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  • : Pôle emploi ou la fusion anpe assedic pour les nuls
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HELIUM 4

La revue mensuelle de la fusion pour les nuls


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N°1- Nov 2011

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N°2 Déc 2011

H2

 

N°3 Jan/Fev 2012

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7 septembre 2008 7 07 /09 /septembre /2008 12:49
Le RSA va augmenter fortement le nombre d'inscrits à l'ANPE
Article d'Etienne Lefebvre dans Les Echos du 05/09/08

Les bénéficiaires du revenu de solidarité active auront l'obligation de rechercher un emploi. Ce qui devrait accroître de 300.000 à 400.000 le nombre d'inscrits à l'ANPE. Et augmenter la charge de travail du service public de l'emploi.

C'est un effet collatéral qui fait frémir le gouvernement. La généralisation du revenu de solidarité active (RSA), à compter du 1er juillet 2009, va avoir pour conséquence mécanique d'augmenter le nombre de personnes inscrites à l'ANPE, et donc le chiffre mensuel du chômage. Jusqu'à présent, en effet, seul un bénéficiaire du revenu minimum sur trois est répertorié à l'Agence pour l'emploi et a accès à ses services.

Un travers dénoncé de longue date par Martin Hirsch, haut-commissaire aux Solidarités actives. Le projet de loi sur le RSA, approuvé mercredi en Conseil des ministres, y met fin. Les bénéficiaires de la nouvelle prestation auront l'obligation de rechercher un emploi, sous peine de sanction (ils ne pourront refuser deux offres « raisonnables », comme les autres chômeurs), et bénéficieront pour cela de l'accompagnement individuel renforcé qui faisait défaut au RMI. Ce suivi sera assumé « de façon prioritaire » par le service public de l'emploi (ANPE-Assedic) quand les personnes sont disponibles pour rechercher un emploi, ou par des organismes d'insertion et travailleurs sociaux « s'il apparaît des difficultés tenant notamment compte aux conditions de logement ou à l'état de santé ».

Selon des estimations gouvernementales, 300.000 à 400.000 bénéficiaires actuels de minima sociaux et qui ne sont pas trop éloignés du marché de l'emploi devraient s'inscrire à l'ANPE. Le nombre de chômeurs n'augmentera cependant pas d'autant pour deux raisons : tous ne seront pas inscrits en catégorie 1 (immédiatement disponibles) - certains seront notamment en formation -, et le conseil général, pilote local du RSA, pourra orienter la personne soit vers le service public de l'emploi (ANPE-Assedic), soit vers un opérateur privé.

Bras de fer financier

Dans ce dernier cas, le bénéficiaire du RSA ne sera pas comptabilisé dans les chiffres mensuels du chômage. Le gouvernement a donc tout intérêt à ce que les départements fassent appel aux cabinets de placement privé (qui devront néanmoins tenir une liste des personnes concernées). Les conseils généraux beaucoup moins, car ils auront alors à en assumer le prix.

Outre l'effet statistique, l'exécutif appréhende l'impact budgétaire du RSA pour l'ANPE-Assedic. Alors que la nouvelle entité essuie les plâtres de la fusion et doit reprofiler complètement son offre, elle va devoir assumer très vite le suivi renforcé de plusieurs centaines de milliers de personnes. « Nous allons devoir nous organiser en conséquence », admet Dominique-Jean Chertier, président de l'organisme, confiant néanmoins dans les synergies liées à la fusion. Pour Stéphane Lardy (FO), « cela va rendre encore plus inatteignable l'objectif d'affectation de 60 à 70 demandeurs d'emploi par agent, au lieu de 120 aujourd'hui, et l'ANPE-Unedic sera obligée de sous-traiter au privé ».

La généralisation du RSA durcit le bras de fer financier entre l'Etat et l'Unedic sur le budget de la nouvelle entité. La prise en charge des bénéficiaires du RSA va occasionner un surcoût, alors que les crédits budgétaires de l'ANPE devraient rester stables en 2009. C'est donc dans les 10 % de cotisations Unedic que les partenaires sociaux ont accepté (à regret aujourd'hui) de transférer au nouvel organisme qu'il faudra puiser. Les frais de gestion initiaux de l'assurance-chômage ne représentant pas plus de 8,3 % à 8,6 %, cela laisse une marge de plus de 400 millions d'euros. « Cela prouve une fois de plus que cette opération est un hold-up de l'Etat », souligne Stéphane Lardy.

