
-  Une file « informations » concernant les droits, l’indemnisation et les aides à l’emploi.
-  Une file « tarif » pour informer sur le coût du service téléphonique (le temps d’attente est gratuit ; le DE ne paiera rien si l’appel aboutit sur un serveur vocal et 0,11 € si l’appel aboutit sur un agent)

Il faut bien reconnaître que,
au Guichet Unique de Truchterssheim sur Mer,les avis sont partagés:  Paco fait valoir que le téléphone apporte aux chômeurs un service tout à fait appréciable, en évitant des déplacements inutiles et coûteux. Noèle insiste au contraire sur le caractère irremplaçable des contacts physiques dans les métiers du conseil à l’emploi.



Chacun s’accorde à remarquer que les pratiques diffèrent considérablement selon les deux organismes. A l’ANPE, 8% seulement des contacts se font par le canal téléphonique, alors que ce chiffre passe à 50% pour l’assurance chômage.

A l’ANPE, c’est l’entretien physique qui est considéré comme le ''canal historique'', après plus d'une dizaine d'années où le service immédiat a été la règle, avant l'instauration du SMP.
Il semble bien que la Direction de l'INP ait fait le choix inverse, puisqu'on peut lire dans le document préparatoire au CA du 9 septembre la préconisation suivante:

"Utiliser les contacts physiques uniquement lorsque nécessaire et dans un modèle rendez-vous" (page 14 du document dont on peut trouver le texte intégral en cliquant ici:
link


Le spectre des "call centers"

A l’ANPE comme à l’ASSEDIC, les agents redoutent que les plateformes de service téléphoniques (PST) ne se transforment rapidement en ‘‘call centers’’, avec les conditions de travail ultra-tressantes bien connues dans ces organismes : dépersonnalisation du rapport avec l'usager, course à la productivité et flicage du superviseur.






Et toi, cher internaute ? Dis nous ce que tu en penses !

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19 septembre 2008 5 19 /09 /septembre /2008 00:29
Les négociations sur l'accord de méthode se sont poursuivies le mardi 16 septembre.

Sous la pression syndicale, Christian Charpy a accepté d'introduire dans le préambule une référence aux promesses qu'avait faites Christine Lagarde au moment du vote de la loi. On verra ci-dessous que la promesse de Lagarde "On prendra ce qu'il y a de meilleur dans les deux statuts", est traduite par Charpy en termes très alambiqués:

Extrait: "Conformément aux engagements des pouvoirs publics, la future convention collective fixera les meilleures conditions conventionnelles telles qu’elles résulteront des acquis des statuts respectifs des deux catégories de personnels et de la négociation, dans des conditions qui permettent aux agents de la Nouvelle Institution de bénéficier des garanties et acquis des statuts antérieurs".

Les deux autres promesses de Lagarde sont traduites en termes plus explicites:
" Les parties signataires actent que :
 -  la création de la nouvelle institution ne devra entraîner aucune suppression d'effectifs,
- la mise en œuvre opérationnelle de la nouvelle institution ne pourra se traduire par des mobilités géographiques forcées."

Le texte intégral de la nouvelle version de l'accord de méthode (proposée aux syndicats pour le 30 septembre) se trouve sur le site, dans la rubrique NEGOCIATIONS, à la page "Négociation de l'accord préalable (Texte intégral)

Les nouvelles promesses de Christine Lagarde:
70 à 80 DE par conseiller !  (...pour après-demain)


Article des Echos du 17 septembre 2008:

Faisant le point sur la fusion en cours de l'ANPE et de l'Assedic, la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a affirmé, hier, devant l'Association des journalistes de l'information sociale que l'Etat devrait maintenir, en 2009, sa participation financière au budget du futur organisme. « Le principe, c'est le maintien du budget de l'ANPE » (1,3 milliard d'euros en 2008), a-t-elle expliqué. Cette annonce intervient alors que les syndicats craignaient une enveloppe revue à la baisse et que l'ANPE demandait un relèvement de sa dotation à 1,5 milliard d'euros. La ministre a par ailleurs confirmé l'objectif de « 70 à 80 demandeurs d'emploi suivis par agent », tout en reconnaissant que « cela ne va pas se faire du jour au lendemain ». Le nom du nouveau service public de l'emploi, a-t-elle indiqué, devrait être dévoilé le 16 octobre, lors du prochain conseil d'administration de France Emploi.