ÉTIENNE LEFEBVRE

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3 septembre 2008 3 03 /09 /septembre /2008 00:35
2 septembre: début des négociations marathon

Les syndicats et le Délégué Général se sont réunis le 2 septembre au Siège de l'Instance Provisoire. Ils ont entamé une série de discussions qui doivent se poursuivre sans discontinuer, un mardi sur deux jusqu'à la fin de l'année. La délégation syndicale est composée de 42 personnes (6 représentants pour chacune des 7 organisations syndicales).

Pour l'instant il s'agit de discuter "l'accord de méthode", dit aussi "accord préalable", destiné à fixer les règles qui vont présider à la négociation de la future Convention Collective. Christian Charpy a remis aux syndicats une deuxième version du projet d'accord préalable. Le texte intégral de cette deuxième version peut être consulté sur la page "Les négociations au jour le jour" de notre site . Ce texte prévoit notamment une date butoir pour la conclusion de la convention collective: le 1er juillet 2010.

De source bien informée, nous savons qu'une partie de la discussion a tourné autour d'une proposition syndicale visant à inclure dans le préambule de l'accord les promesses de Christine Lagarde, telles que celle-ci les avait formulées dans la lettre adressée à tous les salatiés de l'anpe et des assédic:
- Pas de suppression d'emploi.
- Pas de mobilité forcée.
- Pour la nouvelle convention collective, on prendra le meilleur des deux statuts.


Il semble que Christian Charpy tique un peu dans l'interprétation de la formule "le meilleur des deux statuts". Il prend comme exemple le recrutement des nouveaux embauchés à partir de 2009: qu'est ce qui est le meilleur entre les méthodes de recrutement anpe et celles de l'assédic ? Deuxième exemple: le déroulement de carrière. Vaut-il mieux le système anpe avec un salaire d'embauche relativement bas et un déroulement à l'ancienneté qui court pendant 30 ans, ou au contraire le système assédic avec un salaire d'embauche plus élevé mais un avancement à l'ancienneté limité à 15 ans ? Selon C. Charpy, cumuler les deux avantages ne serait pas acceptable.

Après de longues discussions, Christian Charpy a conclu : "Madame Lagarde, c'est ma patronne ! Je n'ai nullement l'intention de remettre en cause ses engagements". Il s'est engagé lui-même à proposer, pour la prochaine réunion du 16 septembre, une reformulation du préambule de l'accord de méthode.
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29 août 2008 5 29 /08 /août /2008 19:27
Nous sommes de retour de congé.
 Après des vacances cool (stage zen dans un monastère tibétain pour Paco ; séjour calme en Géorgie pour Noèle où se trouve le foyer de la famille OBALKHON), il faut bien reprendre le boulot. Et il ne manque pas. Le chômage remonte pour le troisième mois consécutif.



Miracle des nouvelles technologies : le site « La fusion assédic-anpe pour les nuls » a continué de tourner 24H/24 pendant notre absence. Et second miracle : la fréquentation du site a conservé un rythme soutenu pendant le mois d’août, ce qui s’explique sans doute par une inquiétude profonde et persistante du personnel de nos deux maisons.


Etant donné la surcharge de travail, il nous sera sans doute difficile de répondre à toutes les questions et commentaires déposées sur le site pendant le mois d’août. Mais aucune de ces réactions ne sera perdue ! Les commentaires sont retranscrits au fur et à mesure dans la page « COURRIER DES LECTEURS »








Aujourd’hui nous avons choisi de mettre en exergue deux réactions qui nous semblent intéressantes à discuter, car elles touchent à la question de l’égalité professionnelles H/F au sein de la nouvelle institution. Il s’agit de deux commentaires à l’article « Anatomie d’un monstre » :

Commentaire posté par Mon Nombril le 19/08/2008 :

Pourquoi comparer Hommes / Femmes ?
Bien sûr chers Paco et Noele, vous ne faites que reproduire des infos, mais quand elle sont absurdes, il faut savoir nous les épargner.
Sinon, comparons également le salaire des gauchers et celui des droitiers, de ceux qui préfèrent le stylo bleu au stylo noir, ...
J'aimerai que ce site, pour devenir ce qu'il ambitionne, ne soit pas un simple agrégateur d'infos.