N’hésitez pas à exprimer un commentaire sur cet article, ou sur tout autre sujet touchant à la fusion !
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17 septembre 2008 3 17 /09 /septembre /2008 21:21

DOMINIQUE-JEAN CHERTIER - PRÉSIDENT DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DE FRANCE EMPLOI

dans Les Echos du 17 septembre

« Dès le 1er janvier, le changement sera perceptible grâce à la fusion ANPE-Assedic »

Le nouvel opérateur du service public de l'emploi n'a toujours pas de nom. Pourquoi de telles tergiversations ?

Le choix du nom et du sigle est important à la fois pour les personnes et les entreprises qui sont en contact avec nous, et pour les salariés issus de l'ANPE et de l'Assedic, pour qui cela doit constituer un élément fédérateur. Mais c'est aussi un processus complexe, car nous souhaitons obtenir toutes les garanties juridiques pour l'utilisation du nom et l'unanimité au sein du conseil, où siègent tout à la fois des représentants de l'Etat, des partenaires sociaux, des collectivités locales... Le report de la décision au 16 octobre ne doit surtout pas nous empêcher de continuer d'avancer dans la mise en oeuvre opérationnelle de la fusion.

Les syndicats vous reprochent d'aller trop vite en besogne en définissant dès maintenant l'offre de services. Ils préconisent une évaluation des dispositifs existants...

Des rapports, j'en ai plein mon armoire. Je dis aux partenaires sociaux et aux représentants de l'Etat, maintenant, il faut avancer. Si j'ai accepté cette fonction, c'est parce qu'on ne peut pas se satisfaire de voir que la France reste, croissance ou pas, en queue de peloton sur l'emploi en Europe, en particulier pour les jeunes et les seniors. La fusion répond à un vrai besoin de simplification et d'efficience. Dans trois ans, « France Emploi » doit devenir un organisme référence. J'ai trois priorités : l'organisation de l'opérateur, les services et les moyens financiers. Sur le premier point, nous avons progressé très rapidement : le conseil d'administration fonctionne, l'organigramme interne est défini avec des responsables identifiés pour les équipes, et nous allons prochainement signer le bail pour notre nouveau siège. Enfin, la négociation de la convention collective pour le personnel est engagée.

L'offre de services aux demandeurs d'emploi suscite des débats...

Dès le 1er janvier, le changement sera perceptible. Nous allons progressivement avoir des guichets uniques où s'adresser, un premier entretien qui permettra au demandeur d'emploi de connaître ses droits à indemnisation et d'obtenir des offres, et, avant la fin 2009, un référent unique. Le « temps du chômage » doit être raccourci, y compris pour les personnes censées être proches de l'emploi. Après, nous débattons pour bien calibrer les parcours d'accompagnement proposés. Je pense qu'il ne faut pas multiplier les catégories, mais pour autant il faut s'adapter aux besoins de chacun.

Aurez-vous les moyens de vos ambitions ?

L'ANPE avait demandé à l'Etat d'augmenter (en hypothèse haute) de 1,3 à 1,5 milliard d'euros sa dotation en 2009. C'est plutôt la stabilité qui se dessine. Mais je suis persuadé que la fusion va occasionner rapidement des gains d'efficience. Il y a certes des surcoûts immédiats, en frais de formation notamment, qui devraient représenter quelque 200 millions d'euros sur 2008-2009, mais nous aurons un retour sur investissement dès 2010.

Geoffroy Roux de Bézieux, président de l'Unedic, veut vous faire payer au prix fort la mise à disposition des locaux et du réseau informatique des Assedic. Quels sont les montants en jeu ?

La valeur des locaux est estimée à plus de 900 millions d'euros, même chose pour l'informatique. Nous allons en discuter dans le cadre de la convention tripartite avec l'Etat et de ce que la loi a fixé comme contribution de l'Unedic au fonctionnement de France Emploi.

Le nombre d'emplois va-t-il évoluer ? Des administrateurs estiment qu'il faudrait 10.000 agents de plus, notamment pour accompagner les bénéficiaires du revenu de solidarité active et les seniors qui ne seront plus dispensés de recherche d'emploi...

Nous aurons l'an prochain à peu près le même nombre d'emplois. Avec les référents et les entretiens uniques, nous allons faire des gains de productivité importants permettant d'améliorer le service rendu.