Commentaire posté par Virginie le 27/08/2008

Bonjour,
en lisant ces informations, notamment le pourcentage de femme dans les deux établissements et en regardant les salaires moyens pour chaque établissement, je tombe des nues. Je pensais qu'il n'y avait pas de discrimination au sein de l'agence et je m'aperçois que les hommes perçoivent plus que les femmes a travail égal . Qu'est ce qui justifie cela ?


Réponse de Noèle :

Contrairement à ce que pense Mon Nombril (je veux dire : Son nombril, très probablement masculin), la comparaison H/F me paraît tout à fait pertinente et même fondamentale dans le domaine professionnel. Rien à voir avec la différence droitiers/gauchers ou avec la couleurs des stylos ! Comme le remarque avec justesse Virginie, la différence des salaires moyens masculins et féminins saute au yeux dès qu’on compare les chiffres. Et c’est d’ailleurs une observation générale dans toutes les entreprises, pas seulement à l’anpe et à l’assédic. Rien ne justifie cette différence, si ce n’est l’oppression millénaire dont sont victimes les femmes. Elles sont beaucoup plus nombreuses dans les faibles qualifications, et se raréfient plus on monte dans la hiérarchie (Au fait, combien de femmes nommées par Christian Charpy parmi les nouveaux Directeurs Régionaux ?). Même quand elles démarrent au même niveau de qualification que les hommes, on constate que les trajectoires professionnelles des femmes sont moins ascendantes que celles de leurs collègues masculins. Je sais qu’une négociation sur l’égalité professionnelle était ouverte à l’ANPE, mais il semble que la fusion a stoppé ce processus. Espérons que nos syndicats reprendront cette idée dans la nouvelle institution !
Pour résumer : entre Paco et moi, il y a trois différences : une petite différence : il est gaucher (ce qui n’est pas tout à fait négligeable dans l’ouverture des portes et surtout dans l’ergonomie du clavier et de la souris). Une moyenne différence (en cours de résorption) : il travaille pour l’assedic et moi pour l’anpe. Une grosse différence : au guichet unique, il va dans les toilettes des hommes, et -je ne sais pourquoi ?- son salaire est supérieur au mien.

Noèle        

  
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2 août 2008 6 02 /08 /août /2008 09:20
Votre blog préféré prend des vacances.

Vous pouvez continuer à envoyer des commentaires et dialoguer à distance sans modération (c'est le cas de le dire).

Réouverture du site fin août.





Nous avons sélectionné deux livres à emporter sur la plage pour ne pas bronzer idiots



Pour entrer dans le monde de l’Assedic

"Notre aimable clientèle"
un roman de Emmanuelle Heidsieck


Père de famille fraîchement divorcé, Robert Leblanc mène tant bien que mal sa barque de salarié modèle aux Assedics de Paris, en tant que " technicien expérimenté fonction allocataire ". Pas toujours facile, depuis l'installation de l'inquiétant système informatique Aladin chargé de surveiller la rentabilité du personnel... Craignant pour son emploi, Robert subit le spectacle de cadres dirigeants s'éliminant sauvagement et regrette l'époque héroïque où il distribuait ses tickets de métro à des chômeurs n'ayant pas encore accédé au statut postmoderne de " clients ". Dans cet enfer ordinaire surgit par miracle Sonia, Lucifer branchée des Assedics qui l'expédie dans le paradis paradoxal d'un hôpital psychiatrique... Véritable thriller social au réalisme ludique, Notre aimable clientèle offre à travers le personnage de Robert un miroir joyeusement universel de nos angoisses de salariés. Avec un humour glacé et un humanisme décapant, il démonte les insidieux mécanismes d'une gestion néo-libérale du chômage, absurdement plaquée sur un service public à la française.






Pour entrer dans le monde de l’anpe


"Chômage, des secrets bien gardés"
un essai de Fabienne Brutus


ANPE, quatre lettres lourdes de sens pour un nombre croissant de Français. Pour la première fois, une conseillère à l'emploi lève le voile sur cette noble institution, conçue à l'origine pour favoriser la rencontre entre l'offre et la demande d'emploi, devenue au fil du temps une machine à " gérer des stocks ". Pour avoir côtoyé des travailleurs précaires, des chômeurs toujours plus nombreux dont elle a fait partie, Fabienne Brutus dénonce l'instrumentalisation à des fins électoralistes de la " politique du chômage ". À l'heure du démantèlement du Code du travail, d'un plan ironiquement baptisé " de cohésion sociale ", à l'heure où le CDI devient un graal improbable, elle passe au crible les dysfonctionnements, commente les chiffres introuvables ou " arrangés ", les formations inappropriées, les bilans de compétence hors sujet... Malgré le devoir de réserve professionnelle qui lui est imposé, elle revendique son droit à la liberté d'expression et nous révèle le dessous des cartes.

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1 août 2008 5 01 /08 /août /2008 16:37
Quelle évolution des métiers suite à la fusion ?

Pour l’instant la situation est très nébuleuse. Mais on commence à y voir plus clair à partir de trois éléments.

1) Le rapport Boulanger
On sait que Charpy et le gouvernement s’en inspirent beaucoup. C’est ce rapport, en particulier, qui a initié le projet de passage à seulement deux parcours  : le suivi personnalisé d’une part et l’accompagnement personnalisé d’autre part. Boulanger en tire des conclusions très précises sur les fonctions attendues de la nouvelle institution (8 fonctions), et les métiers associés à ces fonctions. Pour une étude détaillée, voir le texte intégral du rapport Boulanger, notamment à partir de la page 33: "Adapter les métiers, les organisations":
link

2) Les quelques indications que Christian Charpy a données le 22 juillet, à la demande des syndicats.

Il distingue 4 métiers ou groupes de métiers
  • Accueil, inscription, liquidation des droits et identification du parcours de retour à l’emploi.
  • Suivi des DE (suivi placement et indemnisation)
  • Accompagnement des publics en difficulté
  • Expertise : par exemple : cas complexes d’indemnisation ou orientation professionnelle.

Plutôt que quatre métiers, ce schéma dessine la préfiguration d’une grille avec quatre niveaux de qualification.

On remarque que les deux premiers niveaux sont occupés par des agents bi-compétents (indemnisation et placement)

3 ) Ce schéma est corroboré par le plan de déploiement du référent unique, qui programme, très rapidement,  des formations sur l’indemnisation pour le personnel anpe, et des formations sur le conseil pour le personnel assédic.
 




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31 juillet 2008 4 31 /07 /juillet /2008 16:39
 
Un article de Lucie Robequain dans  du 31 juillet 2008

Fusion assedic-anpe: les partenaires sociaux engagent un bras de fer avec l'Etat


Les partenaires sociaux, qui dénoncent le désengagement financier de l'Etat en matière d'emploi, veulent lui faire payer au prix fort la mise à disposition des locaux de l'Unedic et de son réseau informatique.

A l'heure des arbitrages budgétaires, les partenaires sociaux sont bien décidés à défendre l'argent du régime d'assurance-chômage (Unedic) et à éviter que l'Etat ne parvienne, par un nouveau tour de passe-passe, à réduire sa contribution financière à la politique de l'emploi. Lundi, Geoffroy Roux de Bézieux (Medef) (photo de droite), président de l'Unedic, a adressé un courrier à Christian Charpy, délégué général de France Emploi, dans lequel il annonce son intention de lui faire payer, au prix fort, la mise à disposition des locaux et du réseau informatique des Assedic, dans le cadre de leur rapprochement avec l'ANPE. La valeur patrimoniale des 399 sites des Assedic est estimée à 900 millions d'euros, indique le président de l'Unedic. Il propose de les mettre à disposition du nouvel organisme moyennant 60 millions d'euros par an, « sur la base des prix du marché ». De même, le patrimoine informatique est valorisé à hauteur de 855 millions d'euros. La valeur locative a beau ne pas être encore mesurée, Geoffroy Roux de Bézieux entend bien, là aussi, tirer le plus grand profit de cette location, que l'Etat aurait souhaité obtenir à titre gracieux.