Qu'attendez-vous de la négociation sur l'indemnisation du chômage ?

Nombreux sont ceux qui attendent beaucoup de cette négociation et les partenaires sociaux ne manquent en la matière ni de conseils ni d'encadrement. Je me contenterai donc de souhaiter une simplification des règles d'indemnisation.


PROPOS RECUEILLIS PAR ÉTIENNE LEFEBVRE ET DEREK PERROTTE

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16 septembre 2008 2 16 /09 /septembre /2008 21:24


Les chômeurs tenus d'accepter une « offre raisonnable d'emploi » dès le 1er octobre

Le Conseil supérieur de l'emploi examine aujourd'hui le décret relatif aux droits et aux devoirs des chômeurs. La CFDT dénonce la volonté du gouvernement de radier les demandeurs d'emploi étrangers sans papiers qui ont cotisé à l'Unedic.



Un article de Derek PERROTTE dans Les Echos du 16 septembre 2008


Le couperet se rapproche : les nouveaux devoirs des chômeurs entreront en vigueur dès le 1er octobre. C'est ce qui ressort du décret d'application « relatif aux droits et devoirs des demandeurs d'emploi », qui sera au coeur de la réunion, aujourd'hui, du Conseil supérieur de l'emploi. Ce décret prévoit que les nouvelles règles s'appliquent à partir du « premier jour du mois suivant sa parution » au « Journal officiel ». Or, Laurent Wauquiez, secrétaire d'Etat en charge de l'Emploi, souhaite une parution « avant fin septembre », indique son entourage.
Dès le mois prochain, un chômeur refusant deux « offres raisonnables d'emploi » (ORE) sera donc radié des listes et privé d'allocations, pendant deux mois, contre quinze jours actuellement, comme prévu par la loi adoptée mi-juillet. Après trois mois d'inactivité, il sera tenu d'accepter un emploi - même en CDD ou en intérim - payé au moins 95 % de son salaire antérieur. Au bout de six mois, ce taux descend à 85 % et il devra accepter un emploi à moins de 30 kilomètres de chez lui ou à moins d'une heure, aller-retour, de transport. Passé un an, un emploi sera « raisonnable » s'il est rémunéré au niveau du revenu de remplacement perçu de l'assurance-chômage ou de l'Etat.
Le décret stipule en outre que la radiation sera « appliquée en cas de refus d'élaborer ou d'actualiser le projet personnalisé d'accès à l'emploi (PPAE) ». Un projet qui devra être élaboré « au plus tard quinze jours après l'inscription » au chômage, puis « actualisé tous les trois mois ». Et qui servira à calibrer l'ORE. « Le gouvernement impose sa vision », s'insurge la CGT, pour qui les demandeurs vont « voir évoluer leur recherche vers des emplois dévalorisés ».

Réduction des voies de recours

La CFDT est aussi vent debout contre un article du décret qui impose le contrôle systématique de l'identité des chômeurs étrangers et leur radiation des listes s'ils sont sans papiers. « Le bureau de l'Unedic a déjà refusé l'an dernier de priver de leurs droits à indemnisation les salariés étrangers en situation irrégulière mais qui ont cotisé. Le gouvernement tente de repasser en force », s'insurge Annie Thomas (CFDT).
Les syndicats dénoncent enfin la réduction des voies de recours prévues en cas de contestation par un salarié de sa sanction. Ils jugent que la commission instituée présente un « caractère trop administratif » et exclut les partenaires sociaux de la boucle. Ils souhaitent que les recours soient examinés par les « instituts paritaires régionaux » qui seront créés dans le cadre de la fusion ANPE-Assedic.

DEREK PERROTTE

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15 septembre 2008 1 15 /09 /septembre /2008 18:50

Un décret durcit les sanctions contre les chômeurs refusant deux offres d'emploi


Un article de Rémi Barroux dans l'édition du 12 septembre 2008

   

Un projet de décret, qui sera soumis aux membres du Conseil supérieur de l'emploi mardi 16 septembre, durcit les sanctions pour les chômeurs qui refuseront deux "offres raisonnables d'emploi" (ORE). Il définit les modalités d'application de la loi du 1er août 2008 "relative aux droits et aux devoirs des demandeurs d'emploi", dont l'un des objectifs est de diminuer le nombre d'offres d'emplois non pourvues (quelque 300 000, selon l'ANPE). La loi avait été, à l'époque, très critiquée par les syndicats, qui craignent la "stigmatisation" des chômeurs.

Dans l'exposé des motifs, le ministère de l'économie précise qu'il "porte à deux mois la durée de radiation des demandeurs qui ont refusé deux offres raisonnables d'emploi, contre quinze jours actuellement en cas de refus d'emploi".

UN CHEMINEMENT VERS LA SANCTION

Le demandeur d'emploi doit organiser, avec le conseiller du nouveau service de l'emploi (né de la fusion ANPE-Assedic), un "projet personnalisé d'accompagnement vers l'emploi" (PPAE), dans lequel il définit le profil de l'emploi recherché. Au bout de trois mois, s'il n'a pas trouvé de travail, il doit accepter une offre rémunérée à 95 % de son ancien salaire, pourcentage qui diminue à 85% au bout de six mois. Après un an de chômage, l'emploi proposé sera "acceptable" s'il est rémunéré "au moins à hauteur du revenu de remplacement", soit l'allocation chômage, ou le revenu minimum d'insertion (RMI) ou encore l'allocation de solidarité spécifique (ASS). Au bout de six mois, le chômeur devra aussi accepter de s'éloigner de son domicile à une "distance d'au plus trente kilomètres ou une durée maximale d'une heure".

Christian Janin (CFDT) reste critique, même s'il reconnaît que ces mesures avaient été annoncées oralement par le ministre. "Ce décret met le demandeur d'emploi sous pression, explique-t-il. En l'obligeant à accepter un emploi à hauteur des 400euros de son ASS, voire un peu plus si c'est un RMI, cela signifie nécessairement un emploi à temps partiel." "Or, le ministre nous avait affirmé qu'un chômeur ne serait pas obligé d'accepter un emploi à temps partiel", fait-il valoir.

Pour Maurad Rabhi (CGT), "le rôle du nouvel organisme du service de l'emploi va être d'abord de vérifier que le chômeur ne refuse pas un travail : son parcours personnalisé organise son cheminement non pas vers l'emploi mais vers la sanction". Par ailleurs, explique M. Rabhi, avec ce décret et la loi qui l'a précédé, "le gouvernement a discrédité totalement les partenaires sociaux qui doivent négocier la future convention d'assurance-chômage d'ici à la fin de l'année".

Rémi Barroux

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13 septembre 2008 6 13 /09 /septembre /2008 13:59

Vers une nouvelle race de représentants du personnel

Mardi 16 septembre débuteront les négociations sur la mise en place de nouvelles instances représentatives du personnel (IRP dans le jargon des juristes du travail). La question n’est pas simple. Mme Carpe et Mr Lapin disposent en effet d’organes de représentation très différents :


- A l’ANPE : Commissions Paritaires Locales (CPL), Comités Consultatifs Paritaires Régionaux et National (CCPR et CCPN), Comités Régionaux et National Hygiène Sécurité et Conditions de Travail (CRHSCT et CNHSCT), une association pour la gestion des œuvres sociales (ADASA).

- Dans l’assurance chômage : Délégués du Personnel (DP), Comités d’Entreprise (CE), Comités Hygiène et Sécurité (CHSCT), Délégués Syndicaux (DS) et CNIC au niveau national.

Christian Charpy propose aux négociateurs syndicaux la mise en place d’IRP transitoires hybrides, dans l’attente des élections professionnelles qui se tiendraient au printemps 2009. Cette hybridation donnera naissance à des organismes de représentation génétiquement modifiés (OGM), bizarres et insolites, qui feront l’émerveillement des zoologistes et des juristes du travail :

-  Les nouveaux DP seraient la réunion, à parts égales, des élus CPL ex-ANPE et des DP ex-Assédic.




-  Les nouveaux CE
seraient la réunion, à parts égales, des représentants CCPR ex-ANPE et des élus CE ex-Assédic. Les œuvres sociales des agents publics continueraient d’être gérées par l’ADASA.





-  Curieusement, les CHSCT disparaissent pour se fondre au sein des CE, alors que ces organismes existent initialement au sein des deux institutions.





Le texte intégral
des propositions de Christian Charpy se trouve sur le site « La fusion pour les nuls » dans la rubrique NEGOCIATIONS, à la page Négociations sur les IRP transitoires (texte intégral).