Par cette voie, les partenaires sociaux espèrent réparer le préjudice subi, estiment-ils, au moment où ont été négociées les règles de financement du nouvel opérateur. Lors de la rédaction de la loi, en pleine crise patronale, les partenaires sociaux avaient accepté de confier 10 % des recettes de l'Unedic (cotisations chômage) à France Emploi. En aparté, certains syndicats ne cachent pas leur sentiment de s'être « fait avoir ». Et ils se montrent d'autant plus agacés que l'Unedic devra également compenser, de manière indirecte, le déficit des retraites.

Contribution excessive

De fait, les dépenses de l'assurance-chômage (hors indemnisation) ne représentent pas plus de 8,3 % à 8,6 % des sommes collectées, et non 10 %. Certains syndicats estiment donc faire cadeau de 1,4 % à 1,7 % du montant des cotisations à France Emploi, soit plus de 400 millions annuels. Inscrite dans la loi, la contribution de 10 % semble d'autant plus excessive que le coût de la fusion s'estompera au fil des ans. La location du patrimoine des Assedic, qui viendra en déduction de ces sommes allouées à France Emploi, est une manière de réparer ce préjudice, estiment les partenaires sociaux. Mais une convention tripartite devra être négociée avant la fin de l'année pour définir les conditions précises de cette mise à disposition.

L. R.

N.B. : Le contenu de cet article, et notamment le jugement sur la « contribution excessive » n’engage que son auteur, et non les animateurs du blog  «La fusion pour les nuls » Noèle OBHALCON et Paco THYZON






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26 juillet 2008 6 26 /07 /juillet /2008 08:51
Le référent unique
et la fusion des métiers

Nous savons aujourd’hui que la mise en place du  «référent unique » sera l’accélérateur de particules dans le processus de fusion des métiers de l’indemnisation et du conseil.







Avant fin 2008 : identification du socle de base des réponses apportées par le référent unique, et construction des outils associés. Exemple : ouverture de l’application SIMUCALCUL aux agents issus de l’ANPE.







Début 2009 : l’installation du référent unique commencera par les demandeurs d'emploi nouvellement inscrits, puis sera progressivement généralisée. Dans un premier temps, le référent unique interviendra à partir du 2ème entretien (après l’IDE/PPAE). Puis on passera à l’entretien unique d’inscription.


Formation au cours du premier trimestre 2009 des agents issus de l’ANPE au socle de base des questions relatives aux allocations.

Formation des agents volontaires issus des ASSEDIC au conseil à l’emploi pour être formés avant le 01/10/09.


Fonctionnement en binômes, dans un premier temps, d’agents issus de chaque institution, pour faciliter l’appropriation des outils et réponses de base.







Christian Charpy le 24 juillet 2008:
"Nous sommes tous embarqués dans une même aventure ! "


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23 juillet 2008 3 23 /07 /juillet /2008 19:04
22 juillet 2008: quatre organisations syndicales claquent la porte des discussions

FUSION ANPE ASSEDIC
   
COMMUNIQUE DE PRESSE


Lors de la troisième réunion le 22 Juillet 2008 organisée par le délégué général responsable de la fusion, avec les représentants nationaux des personnels de l’ANPE et de l’Assurance chômage, la CFE-CGC, la CGT-FO, la FSU et la CGT ont quitté la réunion devant l’attitude intolérable du délégué général, Christian Charpy et le manque d’information.

Contrairement à ce que dit Mr Charpy partout dans la presse, à ce jour, aucune négociation n’a démarré.

Dans chacune des institutions, les représen
tants des personnels n’ont qu’une très vague présentation des dossiers et nos Organisations Syndicales dénoncent le degré zéro d’information.