Noèle et Paco vous souhaitent une bonne semaine.

 
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10 septembre 2008 3 10 /09 /septembre /2008 23:52
Le baptême raté de l’«instance provisoire» Unédic-ANPE
Un article de François Wens-Dumas dans Libération du 10 septembre 2008

Le ban et l’arrière-ban des médias étaient conviés hier, rue Blanche à Paris (IXe), pour le baptême officiel du nouvel organisme issu de la fusion Unédic-ANPE. On l’appelait jusqu’ici «France Emploi», ou simplement «l’instance provisoire». Christine Lagarde et son secrétaire d’Etat à l’Emploi, Laurent Wauquiez, avaient chargé la société Nomen, une référence en matière de création de noms et de marques (on lui doit Clio, Vélib’, Arcelor, Vivendi, Wanadoo…), de trouver une nouvelle appellation. Lundi soir, patatras ! la conférence de presse est annulée. Motif invoqué : un des trois noms retenus par Nomen pour être proposé au conseil d’administration du nouvel opérateur ne serait pas à 100 % sécurisé. La propriété de certaines de ses déclinaisons pourrait être contestée. «La ficelle est un peu grosse», assure un proche du dossier : «On ne découvre pas ce genre de problème la veille.» Il semble plutôt que le gouvernement ait cherché à imposer un nom aux partenaires sociaux, qui siègent au conseil d’administration, et que ceux-ci n’aient pas apprécié qu’on veuille leur forcer la main. A l’Elysée, Nicolas Sarkozy a piqué une colère noire quand il a appris la chose.
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9 septembre 2008 2 09 /09 /septembre /2008 21:03

Article du 9 septembre 2008

 

 

Le nouveau service de l'emploi peine à trouver son identité

Le futur service de l'emploi n'a toujours pas de nom. Le conseil d'administration de l'instance provisoire, qui s'est réuni mardi 9 septembre, n'a pas décidé du sigle du nouvel opérateur dont l'existence juridique débutera officiellement le 1er janvier 2009.

La raison du report tient à la sécurité juridique des trois noms qui devaient être présentés aux administrateurs pour donner une identité à ce nouvel organisme issu de la fusion entre l'ANPE et les Assedic. "Nous n'allions pas prendre le risque de choisir un nom sur lequel il existe un doute légitime", a déclaré au "Monde" Christian Charpy, directeur général du nouvel organisme.

 

Le cabinet chargé de faire des propositions, Nomen France, a confirmé cette version. Son PDG, Marcel Botton, a expliqué que "compte tenu de l'importance que prendra la nouvelle institution, les négociations avec les noms de domaine, proches ou similaires y compris dans d'autres secteurs, sont longues".

Conséquence de ce pataquès, la ministre de l'économie, Christine Lagarde, a dû décommander la conférence de presse au cours de laquelle elle devait dévoiler, mardi, le nom du nouvel organisme. Et Laurent Wauquiez, secrétaire d'Etat à l'emploi, a annulé le déplacement prévu dans l'après-midi pour mettre en scène cette nouvelle étape dans la fusion ANPE-Assedic.

Dans le camp syndical, on hésite entre ironie et exaspération. "Cela ne fait pas très sérieux. Il y a quand même assez de juristes pour sécuriser un nom", a jugé Eric Aubin (CGT). Pour Alain Lecanu (CFE-CGC) (photo de gauche,) "s'apercevoir la veille d'un conseil d'administration qu'il y a un problème juridique est inquiétant pour le futur de l'entreprise".

TROIS PARCOURS

En attendant de pouvoir décider du nom, les administrateurs (dont les partenaires sociaux) ont étudié "l'offre de services" du nouvel opérateur.

Trois parcours sont proposés pour accélérer le retour à l'emploi des chômeurs : un "accompagnement" pour ceux qui ont des difficultés à retrouver un emploi, avec maintien du recours aux prestataires privés; un "appui" pour les moins éloignés de l'emploi (avec "intensification de l'offre de service dans les quatre premiers mois") et un "parcours" pour ceux qui ont décidé de créer leur entreprise. Le référent unique, déjà prévu, comme l'inscription facilitée du demandeur d'emploi, sont aussi évoqués, de même qu'un renforcement de "l'offre de service aux entreprises".

Ce document a soulevé des réserves du côté syndical. "L'offre est encore trop modeste, a estimé Annie Thomas, la vice-présidente CFDT de l'Unedic, les bénéficiaires du RSA [revenu de solidarité active] et les jeunes ne sont pas suffisamment pris en compte. Il faut aussi être plus musclé sur les services proposés aux entreprises, en les aidant davantage à définir les postes qu'il propose."

Pour M. Aubin (CGT), "la définition de cette nouvelle offre est difficile à faire", puisque la négociation sur la nouvelle convention d'assurance-chômage n'a pas démarré, pas plus que la discussion sur les rapports entre Unedic, Etat et service public de l'emploi. "On parle d'aide à la mobilité ou de services rendus aux chômeurs non indemnisés sans que soit évoqué leur financement, ce n'est pas cohérent", fait-il valoir.

Un conseil d'administration est prévu d'ici un mois pour finaliser l'offre et trouver enfin un nom.

Rémi Barroux

 

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8 septembre 2008 1 08 /09 /septembre /2008 20:48


L'ANPE-Assedic modifie ses services aux chômeurs 

L'ANPE-Assedic entend revoir en profondeur le suivi des chômeurs. Un " entretien unique d'inscription " va d'abord être expérimenté début 2009, avec, à la clef, une information sur l'indemnisation, des premières offres et " la contractualisation du profil de recherche d'emploi et donc de l'offre raisonnable d'emploi ". 

La nouvelle entité issue de la fusion entre l'ANPE (placement des chômeurs) et l'Assedic (indemnisation) n'a pas encore de nom mais cela ne saurait tarder : deux ou trois propositions devraient être faites demain aux membres du conseil d'administration à qui il reviendra de trancher. La réunion sera aussi et surtout l'occasion de débattre d'un sujet clef : quelle sera l'offre de services du nouvel opérateur ? Un document détaillant les premières propositions de la direction a été transmis aux partenaires sociaux. Pour parvenir à un " véritable saut quali- tatif ", " visible " dès le premier semestre 2009, l'ANPE-Assedic entend revoir en profondeur le suivi des chômeurs. Un " entretien unique d'inscription " va d'abord être expérimenté début 2009 (et généralisé au quatrième trimestre) avec, à la clef, une information sur l'indemnisation, des premières offres et " la contractualisation du profil de recherche d'emploi et donc de l'offre raisonnable d'emploi ".

 

Trois parcours personnalisés

A tous les niveaux, " l'accélération du retour à l'emploi " est en effet visée : les demandeurs d'emploi, quel que soit leur profil, devront être mis en contact dans les quinze jours qui suivent cette inscription avec un " référent unique ". Les agents des Assedic et de l'ANPE seront formés dès cet automne pour être en capacité d'assumer ce rôle. Mais les syndicats s'inquiètent de formations au rabais. Le document d'orientation prévoit ensuite le déploiement de 3 " parcours personnalisés " selon les publics : un " parcours appui " pour les moins éloignés de l'emploi, un " parcours accompagnement " pour ceux qui rencontrent des difficultés et un " parcours créateur d'entreprise ". Le suivi mensuel dès le premier mois, déjà en place pour les seniors, sera élargi aux moins de 25 ans début 2009, pour couvrir ensuite " la plus large part possible de demandeurs d'emploi ".

 

Au niveau des aides, l'ANPE-Assedic prévoit de se concentrer sur les aides à la mobilité : billets de train ou d'avion à des tarifs privilégiés pour se rendre à un entretien d'embauche à plus de 30 km du lieu de résidence, aides aux déplacements quotidiens en cas de reprise d'emploi, à la double résidence, au déménagement, etc. Parmi les nouveaux services devant être expérimentés figure aussi la location de " véhicule d'insertion " (voiture ou deux-roues), des services dont la gestion sera sous-traitée. Les actions de formation préalable au recrutement seront concentrées sur des " formations courtes ayant un débouché identifié ". Enfin, quelque 773 guichets uniques (ANPE-Assedic) sont promis fin décembre. Le nouvel opérateur prépare également une offensive du côté des entreprises, avec, à l'instar des opérateurs de placement privés, la mise en place de " forces de prospection " pour l'ensemble des entreprises et d'équipes régionales dédiées aux grands comptes.

 

ÉTIENNE LEFEBVRE
 

Les propositions de Christian Charpy aux partenaires sociaux au CA du mardi 9 septembre (document de travail) :link

 


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