Nous dénonçons par ailleurs le comportement mép
risant de Mr Charpy à l’égard des personnels et de leurs représentants.

Mr Charpy met ainsi en péril le processus de négociation à venir.
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20 juillet 2008 7 20 /07 /juillet /2008 11:16
En juin 2007, Annie Thomas (Présidente CFDT de l'UNEDIC) s'exprimait ainsi: "La fusion assedic-anpe, c'est le mariage de carpe et du lapin". Aujourd'hui la mariage est consommé. Quel monstre sortira de cette union ?


Petite étude sociologique du monstre

Effectif permanent payé au 31/12/07

Assurance chômage : 13 965 personnes
ANPE :                      28 459 personnes


Recrutement en 2007

Assurance chômage : 131 CDI
ANPE :                  1 655 CDI




Motifs de sortie :


 
Retraite                                       RAC: 61             ANPE: 500
Démission                                    RAC: 47             ANPE: 191
Fin de période d’essai                   RAC: 4                ANPE: 71
Licenciement                                RAC: 276            ANPE: 52
Décès                                          RAC: 20              ANPE: 33
Fin de détachement                                                ANPE: 8
       
TOTAL                                          RAC: 408           ANPE: 855



Taux de féminisation :

RAC : 63,6 %           ANPE : 74,5 %

Taux de féminisation des cadres : RAC : 40,2%   ANPE : 46,9 %

Moyenne d’âge

Assurance chômage :  43 ans et 10 mois   ANPE : 42 ans et 2 mois

RAC    H: 44 ans et 4 mois    F: 43 ans et 6 mois    Total: 43 ans et 10 mois
ANPE     H: 43 ans et 6 mois    F: 41 ans et 8 mois    Total: 42 ans et 2 mois


Ancienneté moyenne :

RAC : 17 ans    ANPE : 12 ans

RAC      Moins de 5 ans: 12,7%
              Plus de 20 ans:  38,4%
ANPE    Moins  de 5 ans: 31,3 %
             Plus de 20 ans:  22,8% 



Rémunération brute moyenne mensuelle

RAC : 2 632 €      ANPE :  2 176 €

RAC      H: 2 891    F: 2 487
ANPE    H: 2 507       F: 2 062
 


Formation professionnelle continue :

Nombre de jours moyen de formation :
RAC : 4,9 jours   ANPE : 3,8 jours

Temps partiel :

RAC : 13,7 % des effectifs     ANPE : 29,9 %

Part des femmes dans les salariés à temps partiel :
RAC : 94,7%     ANPE : 91,2%

Absentéisme :

RAC 6,98 %    ANPE : 7,5%

Absentéisme pour maladie : RAC : 5,23%   ANPE : 4,80%


CONCLUSION (TRES) PROVISOIRE

      Au 1er janvier 2009, le "monstre" comptera près de 43 000 salarié(e)s, dont environ 71% de femmes. Le personnel issu de l'anpe y sera majoritaire (2/3), avec une ancienneté dans la maison très inférieure à celle du personnel assédic-unédic. C'est sans doute là un des facteurs (parmi d'autres) qui concourent à une différence sensible entre les salaires moyens. A noter également un recours très différent au temps partiel, puisqu'au 1er janvier 2009, 81% des salariés à temps partiel du "monstre" seront des ex-agents anpe (très majoritairement des femmes).
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13 juillet 2008 7 13 /07 /juillet /2008 19:19
Voir la liste des autres pages en colonne de gauche:
  • La nouvelle institution
  • Le transfert des personnels.
  • Dis maman ... c'était quoi l'Assédic ?
  • Dis papa... c'était quoi l'Anpe ?
  • La fusion assedic-anpe dans la presse.
  • Les rapports officiels traitant de la fusion.
  • La négociation au jour le jour.
  • Les organisations syndicales dans la nouvelle institution.
  • Courrier des lecteurs
  • Paroles de chômeurs
  • Le "référent unique", prélude au métier unique ?
  • Anatomie d'un monstre
  • Au rayon littérature.
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